R - 2 Céphalée primaire de l’enfant : Étude observationnelle multicentrique en neuropédiatrie (original) (raw)

Lignes directrices sur la prise en charge en soins primaires des céphalées chez l’adulte

2015

Objectif Accroître l'utilisation d'approches éclairées par des données probantes pour diagnostiquer, investiguer et traiter en soins primaires les céphalées des patients. Qualité des données Une recherche documentaire exhaustive a été effectuée pour trouver des lignes directrices et des révisions systématiques publiées entre janvier 2000 et mai 2011. La grille d'évaluation de la qualité des recommandations pour la pratique clinique AGREE a servi à l'analyse critique des lignes directrices. Les 6 guides de pratique clinique de la plus grande qualité ont servi de base dans le processus d'adaptation. Message principal Un groupe d'élaboration multidisciplinaire de professionnels des soins primaires ont formulé 91 recommandations précises à l'aide d'un processus consensuel. Les recommandations portent sur le diagnostic, l'investigation et la prise en charge de la migraine, de la céphalée de tension, de la céphalée due à une surmédication et de la céphalée vasculaire de Horton. Conclusion Un guide de pratique clinique adapté au contexte des soins de santé au Canada a été produit en suivant un processus d'adaptation de lignes directrices dans le but d'aider les professionnels de toutes les disciplines des soins primaires à dispenser des soins éclairés par des données probantes aux patients souffrant de céphalées. This article is eligible for Mainpro-M1 credits. To earn credits, go to www.cfp.ca and click on the Mainpro link. Cet article donne droit à des crédits Mainpro-M1. Pour obtenir des crédits, allez à www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro. Cet article a fait l'objet d'une révision par des pairs.

Migraine et céphalées de l’enfant et de l’adolescent

2005

La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente chez l'enfant. La céphalée est bilatérale, les crises sont plus courtes que celles de l'adulte, le sommeil est souvent réparateur. Beaucoup d'enfants présentent des tableaux mixtes associant migraine et céphalée de tension (moins intenses et de résolution spontanée), ce qui peut désorienter le praticien peu familier avec les céphalées de l'enfant. La majorité des enfants arrive à distinguer le « petit mal de tête » de la « grosse crise » ; c'est sur cette dernière entité que doit porter l'analyse sémiologique pour caractériser la migraine. La céphalée est sévère et associée selon les cas à des nausées voire des vomissements, une phono-ou une photophobie. Des douleurs abdominales, des vertiges sont également souvent observés. Une pâleur inaugurale est très souvent retrouvée ; Les facteurs déclenchants (stimulation sensorielle, sport, hypoglycémie...) sont à distinguer de la cause de la migraine dont l'origine génétique et familiale est maintenant mieux connue. La migraine n'est pas une maladie psychologique même si souvent des facteurs déclenchants de nature psychologique (pression scolaire, amélioration en vacances, contrariété...) sont régulièrement retrouvés. Le stress scolaire souvent générateur de crise est fréquemment mal interprété par les enseignants et les parents. Beaucoup d'enfants présentant d'authentiques migraines reçoivent des diagnostics de « sinusite », « trouble de la réfraction de convergence ». L'ibuprofène doit être privilégié en traitement de crise et doit être donné précocement, les voies rectale ou nasale seront utilisées en cas d'échec de la voie orale. Les traitements de fond non pharmacologiques (apprentissage de la relaxation, de l'auto hypnose...) doivent être privilégiés.

L’essor de la neuropsychologie de l’enfant

Revue Neurologique, 2008

La neuropsychologie de l'enfant s'est considérablement développée au cours des trente dernières années et correspond aujourd'hui à un champ d'intervention et de recherche de plus en plus vaste et dynamique. Les enfants peuvent présenter des troubles neuropsychologiques acquis ou « d'apprentissage » mais dans tous les cas l'analyse neuropsychologique nécessite de prendre en compte l'inscription de ces troubles dans une trajectoire développementale en se référant aux processus de maturation et de plasticité cérébrales. La neuropsychologie de l'enfant trouve ainsi sa spécificité en tant que « neuropsychologie du développement » de même qu'elle implique un double contexte « santé et éducation ». Afin d'illustrer cette évolution et mieux en comprendre les objectifs et les enjeux, nous avons choisi de nous référer à deux modèles-les épilepsies infantiles et la dyslexie de développement-particulièrement représentatifs de l'essor de la neuropsychologie de l'enfant.

Tumeurs cérébrales de l’enfant : morbidité et suivi à l’âge adulte

Neurochirurgie, 2008

This chapter presents guidelines for the follow-up of children with brain tumors, whether benign or malignant, in their transition to adulthood. The consequences of their disease and its treatment overlap greatly. The complications and long-term follow-up are detailed based on the specialists involved.

Neuropathies périphériques révélatrices de maladies métaboliques chez l’enfant

Les neuropathies périphériques sont une complication fréquente de certaines maladies métaboliques et en sont parfois révélatrices : maladies mitochondriales, lysosomales, peroxysomales, déficit de l’oxydation des acides gras, trouble de la glycosylation. L’électroneuromyographie offre une contribution unique au diagnostic en caractérisant l’atteinte polyneuropathique axonale, démyélinisante ou mixte et son aspect évolutif. Une maladie métabolique doit être recherchée devant toute polyneuropathie infantile ou juvénile débutante isolée ou associée à des signes neurologiques ou extra-neurologiques. Devant une polyneuropathie isolée en particulier axonale, l’identification génétique reste difficile et l’étude biochimique comprend un dosage des lactates et pyruvates, des acides gras à très longue chaine, des acides phytanique et pristanique, un profil des acylcarnitines, une chromatographie des acides organiques dans les urines, un profil lipidique et de le dosage de la vitamine E. Le do...

Enfant et écrans de 0 à 2 ans à travers le suivi de cohorte Elfe

Culture études, 2019

Les avis successifs de l'Académie des sciences (2013) et des Académies de médecine, de science et de technologie (2019) déconseillent l'exposition des enfants de moins de 2 ans aux écrans, notamment ceux face auxquels les enfants sont passifs-comme celui de la télévision-, la surexposition favorisant le développement de certaines pathologies (sédentarité, obésité, etc.). Le suivi de la cohorte Elfe constituée d'un panel de 18 000 enfants nés en 2011 permet de décrire, à l'échelle nationale, l'équipement des foyers en écrans et la fréquence d'exposition ou de contacts des enfants avec les différents écrans, passifs ou interactifs, au cours des deux premières années de leur vie. Les écrans sont largement présents dans leur quotidien : la quasitotalité des foyers sont équipés d'ordinateur, de téléviseur, de téléphone portable et d'une connexion internet. Pourtant, les attitudes face aux écrans divergent nettement, ce qui témoigne de normes éducatives variablement appropriées selon les milieux sociaux : à 2 ans, 9 % des enfants n'en consomment aucun, tandis que 4 % d'entre eux en consomment quotidiennement 3 ou 4 (télévision, ordinateur ou tablette, smartphone et jeux vidéo). De tous les écrans, le plus familier est celui de la télévision : les enfants de 2 ans sont 87 % à la regarder, dont 68 % quotidiennement, et ils lui consacrent en moyenne 6 heures et 50 minutes hebdomadaires. Par ailleurs, c'est l'écran qui entre dans le quotidien des enfants le plus précocement : la majorité des enfants commencent à la regarder vers 15 mois. La fréquence de l'audience télévisée des enfants de 2 ans varie par ailleurs selon le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle des parents, le niveau de revenu du ménage, la taille de la fratrie mais aussi l'âge des parents. * Respectivement statisticienne et chargée d'études au Département des études, de la prospective et des statistiques, ministère de la Culture.

Profil étiologique des surdités neurosensorielle sévère et profonde de l'enfant dans la région du centre-nord du Maroc

Pan African Medical Journal, 2014

Introduction: Le diagnostic d'une surdité profonde est possible dès les premiers jours de vie. Or, le développement du langage et l'intégration scolaire et professionnelle ne sont pas possible que si la surdité est prise en charge précocement. L'établissement d'un diagnostc étiologique a des implications pronostiques et thérapeutiques. Méthodes: C'est une étude rétrospective allant de Juin 2009 au mois de Janvier 2012 ayant recensé 250 cas d'enfants porteurs d'une surdité sévère et profonde. Résultats: La moyenne d'âge au moment de l'annonce du diagnostic est de 3.7 ans. Les étiologies prédominantes sont les surdités génétiques dans 35.6 % suivies des surdités acquises dans 30.8% des cas. Dans 34.4 % des cas aucune étiologie n'a pu être retrouvée. Conclusion: Cette étude met en évidence la prédominance éventuelle de causes génétiques de la surdité neurosensorielle de l'enfant au Maroc, et souligne la nécessité d'améliorer les politiques de prévention des maladies infectieuses et de dépistage de la surdité néonatale. Cependant, des analyses moléculaires plus ciblées et la réalisation d'un scanner des rochers systématiques sont nécessaires pour évaluer plus précisément la contribution des étiologies génétiques.