La société sakalave : le Menabe dans la construction nationale malgache (original) (raw)
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Le royaume Sakalava du Menabe : essai d'analyse d'un système politique à Madagascar 17e-20e
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les «copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, «toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 18' de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Royauté et arts funéraires chez les Sakalava du Menabe
Disons en préambule que nous utilisons ici l'expression << arts funéraires )> dans une perspective historique, élargie doncà toute production plastique et esthétique, point de reconnaissance ou emblème pour un groupe ou une société, moyen du dialogue interne à c e même groupe, enfin outil d'identification et de déchiffrage du réel propre à ce groupe, autorisant une liberté d'expression dela part de l'artiste dont la limite se situe justement dans la reconnaissance sociale ou, disons, intellectuelle mais aussi dans l'émotion particulière, quelle que soit sa nature, suscitée chezles destinataires. On peut ainsi dire, dans le cas qui nous intéresse ici, que l'artiste anticipe, àtravers ses propres créations sur I'évolution sociale et politique, en présentant une épure tangible, une image de sa propre société que l'onpeut presque considérer comme une abitraction sociologique, en sorte que chaque évolution, chaque transformation considérée devient de cette manière intelligible et nécessaire.
Le Menabe: Histoire d'Une Colonisation
The International Journal of African Historical Studies, 1985
se sera les effets de ce processus que l'on va désormais analyser, en considérant comme suffisamment validée l'hypothèse de départ, c'est-à-dire en la transformant, sans s'en rendre compte, en postulat. Et ce postulat va, effectivement, fonctionner de façon heuristique, sans que rien, effectivement, ne vienne le contredire. Car-même si, comme dans le cas, précisément, du Menabe, une étude plus attentive montre que ce postulat n'était, justement, pas valide (durant au moins toute une période), même alors, ce postulat incorrect va se voir paradoxalement conforté, puisque notre étude aboutit pareillement à la conclusion que la politique de contrainte est inhérente à la colonisation, qu'elle est une des clés nécessaires à son développement. Mais elle y aboutit a contrario, parce que cette clé, justement, a manqué, ici et alors, à la colonisation. Pour mettre en évidence cette même conclusion, il aura fallu faire le détour par cette période ou le projet fondamental de la colonisation qui est la base de l'hypothèse que nous venons d'envisager-l'exploitation économiquen'était pas encore, concrètement, mis en oeuvre ; ce qui (en se cumulant, comme nous allons le voir pas à pas, avec d'autres facteurs) va se révéler, en fait, plus déterminant que la suite, attendue et banale, de son histoire (lorsque le projet colonial et son procès effectif vont davantage correspondre). Mais aussi, et surtout, faute de ce détour, nous ne nous serions pas donné les moyens de comprendre l'échec-contemporain-de la colonisation locale : comment, au Menabe, avec toute sa puissance, tout son appareil de contraintes, de tous ordres, la colonisation n'étaitelle pas parvenue à exploiter directement la force de travail des Sakalava, au point même qu'elle y trouvera sa perte ? C'est donc cet aspect-et cette seule période-que ce travail va chercher à approfondir, préalable que nous pensons nécessaire à l'analyse de la société sakalava contemporaine, traitée ailleurs (cf. Bibliographie). Une dernière précision s'impose : puisqu'il s'agit de la période coloniale, pourquoi, ' nous dira-ton , arrêter l'étude au bout de cinquante ans de colonisation, en 1947, et non pas en 1960, date de l'indépendance ? Il y a à cela deux raisons dont, soyons honnêtes, la première est, tout platement, la règle de prescription trentenaire, qui interdit de citer les archives de moins de trente ans. La deuxième raison, c'est que 1947 représente, on le sait, une date-symbole pour Madagascar, comme, également, une date significative pour notre propre propos sur le Menabe ; mais parce qu'au Menabe, justement, il ne s'est rien passé, en 1947 ! (Depuis 1941 déjà, et plus encore depuis 1945, tous les mécanismes économiques et politiques de domination semblent baigner dans l'huile, et si 1947 va secouer un colonat qui ronronnait, tranquille, l'alarme ne durera, ici, que quelques semaines, et semblera vite, aux yeux des intéressés, n'avoir correspondu qu'à une fausse alerte) ; et qu'ainsi se révèle le rapport illusoire qu'entretien avec la réalité chacun des groupes en présence (Sakalava, colonat, administration), et dont l'ampleur constitue-nous le verrons au terme de l'étude-la marque caractéristique du Menabe.
Conclusion : la recherche malgache dans son contexte
2010
La loi du 1er juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L. 122-5, d'une part, que les {(copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans le but d'exemple ou d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon passible des peines prévues au titre III de la loi précitée.
9791092789102, 2013
This volume corresponds to the section on metric analysis of classical Swahili poetry. A formal analysis tool is defined based on available data, aiming to address the extraordinary heterogeneity of data analyses. Some authors, primarily writing in Swahili, perceive a quantitative syllabic foundation for Swahili metrics called “vina na mizani,” while others view it as accentual (similar to English). Still, others associate it with syllable length (similar to Arabic classical poetry), allowing for the possibility of mixed metrical systems (accentual/quantitative syllabic). The goal is to bring order and identify the actual poetic creation principles used by Swahili authors, exploring how they manipulate these principles’ parameters to create new genres. We examined the theories and their data. Ultimately, we observe that Swahili poetry aligns with Bantu linguistics, relying on quantitative syllabic metrics (rhymes and syllable count) as asserted by Swahili poets themselves. Accents play a role at a low level (within the syllable-quantified line of a verse), but the theories about rhythmical feet do not align well with the raw data (i.e., the poems chanted, sung, or read in Swahili) when cross-checked and fact-checked using sound analysis software. However, a critical question arises: Why have these Swahili-speaking poets been marginalized or silenced when describing the rules of their art? *** Mathias Eugen Mnyampala (1917-1969) was a Tanzanian writer, lawyer and poet who wrote in Kiswahili. With Cigogo as a mother tongue, he learned to read and to write in Kiswahili at the age of fifteen in a local Roman Catholic Bible school. Since Independence of Tanganyika in 1961, he put his poetic art at the service of the development of Kiswahili, the language of the new nation. The issue of the Tanzanian nation building is reflected in this particular destiny of a young pastor from Ugogo in the center of Tanzania becoming a master of Kiswahili poetry recognized by his peers as well as a national artist. His ex materia creative processes, neither classical nor modern, are a third way of verse composition that the formal approach describe. Parallel to the nationalization of the meters of classical Kiswahili poetry in the 1960’s, it comes to the africanization of the national culture that this work analyzes. The two volumes of this doctoral thesis offer some extracts of Mathias E. Mnyampala's Digital Archives (MDA) including unpublished manuscripts like Azimio la Arusha na Maandiko Matakatifu "the Arusha Declaration and the Holy Scriptures" or Mashairi ya Vidato "Mashairi in Notchs" and other unpublished documents. *** French: Mathias Eugen Mnyampala (1917-1969) est un écrivain, juriste et poète d’expression swahilie tanzanien. De langue maternelle cigogo, il apprend le kiswahili et l’écriture par les textes de la Bible à l’âge de quinze ans. A partir de l’Indépendance du Tanganyika en 1961, il engage son art poétique au service du développement du kiswahili, la langue de la nouvelle nation. Dans cette destinée particulière d’un jeune pasteur de l’Ugogo du centre de la Tanzanie, qui devient un maître reconnu par ses pairs de la poésie d’expression swahilie et un artiste national, se reflète la problématique de la construction d’une nation tanzanienne. Les processus créatifs ex materia de Mathias E. Mnyampala, ni classiques ni modernes, sont une troisième voie de la composition poétique qui est décrite par une approche métrique formelle. En parallèle d’une nationalisation des mètres classiques de la poésie d’expression swahilie dans les années 1960, il est question d’une africanisation de la culture nationale que ce travail analyse. Les deux volumes de cette thèse de doctorat offrent des extraits des Archives Numériques de Mathias E. Mnyampala (ANM). Dont des manuscrits inédits comme celui d'Azimio la Arusha na Maandiko Matakatifu « la déclaration d'Arusha et les saintes écritures » ou encore Mashairi ya Vidato « Mashairi en entailles » ainsi que d'autres documents inédits.
Les nécropoles de Halabiya-Zénobia
Syria, 2012
-La mission franco-syrienne de Halabiya-Zénobia a entrepris depuis 2009 une prospection systématique des nécropoles du site. Nous avons pu en cartographier les résultats et faire les relevés d'une trentaine de tombeaux. Alors que Jean Lauffray n'en avait identifié qu'une cinquantaine, plus de deux cents tombeaux sont désormais localisés. Cette documentation enrichie a permis d'affiner la typologie, en distinguant tout d'abord les tombes individuelles des tombeaux collectifs et en identifiant, outre les tombeaux-tours, les hypogées et les tombes rupestres, un type intermédiaire de tombes semi-enterrées et recouvertes d'une construction maçonnée pleine, qui ne peut être confondue avec une tour funéraire au sens strict du terme. Par ailleurs, nos observations nous amènent à nuancer certaines datations proposées dans les publications antérieures. Enfin, les résultats de notre prospection nous invitent à nous interroger sur la signification sociale de ces nécropoles et sur une éventuelle répartition des tombeaux en fonction de critères familiaux. Mots-clés-Nécropole, Euphrate.
Mbolop Tobé (Santhiou Kohel, Sénégal). Contribution à la connaissance du mégalithisme sénégambien
1982
Res. d'A. Cet article est le compte rendu preliminaire des fouilles entreprises en 1980-81 par la mission de l'Universite de Geneve sur la necropole megalithique de Mbolop Tobe a Santhiou Kohel (Nioro du Rip, Senegal). L'objectif de l'etude concernait les relations pouvant exister entre les cercles megalithiques et les tumulus a pierre frontale, ce dernier type de monument n'ayant, a ce jour, jamais fait l'objet de fouilles. Les travaux ont porte sur la partie frontale du cercle 15 et sur le tumulus 43. Deux interpretations peuvent, dans l'etat actuel des connaissances, expliquer la presence de ces deux types de monuments dans un meme site: 1. L'opposition est une opposition fonctionnelle entre des cercles abritant des sacrifices et des tumulus peripheriques associant sepultures et sacrifices. 2. L'opposition est d'ordre chronologique, les tumulus pouvant etre plus recents que les cercles.