Claudia Marsico (éd.), Socrates and the Socratic Philosophies (original) (raw)
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Plato's Socrates, a Pederast or a Pedagogue? [in French]
« Le Socrate de Platon : pédéraste ou pédagogue ? » in L. Basset et F. Biville (éd.), Les jeux et les ruses de l'ambiguïté volontaire dans les textes grecs et latins, Collection de la Maison de l'Orient 33, Lyon, 2005, p. 131-146.
Beyond a false ambiguity, due to anachronisms of vocabulary and mentality, Socrates is both pederast and pedagogue. Condemned for having « corrupted youth », he was the victim of a very ambiguous accusation. It reveals at least the ambivalence of Socratic philosophy, intimately related to pederasty, of which it transforms the sense. In fact, Socrates provokes an inversion of roles : from lover, he becomes beloved. Neither pedagogue nor pederast, he is ironically between the two. The ambiguity attains its height in its specifically literary usage by Plato : placing the reader in the same situation as the interlocutor of Socrates, in his own way he restores justice to his master.
Socrate paradigme éthique pour les penseurs latins
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2008
Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, XXXIV, XII : Inuenio et Pythagorae et Alcibiadi in cornibus comitii positas, cum bello Samniti Apollo Pythius iussisset fortissimo Graiae gentis et alteri sapientissimo simulacra celebri loco dicari. Mirumque est illos patres Socrati cunctis ab eodem deo sapientia praelato Pythagoran praetulisse. « Je trouve aussi qu'on éleva des statues à Pythagore et à Alcibiade aux angles du Comitium, lorsqu'Apollon Pythien, pendant la guerre Samnite, eut ordonné de dédier dans un lieu fréquenté une statue au plus brave des Grecs, et une autre au plus sage. Il est surprenant que les Sénateurs de ce temps-là aient préféré Pythagore à Socrate, que le même dieu avait préféré pour sa sagesse à tous les autres hommes. ». 2 Plaute, Pseudolus, vers 464-465 : Conficiet iam te hic uerbis, ut tu censeas Non Pseudolum, sed Socratem tecum loqui « Il va t'embobiner si bien dans ses discours que tu croiras que ce n'est pas un Pseudolus, mais un Socrate qui te parle ». 3 Sénèque, De beneficiis, V, VI, 1: uir facetus et cuius per figuras sermo procedere, derisor omnium, maxime potentium.
1555 || 41-43 1574 : leguntur in S in f o 217v o et in 1555 in tabula addendorum. apparatus fontium tit. pict. : pondera rerum] cf. GELL., 17, 20, 6 : ad ipsa […] Platonis penetralia ipsarumque rerum pondera et dignitates pergendum est, non ad uocularum eius amoenitatem […] deuersitandum || 1-2 sapientum…/ Et fons et lumen] cf. HOR., Ars, 309-310 : Scribendi recte sapere est et principium et fons./ Rem tibi Socraticae poterunt ostendere chartae ; PL., Ap., 21ab ; CIC., Ac., 1, 15 : […] se arbitrari ab Apolline omnium sapientissimum esse dictum ; ID., Cato, 78 : […]
compte-rendu: "Socratic Parrhesia and its afterlife in Plato's Laws" Marlein Van Raalte
Socratic Parrhesia and its afterlife in Plato's Laws-Marlein Van Raalte Dans son article « Socratic Parrhesia and its afterlife in Plato's Laws», Μalrein Van Raalte déroule le fil conducteur entre la dialectique socratique et les lois platoniciennes. A partir des dialogues socratiques et plus précisément à partir de Gorgias, elle démontre que la parhèsia, selon la manière dont Socrate l'a exercé, était une pratique au coeur limitée, destinée à conduire son fondateur à sa condamnation. Elle suggère que l'impasse de la dialectique qui est manifestée dans Gorgias et est encore davantage démontrée dans l'Apologie de Socrate constitue la raison objective pour laquelle Platon désirait ensuite construire un contexte autoritaire et arbitraire selon lequel son maître ne pourrait pas mourir. Μalrein Van Raalte, essaie premièrement de définir la parhèsia socratique en opposition à la soi-disant liberté de parole dont est réputée la démocratie athénienne du 5ème siècle av. J-C. Pour Socrate, la poursuite de la vérité n'est pas une option toujours déterminée par les demandes du peuple, et son manque d'intérêt pour l'opinion publique a également causé sa mort. Cette poursuite constitue une recherche continue, étroitement liée à la sensibilité ainsi qu'au désir qui, selon Socrate, est même encore la vérité, une conclusion qui dérive du fait que la réalité peut toujours être schématisée par un ensemble d'affirmations. La pratique rhétorique des sophistes est orientée vers les désirs du peuple lorsque l'admiration peut mener à leur reconnaissance. On voit donc que la dialectique socratique et les méthodes rhétoriques sont a priori composées de valeurs contradictoires, même si en surface leur but reste le même : vaincre chaque opposant à travers un concours verbal. Mais, à l'exception des valeurs opposées, les deux dialectiques poursuivent aussi des objectifs différents ; pour Socrate, tous les arguments devraient être liés au bien-être de l'âme, c'est pour lui le seul prérequis. Les sophistes au contraire souhaitent placer le sujet au centre de la discussion. Par conséquent, ils préfèrent les discours longs afin de pouvoir utiliser toutes les méthodes nécessaires pour persuader le peuple. Socrate rejette les paroles longues à cause de leur obligation spatiale : pendant une parole longue le droit de partir est, d'une manière perfide, éliminé. Cet argument démontre que la parhèsia socratique est en fait plus libérale que la pratique rhétorique, elle correspond simplement à un franc-parler adressé directement et sans timidité. Bien que les techniques que chaque forme de dialectique préserve diffèrent, Socrate tente constamment de poursuivre la vérité avec des sophistes, et l'exemple de Callicles montre que cet effort n'est pas vain. Callicles constitue un bon partenaire de dialogue car il en possède les trois conditions ; le franc parler, la connaissance suffisante ainsi que la bonne