Créer un flou référentiel : l’analyse de la structure pronom indéfini on + V et de ses équivalents polonais sur l’exemple des textes fantastiques (original) (raw)

La traduction du lexique non standard en français et en polonais sur l’exemple de la série Paradise PD

Revue d’Études Françaises no 24, 2020

La traduction du lexique non standard en français et en polonais sur l'exemple de la série Paradise PD The purpose of our work is to examine how the non-standard language is currently translated in animated series. Our article focuses on the first season of an American series "Paradise PD" released in 2018 on the Netflix platform. This series includes ten episodes of thirty minutes each. We analyze ten episodes in three language versions: English (language of the original), Polish (dubbed version) and French (dubbed version). Our analysis is based on morphological aspects of the protagonists' verbal productions. The possibility of comparing three language versions of this series provides interesting conclusions on trends in the use of non-standard language (often vernacular) as well as on translation techniques. Our study is based on discourse analysis (style figures by Reboul) and lexicon research (in the French version) of neologisms. Introduction « Rien n'est proprement linguistique qui ne puisse différer d'une langue à une autre » et « une langue est un instrument de communication selon lequel l'expérience humaine s'analyse, différemment dans chaque communauté » sont des propos d'André Martinet (2003 : 20-21) qui peuvent servir de base à la réflexion sur la traduction et plus précisément dans le cas de ce travail, sur la traduction de la langue non standard. Nous comprenons la traduction comme un contact de langues qui est avant tout une opération linguistique, mais aussi, comme l'affirme George Mounin, un art fondé sur une science 1. Il est indéniable que la traduction est une opération qui résulte du contact des langues et par conséquent nécessite une parfaite maîtrise de deux langues et de la connaissance des cultures des pays concernés. Dans l'exercice de traduction d'une oeuvre telle qu'un dessin animé, on est confronté au

La valeur de « on » pronom indéfini/pronom personnel dans les perceptions représentées

L Information Grammaticale, 2001

Le point de vue (désormais PDV (1) ) offre un cadre intégrateur pour l'interprétation d'un certain nombre de phénomènes discursifs (ou textuels) opaques : le PDV, sur la base de mécanismes sémantiques et pragmatiques, permet d'interpréter « on » tantôt comme un pronom personnel, tantôt comme un indéfini. Ces valeurs sont tributaires de choix énonciatifs, à travers la référenciation des faits perçus et les mécanismes inférentiels relevant de l'anaphore associative, au sens où l'entend Berrendonner (1995 : 26). Dans le cadre du PDV, c'est le sujet de conscience (2) , ou encore le focalisateur, qui est le point d'ancrage des calculs inférentiels effectués par le lecteur.

Étude sémantique du pronom ON dans une perspective textuelle et contextuelle

Cette thèse propose une méthodologie pour l'analyse des éléments grammaticaux polysémiques, notamment le pronom ON, à partir d'une réflexion sur le cadre théorique de la Sémantique de Textes. À travers des analyses de deux genres déterminés - l'article scientifique et la poésie - la thèse montre l'interaction et l'influence réciproque de ON et le contexte, aussi bien au niveau de la phrase qu'au celui du texte. La première partie de la thèse traite de la sémantique de ON et de sa classification grammaticale. Elle montre les limitations des descriptions grammaticales basées sur des critères peu précis, et la confusion entre emplois indéfinis et emplois pour des personnes déterminées qui s'exprime par l'oxymoron « pronom personnel indéfini ». Par conséquent, la thèse se propose d'affiner la description sémantique de ON, notamment par une élaboration de la notion de contexte et son influence sur l'interprétation de ce pronom. La variation dans le...

La ScaPoLine appliquée sur corpus. L'exemple du pronom on

Langue française, 2009

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Vers un modèle d’interprétation et de désambiguïsation sémantique des adjectifs dans des groupes nominaux (appliqué à la traduction automatique franco-polonais)

Cet article pose les fondements d'un système automatique d'interprétation et de désambiguïsation des adjectifs (en vue de la traduction du français vers le polonais) dans des groupes nominaux simples (c'est-à-dire composés d'un nom et d'un adjectif) Il concerne tout particulièrement la sémantique des adjectifs, en fonction de leur relation avec les noms qu'ils décrivent. En effet, il s'agit de décrire et de prédire la compatibilité sémantique entre un nom et un adjectif, c'est-à-dire formuler l'ensemble de conditions qui permettent une interprétation correcte du sens d'un adjectif dans un groupe nominal. Cette approche aboutit à la construction d'un algorithme d'interprétation sémantique d'un adjectif dans un groupe nominal, et, dans un système de traduction automatique, d'une représentation intermédiaire relationnelle indépendante de la langue.

Les constructions verbo-nominales en français et en espéranto : un cas spécifique de « glissement phraséologique »

La phraséologie d’une langue « inventée » témoigne-t-elle du figement que l’on observe dans les langues « naturelles » ? Afin de répondre à cette question, nous comparons ici une catégorie particulière d’expressions en français et en espéranto : les constructions verbo-nominales (VN). Si les propriétés des VN sont largement connues pour le français (Gross 2005, Gledhill 2007), ce n’est pas le cas pour l’espéranto. Or, le cas unique de la lingvo internacia nous permet de regarder ces constructions d’un œil nouveau. Le lexique de l’espéranto vient majoritairement des langues romanes. Mais les constructions des langues « donatrices » ne sont pas toujours conservées (avoir besoin = bezoni, avoir soif = soifi), et les calques n’ont pas toujours la même distribution (poser / soulever une question = fari / levi / meti / starigi demandon). Ce genre de différence est imputable en partie à des facteurs stylistiques et structurels, notamment à la morphologie agglutinante de l’espéranto. Mais nous soulignons ici un troisième facteur – le « glissement phraséologique ». Ce terme réfère à spécialisation lexico-grammaticale (Halliday 1985, Halliday / Matthiessen 2004) que l’on peut observer d’abord dans une variété de langue, et puis ensuite dans l’ensemble du système. Or, il est particulièrement étonnant d’observer ce phénomène à l’œuvre en espéranto, une langue qui vit en principe dans l’anarchie stylistique la plus totale.