Écrire et Réécrire : l'intergénéricité et l'intertextualité dans Paradis blues de Shenaz Patel (original) (raw)
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De l'intertextualité à la récriture
Cahiers de Narratologie, 2006
Ce document a été généré automatiquement le 30 avril 2019. Cahiers de Narratologie-Analyse et théorie narratives est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.
Une analyse de l’intertextualité dans Paul a un travail d’été par Michel Rabagliati
The Arbutus Review, 2015
Cet article étudie les références implicites et explicites au Petit Prince qui figurent dans Paul a un travail d'été de Michel Rabagliati. La différence entre le comportement des enfants et celui des adultes autour d'eux qui suscite le découragement, de même que les thèmes de la transformation grâce à l'amitié et du sens des responsabilités, sont traités en des termes provenant du texte de Saint-Exupéry. Les références au thème d'un adolescent qui mature à travers la vie permettent au public de Rabagliati de se retrouver dans sa bande dessinée, car les expériences de Paul résonnent avec celles des lecteurs. * Je tiens à remercier mon professeur et mon mentor, Mme. Hélène Cazes qui est une source d'encouragements et des conseils sans fin. De plus, je tiens à remercier ma famille d'avoir toujours été en faveur de mes objectifs
Poétique de l'intertextualité dans les romans de Jacques Poulin
Cuadernos de Investigación Filológica, 2004
RESUMEN: Este artículo propone un análisis de la intertextualidad y autointertextualidad en las novelas del escritor quebequense Jacques Poulin. Se aborda este tema en concreto por su riqueza y su funcionalidad, dado que, por un lado, cada novela de Poulin es prácticamente un intertexto recurrente de las demás, y, por otro, todas ellas forman un entramado indisoluble. De modo que cada texto colabora desde su propio ángulo o perspectiva a la exploración gnoseológica y existencial de la realidad que pone en práctica la escritura de Poulin. RESUMÉ: Cet article propose une analyse de l'intertextualité et de l'autointertextualité dans les romans de l'écrivain québécois Jacques Poulin. C'est la richesse et la fonctionnalité de ce sujet qui motive son choix par l'auteur de l'article, car, d'un côté, chaque roman de Poulin est un intertexte récurrent des autres romans et, de l'autre, ils forment tous un réseau indissoluble. De façon que chaque texte collabore, d'après son point de vue particulier, à l'exploration gnoséologique et existentielle de la réalité que l'écriture de Poulin met en pratique.
En janvier 2014 était publié En finir avec Eddy Bellegueule 1 d'Édouard Louis. Ce premier roman, qui raconte à la première personne la vie d'un jeune garçon gay issue d'une famille ouvrière habitant un village de la Somme, de sa petite enfance jusqu'à sa fuite vers la ville et les débuts d'une vie nouvelle d'intellectuel, a d'abord été reçu comme un document. Édouard Louis, déjà directeur d'un livre collectif sur l'oeuvre de Pierre Bourdieu 2 , se glisserait dans les pas de Didier Eribon (à qui le livre est dédié), lui-même auteur de Retour à Reims 3 , pour livrer une analyse de type sociologique à partir de sa trajectoire personnelle de jeune homme gay et transfuge de classe.
De l'intertextualité au transmédial : pratiques de réécriture autour de "Romanzo criminale
2011
Tout en se presentant comme la relecture d’un fait divers de l’histoire italienne recente, Romanzo Criminale est un recit qui se deploie par le biais de differents medias : un livre, un film, une serie televisee, ainsi qu’un certain nombre de produits derives. On trouve egalement, dans les espaces en ligne Internet, des declinaisons de ces produits generees par les utilisateurs eux-memes. Les pratiques de transformation ou de remix mises en œuvre par ces derniers, les hommages et autres parodies dilatent l’univers de depart en proposant des lectures alternatives au sein de communautes differentes. La presente etude explore les modalites qui s’offrent au chercheur pour une analyse de ce phenomene : si, dans un premier temps, la notion d’intertextualite peut etre employee comme outil heuristique, la presence de veritables usages requiert le depassement de la perspective narratologique et la construction d’une methodologie de recherche adaptee au contexte contemporain. Afin de rendre c...
2015
En janvier 2014 etait publie En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis. Ce premier roman, qui raconte a la premiere personne la vie d'un jeune garcon gay issue d'une famille ouvriere habitant un village de la Somme, de sa petite enfance jusqu'a sa fuite vers la ville et les debuts d'une vie nouvelle d'intellectuel, a d'abord ete recu comme un document. Edouard Louis, deja directeur d'un livre collectif sur l'oeuvre de Pierre Bourdieu , se glisserait dans les pas de Didier Eribon (a qui le livre est dedie), lui-meme auteur de Retour a Reims, pour livrer une analyse de type sociologique a partir de sa trajectoire personnelle de jeune homme gay et transfuge de classe. Pourtant, le livre d'Edouard Louis semble operer un double geste. Il se presente d'abord explicitement comme un « roman », et la mention figure juste en dessous du titre sur la page de couverture du livre. Aucune reference precise, aucune note en bas de page, comme chez Did...
C’est dans une notoriété encore toute relative que sont fêtés cette année les 150 ans de la naissance de Lou Andreas-Salomé (1861-1937). Pendant plusieurs décennies, la critique s’est contentée de mettre en valeur la si fascinante image d’une femme libre ayant fréquenté les hauts lieux de la modernité européenne, quand ce n’était pas la muse d’auteurs ou de personnalités plus prestigieuses. Longtemps, et au mieux, son identité d’écrivain est restée au second plan. Or, Lou Andreas-Salomé a écrit une dizaine de textes romanesques, principalement entre 1885 et 1911. L’Europe littéraire était alors en pleine ébullition, à la recherche de nouvelles expressions esthétiques. Si ses travaux ont suscité ces dernières années un élan nouveau, visant à sortir son œuvre d’une plate approche biographique, un ouvrage consacrée exclusivement à l’un de ses textes littéraires, en l’occurrence Im Zwischenland, faisait encore défaut. Comment en ces temps de profondes mutations, Lou aborde-t-elle la notion d’altérité ? Quels prolongements la poétique immanente du texte permet-elle de dessiner en regard des entre-deux linguistiques et culturels du monde actuel ? L’analyse de Im Zwischenland (1902) proposée par cet ouvrage fait pleine lumière sur la polysémie du titre du recueil, avec en arrière-fond les débats et les enjeux esthétiques de l’Europe au tournant du siècle.
UNE POETIQUE DE L’INTERTEXTUALITE : RADUAN NASSAR ou la littérature comme écriture infinie
L’oeuvre de l’écrivain brésilien Raduan Nassar se constitue par l’emprunt massif et clair d’autres textes, ce qui démontre, comme le signale Gérard Genette, une volonté d’être intertextuel, dans le dessein d'expérimenter plutôt que de produire une rupture avec ces autres textes. Cette thèse prétend ainsi discerner une poétique de l’intertextualité afin d’élaborer une réflexion-expérimentation sur sa création-composition littéraire en articulant trois notions entremêlées : contexte, intertexte et texte. Le travail de l’écrivain – l’écriture – dans la modernité, et celui de Nassar en fait partie, est la construction d’une histoire du présent qui, par une responsabilité éthique, un geste – tragique –, demande des recommencements infinis.
Critique et traducteur -- la passion du "tout" et de l'"entre"
Journée d'étude "French Theory au Japon", 2016
Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et du Livre à venir n'était à aucun moment universitaire ni philosophe ni chercheur spécialiste de Mallarmé ou de Kafka ou de quoi que ce soit. C'était un critique qui contribuait à des revues. On sait qu'il a commencé sa carrière en collaborant avec certains journaux et revues d'extrême droite. Même s'il est devenu auteur de plusieurs livres dont quelques romans et récits, la plupart de ces écrits avaient d'abord paru dans des journaux et des revues, Journal des débats, L'Arche, Les Temps modernes, NRF et Critique, entre autres. On nous objectera peut-être qu'il tenait quand même à la forme livre et qu'il n'a pas cessé de publier des livres jusqu'aux années quatre-vingt dix. Cependant, comme nous allons le montrer dans ce qui suit, la passion de la revue chez Blanchot ainsi que son choix de la critique ne contredisent pas la forme de livre qu'il adopte à partir de L'Attente l'oubli (1962), en passant par L'Entretien infini (1969), jusqu'aux deux livres de fragments. Posons tout d'abord cette simple question : qu'est-ce que la critique, ou qui est le critique pour Blanchot ? Sur cette activité qui serait née, selon Albert Thibaudet, au XIXe siècle avec Sainte-Beuve -- à la différence du Japon où elle n'aurait été établie qu'au début du XXe siècle avec Hideo Kobayashi -- , de nombreux critiques avaient discuté et l'avait définie de façon positive. À l'époque où Blanchot a commencé sa carrière de critique, il y avait déjà des critiques qui se montraient actifs, tels que Valéry, Rivière, Gide, Paulhan, et un peu plus tard, Poulet et Barthes. Si Blanchot a choisi cette profession d'écrire sur les oeuvres des autres, que pensait-il de cette activité ? Est-ce qu'il était content, voire fier, de cette profession ?