Indexicalité et horizon chez Husserl (original) (raw)
Related papers
Recension philosophique du livre de Pierre-Jean Renaudie, Husserl et les catégories, Langage, Pensée et Perception, Paris, Vrin, 2015, sur l'Oeil de Minerve.
Perception et conflits fondateurs chez Husserl
Revue "Implications Philosophiques", en ligne : http://www.implications-philosophiques.org/implications-de-la-perception/perception-et-conflits-fondateurs-chez-husserl-1/, 2011
Pour Husserl, l’objet de la perception est donné comme existant réellement. Néanmoins, les leurres, les apparitions d’images et l’apparence esthétique s’éloignent de la norme de la donation perceptive et mettent au défi la prétention à la vérité de la perception. Toute irréalité se donne sur un fond conflictuel par rapport à la conscience perceptive. Bien qu’apparaissant sur un fond perceptif positionnel, les fictions perceptives peuvent s’enchaîner et former des unités synthétiques d’expérience. L’examen des modalités de donation de l’irréalité nous a permis d’éclairer les critères de l’évidence perceptive par rapport à la conscience perceptive.
Husserl pour les philosophes analytiques
Philosophiques, 2000
There is a lot of misunderstanding and ignorance about Husserl’s philosophy among analytic philosophers. The present paper attempts to help correct that situation. It begins with some quotations of Husserl written around 1890, which clearly establish that he arrived at the distinction between sense and reference with independence from Frege. Then follows a brief survey of the most important themes of Husserl’s Logical Investigations, emphazising those that are of special interest to analytic philosophers. The paper concludes by mentioning other interesting issues treated in later Husserlian writings, including his valuable conferences on ancient and modern logic from 1908-1909.
2020
La tentative de Husserl consiste à nous sortir du monde par réductions successives mais jusqu’à un certain point, un point où nous sommes toujours au monde, à la lisière du monde, un point au-delà duquel, selon lui, on sort de la science, ce qu’il ne veut surtout pas faire, ce qu’il ne croit pas avoir fait. Pour faire de la science, quelle qu’elle soit, il faut partir de quelque chose – elle ne part pas de rien – et, qui plus est, ce quelque chose dont elle part doit être visible de tous, doit être un phénomène commun. Le bout du monde pour Husserl se réduit à deux choses : la conscience pure et l’intuition pure originairement donnante. La question suivante, ultime, métaphysique, serait celle de la généalogie de ces deux choses-là. Qu’est-ce que la conscience pure et d’où vient-elle ? Qu’est-ce que l’intuition pure et d’où vient-elle ? Sommes-nous plus avancés ? La question métaphysique est vite réglée par l’invention de Dieu. (Cet article est un extrait, légèrement modifié, de mon livre "Le phénomène religieux".)
Husserl et la question de la réflexion
à l'intuition, ou saisis dans l'immanence ; c'est donc à elle qu'il revient de fournir les gages de cette transparence à soi de la conscience qui doit légitimer la description phénoménologique, et c'est encore sur elle que reposera la distinction capitale des Idées directrices entre les deux sens fondamentaux et irréductibles de l'être, l'« être comme conscience » et l'« être comme réalité ».
conférence du 13 fev 2014 au Lycée Marie-Curie de Versailles, formation des professeurs de philosophie. Cycle sur la perception.
Philosophie, 2006
Esquisse d'une perspective non transcendantale au coeur du projet phénoménologique Donner comme essentielle à la philosophie une définition de l'intelligence qui la ferme sur soi, c'est peut-être lui assurer une sorte de transparence et comme une atmosphère protégée, mais c'est peut-être aussi renoncer à ce qui est 1 1 .
Horizon et arrière-plan dans le champ de l'audible. Réflexion à partir d'une remarque de Husserl
L’auteur s’intéresse aux problèmes d’arrimage entre la notion d’horizon et la conception des champs de perception sensible où intervient la notion d’arrière-plan. Arrière-plan et horizon chez Husserl sont intriqués, mais également l’objet d’une distinction qui doit être soulignée. Relevant quelques significations de « horizon » chez Husserl, l’auteur expose le problème de la structure horizontale des champs de perception sensible chez Husserl qui sont envisagés selon différentes perspectives qui ne sont pas parfaitement coordonnées, mais qui restent complémentaires et donc fournissent un ensemble de ressources qui permettent à Husserl des analyses étonnantes. L’auteur déplie une observation husserlienne comparative de la phénoménalisation d’objets simultanés dans les champs du visible et de l’audible. À partir de cette analyse, il défend la possibilité de laisser tomber l’affirmation de l’originarité de la structure arrière-plan/avant-plan pour la saisie phénoménologique du champ de l’audible. Il propose enfin une perspective sur la question du pouvoir subjectif participant à l’ouverture de l’horizon de l’audible une fois devenu impertinente l’analogie entre cette disposition et celle proprement spontanée et libre de la focalisation dans le cadre de la structure arrière-plan/avant-plan du champ du visible.
Husserl et la psychologie scientifique
Expliciter, 1998
Voici la suite du feuilleton comme promis, le premier épisode étant paru dans numéro précédent, avec le tableau synoptique de la période 1874-1913 en page 27 qui peut encore vous être utile dans cette série de textes. Je l'ai écrit dans un style un peu plus académique que le précédent, dans le sens où j'ai cherché à noter dans le détail toutes les dates qui servent de repères, ainsi que les références utilisées, dans la mesure où ce que j'avance dans un texte de format historique doit bien être référencé à des sources qui rendent compte de la manière dont est fondé ce que j'avance. Dans le cas des sources de seconde main (biographes par exemples) cela me conduit à répéter ce qui a été déjà établi par d'autres et je leur en laisse la responsabilité, tout utilisant ces informations dans une interprétation qui est la mienne. Dans le cas des sources directes, comme les extraits des correspondances, des journaux intimes, des textes publiés ou des manuscrits non publiés édités à titre posthume, ce que je cherche là encore c'est à les mettre en scènes de manière à avancer une interprétation nouvelle.
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