LE MARIAGE CHEZ LES BAKWA LUNTU LUBA DU KASAI (original) (raw)
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LE RITE DU MARIAGE DANS LA SOCIETE DE KEI EN INDONESIE ORIENTALE
Observé comme un cas exemplaire de rituel systématique, le mariage est parmi les rites de passage classique, celui qui suscite probablement le plus de transformations sujettes à la création, voire à l'invention de nouvelles formes rituelles. Traditionnellement amorcé par l'annonce de fiançailles, le cycle du mariage atteint son point culminant avec la noce. Entre la décision du mariage et sa réalisation, il faut veiller à plusieurs préparatifs. Comme le souligne Martin Segalen, « le mariage commence bien avant le mariage » (Segalen, 1998 : 104). Les anthropologues ont étudié deux des points de vue très populaires du mariage : des interdits de mariages et la dimension économique du mariage. Mais aussi, le mariage possède aussi une dimension de l'action ou une dimension rituelle. Chaque étape de mariage comprend plusieurs actions de rites. On peut commencer quand le jeune homme rencontre une jeune fille. Ils décident se marier. Ils font le rite du mariage. Ensuite, le mariage est l'une des étapes qui marquent le moment où s'ouvre une nouvelle porte. Les mariés quittent leur famille d'origine pour créer la leur et entrent ensemble dans une définition de vie à deux. Dans une société traditionnelle ou dans une société moderne qui est de plus en plus individualisée, on pense toujours qu'un mariage doit passer un rite. Autrement dit, au-delà de la loi et de l'officialisation d'une histoire d'amour, de nombreux couples éprouvent le besoin de poser certaines actions pour se sentir et se montrer mariés. Il existe les actions associées au mariage. Certaines de ces actions ont un sens religieux, d'autres sont purement laïques. Beaucoup viennent de coutumes locales et ont été transformées par le temps ou maintenues intactes au fil des générations. Une famille peut avoir ses propres traditions, transmises aux enfants qui souhaitent en être garants. Dans le brassage des cultures souvent provoqué par le mariage, il est plus que jamais nécessaire de choisir les contours de son engagement. Dans ce travail, je n'essaie pas d'expliquer ni les interdictions ni les transferts de biens matrimoniaux, ni l'aspect judiciaire du mariage mais les actions du mariage. Dans les années soixante-dix, le sociologue J. Cazeneuve, dans son livre : Sociologie du rite (1971) donne une définition du rite: « Le rite est une action qui est suivie de conséquences réelles ». Cette définition est minimaliste. Mais en général, on sait qu'un rite est une action qui se répète selon des règles invariables. Le rituel est une action complexe dans laquelle les paroles, les chants, les gestes, le maître et les participants s'unissent dans une même action. Ainsi, le rite n'est pas une méditation passive, mais une méditation active, parce que le rite n'est pas seulement une prière personnelle, mais c'est une série d'actions, qui sont régulières et ciblées. Le rite du mariage donc est un ensemble d'actions pour déclarer l'union entre les personnes : entre deux personnes qui se marient ou entre les deux familles. D'une manière général, un rite est important pour ceux qui le pratiquent. Un rite n'est pas seulement une collection d'actes, mais une série d'actions ayant du sens pour ceux qui le
ORDRE ET DESORDRE DU MARIAGE : L’EXPANSION DU « RAPT » DE LA NOUVELLE MARIEE A BAMAKO
Le mariage est la célébration de l'harmonie. Il aboutit à la mise en place d'un ordre social voulu. Il est l'ordre. L'article 280 du code des personnes et de la famille définit le mariage comme: « un actepublic, par lequel un homme et une femme, consentent d'établir entre eux une union légale… ». Le célèbre couple malien Amadou et Mariam chante: « le dimanche à Bamako, c'est le jour des mariages ». Nous convenons avec ces artistes que le jour du mariage est en principe un moment de grande joie à Bamako comme partout ailleurs au Mali.
LA CONCEPTION DU MARIAGE AFRICAIN : UNE LECTURE DE RIWAN OU LE CHEMIN DE SABLE PAR KEN BUGUL
International Journal of Humanities and Cultural Studies, 2022
This paper analyzes the various socio-cultural practices and experiences relating to marriage with a critical view of polygamy, as seen in some traditional Senegalese societies. The study employed the framework of feminism. A critical reading of the selected novel-Riwan ou le Chemin de sable par Ken Bugul was done. Existing literature, interview with the author was reviewed using. an inventory of discourse and structure in novels upholding polygamy, on one hand, denouncing patriarchy on the other hand. The results revealed that though, the author tries to present an angelic image of polygamy and virginity being held in high esteem, the underlying messages stigmatizing arranged and early marriages, Marriage which was established by God as a means of bringing comfort to the couple has now become a source of woe to many traditional African societies. Manners failed in achieving the aim for which it was established. In many African cultures, marriage has become a source of trauma for many women due to the patriarchal system practiced by many cultures. The female author surprisingly presents a positive image of polygamy by saying that it should not be a dreaded relationship but that enlightened women folks should reconsider their stand.
Le haik ahouli des femmes mozabites marq
50 1. Mot arabe entré dans la langue française en 1830, année de la conquête de l'Algérie par la France. 2. Voir son ouvrage classique Le harem et les cousins, où le terme harem a été ajouté dans le titre à la demande de l'éditeur, alors qu'il n'en est jamais question dans le livre. germaine tillion, Le harem et les cousins, Paris, seuil, 1966. 3. Camille lacoste-Dujardin, Des mères contre les femmes. Maternité et patriarcat au Maghreb, Paris, la Découverte, 1985. 4. Jean Pommerol, Une femme chez les Sahariennes (entre Laghouat et In-Salah), Paris, Flammarion, 1900. 5. Amélie-Marie goichon, La vie féminine au Mzab, étude de sociologie musulmane, Paris, librairie orientaliste Paul geuthner, 1927. la femme maghrébine prisonnière sous son haïk 1 lui cachant le visage est un vieux poncif de la littérature coloniale. Cette figure de la claustration féminine par l'islam a fasciné les ethnologues des xix e et xx e siècles. leur attention s'est généralement portée sur l'extrême sévérité dans laquelle les filles sont élevées dans les sociétés du Maghreb, le rejet dont elles font l'objet dès la naissance, leur isole-ment du monde masculin, les limites drastiques à leur liberté de mouvement et d'action. l'opinion majoritaire occidentale veut que les musulmanes soient les victimes des hommes exerçant leur supré-matie sur elles. Deux femmes en particulier marqueront leur temps : germaine tillion 2 pour les sociétés berbères et un peu plus tard Camille lacoste-Dujardin pour les Kabyles 3. la grande ethnologue germaine tillion qualifiait de fait le voile musulman de régression et d'aliénation. Même Camille lacoste-Dujardin, qui tente de décons-truire ses propres clichés, ne voit dans les arrangements sociaux que des mesures en faveur des hommes contre les femmes. elle avait pourtant émis une théorie sociale révolutionnaire en accusant les mères d'être le moteur de la domination masculine sur les femmes et en mettant en évidence des contre-pouvoirs féminins. Malgré cela, sa description de la vie quotidienne des femmes d'Afrique du nord reste caricaturale. Une Maghrébine focalise particulièrement l'attention des ethno-logues, concentrant sur elle toute la supposée infériorité sociale des musulmanes : la Mozabite, c'est-à-dire l'habitante du Mzab, de confession ibadite. Celle-ci a fini par incarner la sévérité avec laquelle la femme musulmane est socialement contrainte. elle passe pour être la plus entravée des musulmanes. l'une des premières Françaises à tenter d'établir un contact direct avec les femmes du Mzab est Jean Pommerol (pseudonyme de lucie guénot), femme de lettres et aventurière 4 , au début du siècle dernier. Puis en 1927, l'his-torienne Amélie-Marie goichon sera pionnière dans l'étude des femmes mozabites. elle parvient à dépasser certaines idées reçues en réalisant des terrains ethnographiques en immersion 5. Plus récem-ment, des travaux universitaires ont été réalisés par deux cher-le haïk (ahouli) des femmes mozabites, marqueur de l'exception ibadite en algérie agnès de féo Horizons Maghrébins-le droit à la mémoire, n° 76/2017, 33 e année, p. 50-58.
COMMENT CONNAITRE LA VOLONTE DE DIEU DANS LE MARIAGE
Posted by: HonoreRoseDahouetMinistries on: août 4, 2011 1. la personne est-elle chrétienne née de nouveau ? 2. a t-elle-témoigné devant moi ou quelqu'un d'autre quand et comment elle a donné sa vie à Jésus Christ ? 3. son témoignage et son comportement quotidien démontrent-ils qu'il est ou qu'elle est convertie ? 4. s'intéresse -t-il(elle) aux valeurs spirituelles telles que la prière, la méditation et les enseignements bibliques ? 5. fréquente-il(elle)une bonne église ou Jésus Christ est Seigneur et la Bible est confessée comme la parole de Dieu ? 6. a -i-il(elle)renoncé au monde aux religions non chrétiennes, aux pratiques mysticisme ? 7. ai-je prie le temps dans la prière avant de demander ou accepter sa main ? 8. est ce que je me sens en paix lorsque je prie pour lui ou elle ? 9. pendant que je prie, ai-je le sentiment ou les pensées qui me permettent de confirmer que c'est lui ou elle ? 10. depuis que je le (la) fréquente est ce que ma vie chrétienne évolue t-elle bien ? 11. m'encourage t-il ou elle à m'attacher au Seigneur Jésus et a le servir ? 12. ai-je une conviction intérieure que c'est lui ou elle que je devrai épouser ? 13. ai-je vu un songe ou une vision qui permet de confirmer que c'est lui ou elle ? 14. ai-ce que je l'aime sincèrement sans que je me sente contraint par quelqu'un ou quelque chose ? 15. son visage, sa morphologie, son langage, et sa manière d'agir m'attirent-ils ? 16. suis-je prêt(e) à accepter son âge et son niveau d'études ? 17. ai-je remarqué en lui les qualités du genre d'homme ou de femme que je rêve d'épouser ? 18. est-il un homme responsable qui a un travail ou une activité qui lui permet de subvenir aux besoins de la famille ?ou estelle une femme vertueuse qui peut se soumettre à son mari et qui peut bien remplir le rôle d'épouse ? 19. s'intéresse t-il ou t-elle à ce que je fais et ce que j'aime ? 20. sa vision du monde, ses perspectives et sa vision du mariage s'accordent-elles avec les miennes ? 21. suis-je prêt (e) à accepter sa nationalité, son ethnie et sa famille ? 22. suis-je prêt(e) à accepter son état de santé et sa vie passé ? 23. me donne t-il l'impression de quelqu'un (une) qui n'as pas d'autres engagements dans le sens du mariage ? 24. m'as t-il déjà rendus service d'une manière naturelle ? 25. ai-je en commun une activité ou quelque chose qui nous permet de nous fréquenter très souvent ? 26. ses activités, son travail et son entourage m'intéressent-ils 27. ai-je demandé conseil à mon pasteur, mon encadreur ou à un homme de Dieu qui jouit d'un bon témoignage ? 28. mon encadreur ou mon pasteur ont -ils donné un avis favorable ? 29. mes parents sont-ils d'accord avec lui (elle)ou parlent-ils bien de lui ou elle ? 30. peut-il (elle) apporter quelque chose de positif à ma famille ? NB :Si vous avez répondu par oui à 80% de l'ensemble de questions, vous pouvez avoir la certitude d'être dans la volonté de Dieu, si vous répondez par oui entre 50 et 70% prenez encore du temps de réflexion, d'investigation et de prière avant d'avancer ou de reculer ;si vous avez répondu par oui en dessous de 50% sachez que cet homme ou cette femme n'est pas le mari ou la femme qu'il vous faut, si vous avez répondu par non à plus de 3 questions de la question 1à14 ;vous êtes dans une position délicate ou vous risquez d'épouser quelqu'un ou quelqu'une qui ne connait pas le Seigneur et qui risque de devenir une occasion de chute pour vous. Que Dieu bénisse tout ceux qui veulent se marier qu'ils les orientent a faire un bon choix au nom de Jésus amen.
Le Massacre des innocents a été pour Marcel Duchamp l’une de ses sources en composant Le Grand Verre. Ce ‘massacre’ est dans ce cas plus précisément une attraction foraine. D’autre part l’infanticide à Bethlehem constitue un sujet maintes fois représenté par différents peintres. Pour Alfred Jarry, auteur littéraire et de théâtre qui a plus particulièrement inspiré Duchamp, le tableau Le Massacre des innocents de Breughel l’‘Ancien était une pièce clé qui lui permettait de démontrer pourquoi il rejetait l’art historisant en peinture et dans le théâtre.
Kadhafi a passé une bonne partie des trente dernières années à mener une campagne concertée et permanente contre l'Etat en Libye. Ce n'est guère une attitude normale pour un gouvernant et, d'habitude, on s'attend plutôt à ce qu'un leader politique considère l'appareil d'Etat comme un instrument de préservation de son pouvoir et de réalisation de sa politique. C'est, cependant, une attitude qui évoque des résonances profondes chez les Libyens, en particulier ceux de la génération de Kadhafi. Comme beaucoup de Libyens nés à la fin de la période italienne en Libye, Kadhafi et sa famille ont une expérience de l'Etat moderne qui est celle d'un instrument d'exploitation dont il faut se garder à tout prix. Ni les Ottomans ni les Italiens -ni, c'est important, le roi sénoussi, dont l'Etat, apparemment indépendant, n'était guère qu'une projection du pouvoir britannique -n'ont intégré en permanence des Libyens ordinaires dans l'appareil dirigeant ni ne les ont persuadés que leur Etat pouvait servir l'intérêt général. L'idée d'Etat ellemême finit par paraître venir de l'extérieur, une invention d'étrangers qui n'avaient guère à coeur les intérêts locaux. Aussi Kadhafi décida-t-il de gouverner sans Etat. Grâce à son passé dans l'armée, il avait une certaine estime pour le pouvoir d'une organisation hiérarchique mais il semble avoir préféré ne la considérer comme utile que dans les cas d'urgence ou pour des objectifs à court terme et limités, et s'est opposé au maintien de hiérarchies stables et permanentes même dans le domaine militaire. Par ailleurs, sa révolution continuelle, son refus de se reconnaître comme chef de la Libye, tout cela traduit l'effort pour conceptualiser et édifier une manière de gouverner sans Etat dans un monde d'Etats.
LE MEURTRE DE ZACHARIE FILS DE BARACHIE (Mt 23,35)
Revue Biblique, 2010
En Lc 11,50-51, Jésus annonce que le sang de tous les prophètes sera réclamé à cette génération, depuis le sang d'Abel, jusqu'au sang de Zacharie, « qui périt entre l'autel et le temple (oi1 kou) ». Ce Zacharie doit être connu pour que l'invective ait un sens, mais son identité reste débattue. Dans une étude récente, I. Kalimi 1 examine diverses possibilités puis finit par admettre une explication largement reçue : puisque Abel représente le premier meurtre biblique en contexte cultuel, Zacharie doit être le dernier. De fait, le dernier meurtre rapporté dans le TM se lit en 2 Ch 24,20-21 et paraît convenir : après la défaite d'Athalie, le roi Joas fit lapider sur le parvis du temple Zacharie fils du grand prêtre Yehoyada. L'objet de cette note est de discuter cette identification, car elle convient mal à la version parallèle de Mt 23,35 « depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire (naou) et l'autel ». Le nom est différent, et l'apostrophe est expressément dirigée contre les scribes et les pharisiens, qui sont au mieux des héritiers très lointains du roi Joas.