Dionysos / Liber Pater dans le religion palmyrénienne (original) (raw)

Dionysos dans le Protreptique de Clément d'Alexandrie

In his Exhortation to the Greeks, Clement of Alexandria protests about the scandalous nature of Dionysus’ numerous figures. Still it is noticeable that he links this divinity with all the pagan Mysteries which were said to be introduced by Orpheus himself. Clement chooses to focus his attack almost exclusively on this particular divine target and its avatars. Such a choice reveals that he is determined to adapt the dionysiac set of themes to the Christian Mysteries. However, does Clement go any further on that point? Just as he converted Orpheus and transfigured him, which was a way of sealing the advent of Christ conceived as a singer, does he not seem to imply a parallel between Dionysus and Christ in order to integrate such a fascinating but elusive god into the Christian sphere?

Apollon et Dionysos

Eléments n°36, aut. 80 " Nous aurons fait en esthétique un progrès décisif, quand nous aurons compris, non comme une vue de la raison mais avec l'immédiate certitude de l'intuition, que l'évolution de l'art est liée au dualisme de l'apollinisme et du dionysisme, comme la génération est liée à la dualité des sexes, à leur lutte continuelle, coupée d'accords provisoires. Nous empruntons ces deux termes aux Grecs ; à les bien entendre, ils expriment, non en concepts mais dans les formes distinctes et convaincantes des divinités grecques, les vérités secrètes et profondes de leur croyance esthétique. Les deux divinités protectrices de l'art, Apollon et Dionysos, nous suggèrent que dans le monde grec il existe un contraste prodigieux, dans l'origine et dans les fins, entre l'art du sculpteur, ou art apollinien, et l'art non sculptural de la musique, celui de Dionysos. Ces deux instincts si différents marchent côte à côte, le plus souvent en état de conflit ouvert, s'excitant mutuellement à des créations nouvelles et plus vigoureuses, afin de perpétuer entre eux ce conflit des contraires que recouvre en apparence seulement le nom d'art qui leur est commun ; jusqu'à ce qu'enfin, par un miracle métaphysique du 'vouloir' hellénique, ils apparaissent unis, et dans cette union finissent par engendrer l'oeuvre d'art à la fois dionysiaque et apollinienne, la tragédie attique ".

Sur les mystères de Dionysos à Tomis

Nous envisageons dans ces pages d'entreprendre l'analyse iconographique d'un vase à reliefs découvert il y quelques années à Tomis 1 , en rapport avec d'autres documents apparenté insuffisamment commentés. Il s'agit d'un cratère (fig. 1) à colonnettes mis au jour lors des fouilles archéologiques dans la basilique chrétienne prés de l'ancienne gare, dans une fosse secondaire avec du matériel du I er s.ap. J. C. De production locale, c'est une pièce de grande dimensions, h : 54,2 ; la circonférence 131,5 cm., le diamètre de l'embouchure 40,5 cm., le diamètre du pied 15,5 cm. L'argile est rougeâtre aux concrétions calcaires, recouverte de vernis rouge. La surface du vase est décorée de branches de vigne aux feuilles et grappes de raisins, disposées en deux registres. Le décor est incisé rempli de barbotine couleur blanche 2 , pareille aux trous ronds trépanés des greins, une technique connue dans la céramique pergaménienne tardive 3 , dont ce vase tire ses origines. La technique est particulière à la décoration en stuc de l'époque de Claude 4 . Les motifs iconographiques sont sous forme de médaillons ou de reliefs rectangulaires appliqués suivant la technique pergaménienne et arétine de la fin du I er s. av. J.Chr.-I er s. ap. J ;Chr. Les appliques sont montées sur le cou du vase. Sur les anses doubles (fig. 2), des têtes de méduses de type Rondanini à serpents noués sous le menton. Deux serpents, les queux entrelacées, de chaque coté des anses grimpent sur le récipient la tête vers l'intérieur , appuyée contre le rebord. Sur le cou, d'une part et de l'autre d'une des anses, deux médaillons aux têtes de méduses du même type et de l'autre anse, symétrique, deux naïskoi avec l'image de Cybèle 5 .

Dionysos médecin et le Péan de Philodème

Des dieux et des plantes. Monde végétal et religion en Grèce ancienne, 2019

Dimitri raïos, Du μῶλυ de l'Odyssée à la mauve de Lucien : l'art parodique d'un sophiste protéiforme .

Dionysos chez Euphorion

Dionysus is mentionned several times in Euphorion’s remaining fragments : the poet seems to take a peculiar interest in the representations of the god in the Greek world, particularly in Attica, but also at Delphi, linked with so-called orphic myths. The god does neither appear in an exotic feature, nor through the main panhellenic Dionysiac myths. Euphorion rather focuses on unusual episodes and epiclesis, that he manages to bring up to date through echoes with poetry and art of his time.

Les dieux bons à Palmyre

Studia Palmyrenskie, 2013

La religion palmyrénienne délivre toujours un nouveau matériel des recherches dans les champs différents. On a à notre disposition les sources épigraphiques et objets cultueux. La grande diffusion des textes à partir du Ier jusqu’à la fin du IIIe siècle de notre ère témoigne la richesse rituelle. Dans les plusieurs inscriptions on retrouve des divinités variées invoquées par les épithètes, parmi lesquelles le plus fréquent est le qualificatif « bon », en palmyrénien : ṬBʾ, qui se lie aussi avec d’autres épiclèses comme miséricordieux : RHMN’ ou rémunérateur : SKR’. Ce qualificatif employé aussi par des hommes que par des femmes se trouve dans les dédicaces votives reflétant l’attitude conditionnelle des fidèles : dabo ut dederis. Cette sorte de la tactique rituelle montre d’un côté la reconnaissance des dévots et de l’autre côté elle a pour but faire garder la bienveillance des dieux. L’invocation des qualités divines est également un moyen de la persuasion du divin pour qu’elle exauce des vœux. The Palmyrene religion delivers all the time a new material to study in different fields of research. Through the epigraphic and cultic material evidence we find the complexity of the entire system of beliefs and worship and the richness of the religious evidence from the 1st until 3rd centuries CE. In many Palmyrene Aramaic texts we find the gods labelled as "good' which is mentioned sometimes with other epithets such as "merciful" and "rewarding". This ritual strategy shows on the one hand a recognition of the worshippers and on the other hand it serves to preserve the concept of divine benefaction. The invocation of the divine qualities is equally a mean of persuasion that a god responds to the wishes favorably.

Dion de Pruse lecteur d'Homère

GAÏA, 1998

Homer is by far the most quoted and commented among all the ancient Greek poets in the whole of Dio of Prusa's discourses. Yet these references are part of multivarious oratorical or philosophical contexts. The poet was either presented as an authority (especially when the debate dealt with monarchical culture) or criticized as a person or in his text, the latter being taken over for oratorical needs, when the practice of sophistic eloquence allowed it. The word of the poet must be transmitted, but not before an attentive scrutiny, and perhaps some readjustments too. Nevertheless, Dio saw in the work of Homer several precious instances for the masses'edification, and proposed a moral analysis centered on efficiency, because the poet wondrously used his skill in language-making to depict human passions. In fact, he emulated the best philosophers in the socratic tradition, even from a stylistic point of view. Résumé Homère est d'assez loin le poète le plus cité et commenté dans l'ensemble des discours du conférencier Dion de Pruse (Ier-IIe