Simon SARLIN, Le légitimisme en armes. Histoire d’une mobilisation internationale contre l’unité italienne. Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome-355, Roma, École française de Rome, 2013, 331 p. ISBN : 978-2-7283-0953-5. 30 euros (original) (raw)
Related papers
Les processus complexes de fabrication des « mémoires collectives » sont désormais éclairés par de nombreux travaux, qui mettent avant tout l'accent sur l'importance de la valorisation d'un imaginaire commun structurant les communautés. L'étude des « lieux de mémoire », notamment, se place explicitement dans la dimension de la construction des identités nationales. Ces « lieux », réels ou symboliques, contribuent en effet aux dynamiques de renforcement de la cohésion sociale, et se prolongent par des commémorations, des rituels civiques qui font vivre ces références à des événements passés considérés comme fondateurs pour le présent. Cette dimension de la mémoire, entendue ici dans le sens d'usage politique du passé, et le discours qui porte sur l'importance de l'établissement de « mémoires partagées », ne doit pourtant pas dissimuler la tension politique qui procède à la sélection des « récits » valorisés, et de leurs représentations dans l'espace public qui découle de ce choix politique. Ce processus actif de construction des mémoires, enjeu de négociation et parfois de conflits, est particulièrement apparent dans les cas de sortie de crise, à l'issue de moments historiques caractérisés par la prolifération de violences politiques.
Aim of the present essay is to track different epochs of hegemony in the history of the modern State. In the first chapter, a very peculiar although rarely studied aspect of Gramsci’s method is retrieved, i.e. the semantic expansion of all the terms denoting functions involved in the concrete working of hegemony. It will be shown that this expansion is necessary to understand the role played by the public « organisational » and « connective » functions taking place within the private sphere of the « civil society ». The second chapter introduces two (not entirely distinguishable) main phases of hegemony, represented, respectively, by the predominance of « mobilisation » and of « control ». The consequence of the trend from the first to the second phase is the gradual weakening of the separation between « public » and « private ». With regard to the government of the subaltern classes, this trend means that « control » becomes more important in relation to « mobilisation », and bourgeois power is pushed towards the experimentation of new forms of proximity – not merely repressive but ideological – to the masses of the subalterns.
Le comparatisme dans les facultés de droit italiennes à la veille de la Grande Guerre
Clio@Thémis 13, 2017
Should comparative methods be considered a classic tool for XIXe century Italian jurists ? Italian jurists were naturally open to comparative laws, mainly because of the country’s political situation. However, among the most significant changes that occurred in legal education at the turn of the 20th century were new teachings of modern comparative law. Indeed, legal methods went through a period of heated critical debate and comparative law started to be considered a very interesting field of study. This led to the development of new topics and the discovery of other legal traditions.