L’humour chez les compagnons sur les chantiers des travaux publics (original) (raw)
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Les défenses viriles sur les chantiers des travaux publics
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Les défenses viriles sur les chantiers des travaux publics L'organisme professionnel de la prévention du bâtiment et des travaux publics (ou OPPBTP) est un organisme français qui a pour mission de sensibiliser les professionnels à la prévention les accidents du travail et les maladies professionnelles et de réfléchir sur les conditions de travail dans le secteur du bâtiment et des travaux publiques. À la suite de l'étude menée par l'OPPBTP sur plus que 310 cas qui atteste l'existence d'un lien entre la prévention et la performance économique des entreprises du bâtiment, la chaire prévention et performance vit le jour en fin de l'année 2020. Cette chaire a pour objectif de penser et de comprendre la relation entre la prévention et la performance dans une équipe pluridisciplinaire. Cette chaire se situe à CentraleSupélec et comporte trois axes: Axe1 : Comprendre le lien entre la prévention et la performance ; Axe 2 : Proposer un jeu d'entreprise pour expérimenter ce lien ; Axe 3 : Mesurer les liens entre la prévention et la performance à travers des indicateurs. La chaire prévention et performance a mis en place des partenariats pour réaliser ces travaux. Parmi ses partenaires, trois grands groupes d'entreprises du bâtiment, la fondation CentraleSupelec mais aussi l'UTRPP comme partenaire académique. Deux thèses sont lancées : une en économie à CentraleSupelec et la mienne en psychologie à l'Université Sorbonne Paris Nord. Ma thèse a débuté en février 2020 sous la direction de Pascale Molinier et l'encadrement de Christian Michelot, enseignant à CentraleSupelec et co-directeur de la chaire. Durant ces trois années, je suis amenée à travailler sur l'axe 1, autrement dit à comprendre et à cerner la prévention, la performance et les liens entre eux d'un point de vue psychodynamique.
Humour et « drôle de guerre » : le rire au front
Matériaux pour l histoire de notre temps, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour La contemporaine. Distribution électronique Cairn.info pour La contemporaine. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-materiaux-pour-l-histoire-de-notre-temps-2016-1-page-41.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Des « humours » du discours publicitaire
Questions de communication, 2006
Très prisé par la publicité actuelle, l'humour s'avère un moyen privilégié de tenter de persuader plus facilement les destinataires potentiels. Il consiste en un procédé énonciatif, producteur d'une anomalie, se manifestant en dehors des normes linguistico-communicatives, logiques ou sociales qui, pour être pris en considération, doit susciter plaisir et connivence chez le récepteur prédisposé au sérieux et au bon sens et contraint par la réalité. Saisi dans ses trois fonctions-ludique, cynique et critique-, l'humour se localise sur une échelle allant respectivement du jeu innocent et gratuit jusqu'à la provocation exclusivement destructrice et à la critique accusatrice qui essaie, pour un bref instant, de construire un monde moins imparfait. Mots clés.-Publicité, humour, ludisme, cynisme, critique.
Le rire dans l’entretien sociologique
2010
Le rire dans l'entretien sociologique trop souvent, le sociologue a tendance a poser negligemment deux parentheses autour du mot « rire » lors de la retranscription de ses entretiens. Pourtant l'apparente banalite de cette « decharge emotionnelle » (Freud 1931), ne peut qu'interroger la curiosite du sociologue. Je chercherai consequemment dans cet article a reevaluer la place et la fonction du rire dans la situation d'entretien sociologique. Les references que j'emploierai sont issues de differentes disciplines, de la psychologie avec Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient de Sigmund Freud (1931), de l'histoire grâce a l'apport de deux articles de Jacques Legoff (1993), de la philosophie (Bergson 1959) et bien sur des sciences sociales (Dericke 2006). Afin de dresser les contours de cette etude, je debuterai par une approche methodologique de ce que j'appelle-rai l'entretien ludique, une methode d'entretien par le jeu. Puis...
Humour & "drôle de guerre" : le rire au front
A quel point la “drôle de guerre” de 1939-1940 fut-elle... drôle ? L’humour et le rire furent en effet des armes de choix pour les combattants français afin de vaincre l’ennui et le “cafard”, au cours de cette “guerre des nerfs”. Les journaux du front, descendants des journaux de tranchées de 1914-1918, rédigés par les combattants eux-mêmes, semblent alors fournir des éléments de réponse sur l’humour en guerre.
ELFe XX-XXI
Et chacun de ces auteurs a un rapport avec la question de la nourriture, et un rapport amusé, humoristique souvent, à cette réalité culturelle. Mais avant d'entrer en matière et de passer aux nourritures chez l'un et l'autre de ces deux auteurs, j'aimerais, de façon un peu plus générale, poser la question du genre littéraire. Je vais commencer avec deux livres, Cul-in-air de Manganaro et Mother, de Luc Lang : la question du genre se pose pour ces deux livres. Cul-in-air est d'une part un livre de recettes, un livre qui n'a en principe rien de fictif : il n'y a rien de moins fictif qu'un livre de recettes. Un livre de recettes, ça sert à passer tout de suite du texte, de façon transparente, vers l'objet cuisiné dont il indique la flèche. Donc ça a l'air de, c'est un livre de recettes, un livre transitif, mais en même temps, ça n'a pas du tout l'air d'un livre de recettes : lorsqu'on lit, c'est factuel, il y a des recettes, mais en même temps, c'est autre chose, ça paraît chez P.O.L., un éditeur littéraire, alors c'est quoi le genre de Cul-in-air ? Jean-Luc Manganaro : C'est un livre tous genres : comme il y a un faitout, Cul in air est un livre tous genres, et surtout c'est sans genre. Je joue beaucoup avec la syntaxe, la grammaire, les adjectifs, c'est un roman très discontinu, peut-être dans la lignée de Boccace, c'est une série de situations culinaires dans le double sens du mot, c'est un livre polisson, ce n'est pas un livre sexuel, c'est plutôt sensuel mais pas sexuel. Bon, il y a aussi des situations qui ponctuent à peu près cent cinquante recettes, dont la plupart sont originales, dans le sens où je les ai faites, je les ai réalisées. Mais je voulais aussi chercher deux chemins qui sont différents : d'une part enlever cette maestria que les hommes s'arrogent dans la cuisine, comme un fait tout à fait antidémocratique, et donc au fond proposer une cuisine qui serait extrêmement démocratique dans ses achats, dans ses emplettes, dans ses produits, et surtout la recomposition constante, jour après jour, de ce que j'appelle le reste, le résidu. Comment traiter le résidu, le reste, tout ce qui reste, pour ne pas gaspiller la nourriture. Donc il y a des tas de solutions où effectivement l'art d'accommoder est finalement plus important que l'art de faire, même si ça marche ensemble. Mais L'humour passe à table Elfe XX-XXI, 7 | 2019