Dionysos dans le Protreptique de Clément d'Alexandrie (original) (raw)

Dionysos chez Euphorion

Dionysus is mentionned several times in Euphorion’s remaining fragments : the poet seems to take a peculiar interest in the representations of the god in the Greek world, particularly in Attica, but also at Delphi, linked with so-called orphic myths. The god does neither appear in an exotic feature, nor through the main panhellenic Dionysiac myths. Euphorion rather focuses on unusual episodes and epiclesis, that he manages to bring up to date through echoes with poetry and art of his time.

Dionysos / Liber Pater dans le religion palmyrénienne

The Danubian Region and the Balkans during the Roman Empire in Military Inscriptions, 2024

L’identification de Bacchus / Dionysos / Liber Pater avec Malakbêl était dûe à l’attribut de celui-ci de dieu de la végétation, mais elle n’est soutenue par aucun élément matériel. D’autre part, on a remarqué que Dionysos est présent dans le grand temple de Bêl de Palmyre, d’où Malakbêl manque, que sur des tessères émises par des prêtres de Bêl on a la représentation de Dionysos, qu’à Tibiscum le temple de Liber Pater a été construit par la vexillatio Palmyrenorum et qu’à Porolissum on a une continuité de culte entre Liber Pater et Bêl. On ne risque donc trop si l’on suppose aussi bien une interpretatio Romana qu’une interpretatio Palmyrena pour Liber Pater et Bêl, en reprenant ainsi une idée du grand savant qui fut Constantin Daicoviciu. Il est permis de se demander pourquoi le sanctuaire n’a pas été dédié dès le début à Bêl. Tout simplement parce qu’avant les Sévères, il n’aurait pas pu obtenir le statut de templum, donc d’un espace orienté et inauguré.

Sur les mystères de Dionysos à Tomis

Nous envisageons dans ces pages d'entreprendre l'analyse iconographique d'un vase à reliefs découvert il y quelques années à Tomis 1 , en rapport avec d'autres documents apparenté insuffisamment commentés. Il s'agit d'un cratère (fig. 1) à colonnettes mis au jour lors des fouilles archéologiques dans la basilique chrétienne prés de l'ancienne gare, dans une fosse secondaire avec du matériel du I er s.ap. J. C. De production locale, c'est une pièce de grande dimensions, h : 54,2 ; la circonférence 131,5 cm., le diamètre de l'embouchure 40,5 cm., le diamètre du pied 15,5 cm. L'argile est rougeâtre aux concrétions calcaires, recouverte de vernis rouge. La surface du vase est décorée de branches de vigne aux feuilles et grappes de raisins, disposées en deux registres. Le décor est incisé rempli de barbotine couleur blanche 2 , pareille aux trous ronds trépanés des greins, une technique connue dans la céramique pergaménienne tardive 3 , dont ce vase tire ses origines. La technique est particulière à la décoration en stuc de l'époque de Claude 4 . Les motifs iconographiques sont sous forme de médaillons ou de reliefs rectangulaires appliqués suivant la technique pergaménienne et arétine de la fin du I er s. av. J.Chr.-I er s. ap. J ;Chr. Les appliques sont montées sur le cou du vase. Sur les anses doubles (fig. 2), des têtes de méduses de type Rondanini à serpents noués sous le menton. Deux serpents, les queux entrelacées, de chaque coté des anses grimpent sur le récipient la tête vers l'intérieur , appuyée contre le rebord. Sur le cou, d'une part et de l'autre d'une des anses, deux médaillons aux têtes de méduses du même type et de l'autre anse, symétrique, deux naïskoi avec l'image de Cybèle 5 .

Apollon et Dionysos

Eléments n°36, aut. 80 " Nous aurons fait en esthétique un progrès décisif, quand nous aurons compris, non comme une vue de la raison mais avec l'immédiate certitude de l'intuition, que l'évolution de l'art est liée au dualisme de l'apollinisme et du dionysisme, comme la génération est liée à la dualité des sexes, à leur lutte continuelle, coupée d'accords provisoires. Nous empruntons ces deux termes aux Grecs ; à les bien entendre, ils expriment, non en concepts mais dans les formes distinctes et convaincantes des divinités grecques, les vérités secrètes et profondes de leur croyance esthétique. Les deux divinités protectrices de l'art, Apollon et Dionysos, nous suggèrent que dans le monde grec il existe un contraste prodigieux, dans l'origine et dans les fins, entre l'art du sculpteur, ou art apollinien, et l'art non sculptural de la musique, celui de Dionysos. Ces deux instincts si différents marchent côte à côte, le plus souvent en état de conflit ouvert, s'excitant mutuellement à des créations nouvelles et plus vigoureuses, afin de perpétuer entre eux ce conflit des contraires que recouvre en apparence seulement le nom d'art qui leur est commun ; jusqu'à ce qu'enfin, par un miracle métaphysique du 'vouloir' hellénique, ils apparaissent unis, et dans cette union finissent par engendrer l'oeuvre d'art à la fois dionysiaque et apollinienne, la tragédie attique ".

Dionysos médecin et le Péan de Philodème

Des dieux et des plantes. Monde végétal et religion en Grèce ancienne, 2019

Dimitri raïos, Du μῶλυ de l'Odyssée à la mauve de Lucien : l'art parodique d'un sophiste protéiforme .

La philia dionysiaque dans le Cyclope d'Euripide

In: Gaia : revue interdisciplinaire sur la Grèce Archaïque. Numéro 12, 2009. pp. 123-131. Résumé L'article examine un des motifs principaux du Cyclope d'Euripide, le motif de la philia. La philia rationnelle des hommes (d'Ulysse et de ses camarades) coexiste ici avec une autre philia, la philia naturelle et spontanée dionysiaque manifestée par l'affection de Silène et des satyres envers Dionysos et le vin. Quoique ces deux espèces de philia soient très différentes, la première étant particulièrement humaine et la deuxième étant de nature sauvage et bestiale, elles sont unies par leur opposition commune à Pinsociabilité et l'autarcie extrême de Polyphème. Cette opposition est exprimée autant par des motifs sociaux que gastronomiques : la philia dionysiaque est associée au vin, tandis que l'absence de philia est liée à l'anthropophagie. Avec une telle combinaison de motifs sociaux et gastronomiques, Euripide modifie le modèle homérique en l'introduisant dans le contexte dionysiaque. Abstract Dionysian philia in Euripides' Cyclops

Archiloque et Dionysos autour de l’Égée

2021

À partir d'un célèbre fragment dithyrambique attribué à Archiloque (fr. 120 W, fr. 96 Lasserre), nous développons une série de considérations sur les rapports entre le culte de Dionysos et la dissémination du dithyrambe par les voies du commerce maritime-liées aussi à l'exportation de vin et de céramique-autour de l'Égée. Sans mépriser les témoignages épigraphiques et pictographiques, la lecture proposée ici s'efforce d'esquisser les réseaux culturels créés à cette époque afin de les comprendre comme des moyens incontournables pour le développement de la culture hellénique postérieure. Archiloque devient le centre d'une interprétation ample de quelques aspects de l'Antiquité archaïque à la lumière de ses rapports avec Dionysos, ce dieu venu toujours d'ailleurs.

Dionysos ou le temps retrouvé

Cahiers Jungiens de Psychanalyse N° 151, 2020

Dionysos est le symbole d’un travail accompli vers l’individuation. Après une enfance d’une extrême violence, secouée de traumatismes et de dissociations qui le rendent littéralement borderline, son éducation dans un monde exclusivement féminin le rend d’abord bisexuel. Il renonce à la violence lorsqu’il accepte l’initia- tion aimante de la Grande Déesse, ce qui le guérit et différencie en lui les versants féminin et masculin jusque-là mélangés. Il demeure capable cependant de voyager dans toutes les dimensions sous-marines des mondes cachés et jusque dans l’Hadès. Il réjouit la vie terrestre de ses fidèles à travers et autour de la Méditerranée. Il devient capable enfin de réussir un mariage heureux avec Ariane dans les hauteurs de l’Olympe éternelle. Autrefois déchiré entre les opposés, il conjoint maintenant toutes les dimensions : verticale, des cieux profonds à l’Hadès, et horizontale, la mer et les terres héllènes. Dionysos incarne ainsi dans son éternel présent, la qualité de l’éveillé, en union avec tous les opposés de sa riche et sage nature, enfin différenciée, sous la protection et les lois de la Grande Déesse.