Τὰ Ὀλύμπια, Περὶ τῆς θαυμαστῆς Καλλιπατείρας. Les Jeux Olympiques ou l'incroyable histoire de Kallipateira (original) (raw)

Les inscriptions de Kallipolis d'Étolie

2006

Publication de 25 inscriptions nouvelles de Kallipolis d’Étolie, provenant presque toutes des fouilles françaises et grecques de 1977-1979. Sur une exèdre semi-circulaire probablement surmontée d’une statue équestre, étaient gravés 18 décrets honorifiques abrégés datant du iie s. av. J.-C., qui sont les premiers décrets émanant d’une cité étolienne trouvés en Étolie. L’étude de ces décrets conduit à examiner la façon dont la datation éponyme était indiquée chez les Kallipolitains, tantôt par un ou plusieurs archontes, tantôt par le seul secrétaire des archontes. Ces textes permettent d’autre part d’ébaucher le cercle géographique des relations d’une petite cité de Grèce Centrale. Ils amènent enfin à examiner le rapport entre Kallipolitas et Kallieus, deux ethniques qui coexistent pendant près de 80 ans, et ne doivent pas correspondre à une seule et même communauté politique : Kallipolitas désigne les citoyens de la cité, tandis que Kallieus serait un ethnique régional, désignant tout ou partie des communautés environnantes, et peut-être lié à l’un des districts de la confédération étolienne. Parmi les autres textes ici publiés, remarquable est un ex-voto dédié à la Nuit divinisée et à Artémis. L’étude se clôt par la liste récapitulative des 18 inscriptions de Kallion-Kallipolis antérieurement connues, et par la prosopographie des Kalliéens et Kallipolitains, qui compte 194 entrées.

Le rapt d'Oreithyia à Cales : un mythe national athénien 'revisité' en Campanie ?

2001

Le rapt d'Oreithyia à Cales : un mythe national athénien "revisité" en Campanie? Dans le catalogue des forces romaines avant la bataille de Cannes du huitième chant des Punica (v. 356-616), Silius Italicus évoque pour chacun des contingents leur région d'origine. Parmi les alliés campaniens de Rome apparaît ainsi Cales, la colonie latine de 334, pour laquelle le poète latin fournit un récit des origines mythiques de la ville (v. 511-514) qui constitue un unicum dans notre tradition littéraire 1 : "Une semblable ardeur anime les soldats Sidicins, qui sont fils de Cales. Le fondateur de leur cité, si l'on en croit la tradition, n'est pas un homme obscur : c'est Calaïs, que sa mère Orithyie, enlevée dans les airs par le changeant Borée, a nourri dans les grottes Gétiques" 2. Une seconde référence au pays des Sidicins, au chant XII, insiste à nouveau sur l'origine thrace de Cales, demeure d'Oreithyia 3. Ce mythe de fondation et la mention de la mère de l'oeciste nous éloignent de Rome et de l'Italie, car le rapt d'Oreithyia, la fille d'Erechthée, par le dieu du vent du Nord-Ouest Borée, a, depuis l'époque archaïque au moins, pour théâtre principal Athènes et la terre d'Attique. Ensuite l'action se déplace en Orient, vers la Thrace, patrie de Borée et des deux jumeaux ailés qui seront engendrés par le couple : Calaïs et Zétès, les futurs Argonautes 4. Le contexte originel du mythe, la datation relativement tardive (fin du Ier s. n. è.) de l'oeuvre de Silius, et surtout le fait qu'il s'agisse d'un unicum, expliquent sans doute le fait qu'on ait prêté peu d'attention jusqu'ici à ce témoignage. En effet, bien que la qualité du travail d'érudition géographique du poète soit généralement reconnue, l'identification de ses sources demeure difficile : pour le catalogue des troupes italiennes du chant VIII on a évoqué les noms de Caton, de Varron et de Pline 5 ; cependant, même lorsqu'il 1 Il existe une deuxième tradition chez Festus (Ep. 18) qui fait d'Auson, l'ancêtre éponyme des Ausoni-Aurunci, le fondateur de Cales.

DE L'INTUITION AU PALIMPSESTE. La Grèce fantasmée de Bourdelle

Bourdelle et l'Antique cat. exp. (Barbillon, Godeau, Simier, dir.), 2017

Cat. 9 Korè étrusque, VI e siècle av. J.-C. Véies (?) (Étrurie) Terre cuite moulée et peinte 17,6 × 5 × 2,4 cm Paris, musée Bourdelle Cat. 10 Protomé, V e siècle av. J.-C. Béotie (?) Terre cuite moulée et peinte 26,5 × 18 × 4 cm Paris, musée Bourdelle BOURDELLE_Mep PRINT2.indd 45 BOURDELLE_Mep PRINT2.indd 45

Jeux et athlètes olympiques dans le monde grec

2015

Lorsqu’on s’intéresse à l’origine des athlètes ou du sport, la toute première attestation semble nous être fournie au travers des trésors minoens. Leurs fresques révèlent qu’au milieu du II millénaire av. J.-C., les Minoens se plaisent à divers exercices, tels que la lutte ou l’acrobatie avec les taureaux. Malheureusement, aucune autre information à ce sujet ne nous est parvenue pour cette période, mais l’iconographie minoenne laisse supposer que des athlètes et des jeux sportifs existaient déjà à cette époque précoce dans le bassin Egéen. Les récits mythologiques plus tardifs mettent à plusieurs reprises en scène des héros grecs qui s’affrontent dans diverses compétitions. L’Illiade d’Homère, par exemple, offre un aperçu détaillé sur les jeux de la Grèce antique, avec le fameux épisode des funérailles de Patrocle. Ces jeux funéraires organisés par Achille pour honorer le défunt sont une source fondamentale sur les types de jeux et leurs déroulements. Mais qu’en est-il des participants ? Quand apparaissent les athlètes ? Par quoi se définissent-ils ? Quelle était leur place au sein de la société grecque ?

Olympiades de l'amnésie

1952

Nous n'épuiserons pas ici le thème consistant à démontrer que l'«indifférentisme» pompeux et vide face aux forces démesurées qui se déchaînent dans les guerres, a toujours été condamné et écarté avec décision par les marxistes de l'aile révolutionnaire, de Marx et Engels à Lénine et à la gauche du communisme italien et international.