Le mythe de Dédale et d’Icare et le thème du vol ascensionnel des mortels en corps vivant (original) (raw)
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Le divin, les dieux et le mouvement éternel dans l’univers d’Anaximandre
In: SAETTA COTTONE, Rossella (dir.). Penser les dieux avec les présocratiques. Paris : Rue D’Ulm, 2021, p. 97-111., 2021
On propose ici de clarifier ce qu’Anaximandre entendait par « le divin » et ce qu’il appelait des « dieux ». À partir d’une réévaluation des sources anciennes, on soutient que cette enquête peut aider à comprendre son modèle cosmologique et le problème des cataclysmes dans son système. Trois hypothèses sont avancées à cette fin : [i] que dans Physique, III, 4, 203b3 15, le syntagme τὸ ἄπειρον renvoie à une notion concrète de substrat infini ; [ii] que dans ce même passage, Aristote n’a probablement pas attribué aux philosophes de la nature – y compris Anaximandre – la thèse selon laquelle τὸ ἄπειρον est divin, mais plutôt la thèse selon laquelle ils comprennent le divin comme étant immortel et impérissable ; [iii] qu’Anaximandre, en supposant que « les astres célestes » sont des dieux, admettrait qu’ils naissent mais ne se détruisent pas – ce qui réfuterait l’idée d’un cataclysme universel chez lui. En conclusion, l’étude discute en quoi consisterait la gouvernance cosmique de τὸ ἄπειρον dans un univers divisé en trois niveaux et propose que cette gouvernance viendrait du fait que τὸ ἄπειρον possède un mouvement éternel.
2015
Les critiques et les specialistes iraniens de Chahnameh aussi bien que les comparatistes occidentaux ont a maintes reprises mis en parallele Esfandiyâr et Achille, son homologue grec. Le motif qui a le plus souvent attire leur attention sur le sujet consiste en invulnerabilite des deux heros redoutables. Un tel parallele implique que l’on voie l’episode d’Esfadiyâr de Chahnameh susceptible d’etre redevable a l’Iliade et a l’Odyssee de l’aede grec Homere. Dans cet article, nous avons pour objectif de demontrer, d’une part, la veracite de la theorie de l’influence des epopees homerique sur la tradition nationale iranienne, et de l’autre, d’examiner si la tradition homerique considere Achille comme un heros mortel ou au contraire immortel et invincible. Ainsi, nous menons une etude sur les heros supposes invulnerables dans les traditions epiques mondiales et elle sera suivie d’une etude plus detaillee sur la question de l’invulnerabilite d’Achille et d’Esfandiyâr.
« Le Vol d’Icare » d’un genre à l’autre. Esquisse sur la fausseté générique
TRANS-, 2009
« Instance qui assure la compréhensibilité du texte du point de vue de sa composition et de son contenu2 », le genre est l'une des connaissances préliminaires qui précèdent l'expérience esthétique et qui contribuent à l'orientation du jugement critique du lecteur. C'est la notion ...
Psychanalyse du motif mythique du "mourir et renaître"
2024
Le motif mythique du "mourir et renaître" est le motif le plus répandu dans les mythologies et les religions sur toute la planète et à toutes les époques. Présent dans les rites d'initiation et dans les rituels pubertaires, il symbolise toujours un temps crucial de passage d'un mode d'être à un nouveau mode d'être. Il est présent également dans la symbolique du baptême chrétien où l'immersion dans l'eau est symbolique du mourir et du retour dans le ventre de la mère tandis que la dé-immersion est symbolique, elle, du renaître à l'identique de la parole du Christ à Nicodème énonçant qu'il faut retourner dans le ventre de la mère et renaître en Esprit (Evangile de saint Jean 3:4). Ce temps de crise est un temps de déperdition de la vitalité psychique (psychasthénie, dépression, etc...) symbolisé par le "soleil noir" (la nigredo alchimique) mais il demeure incontournable à toute transformation intérieure en vue d'une renaissance. D'où la parole consolatrice du Christ bien traduite par André Chouraqui : " En marche, les humiliés du souffle ! Oui, le royaume des ciels est à eux !".
Cannibalisme symbolique entre vivants et défunts
Études sur la mort, 2019
Dans les Andes, les vivants et les morts boivent et mangent ensemble. On ne boit jamais seul dans cette région. Les humains boivent entre eux mais ils convient également leurs défunts à leurs libations et même les entités de la nature animée. Cet échange de nourriture et de boissons sert à sceller un pacte de solidarité réciproque entre vivants et morts. Ces derniers ont une influence sur les phénomènes météorologiques et notamment les pluies tellement nécessaires dans ce pays sec alors que les vivants doivent alimenter et donner à boire à leurs défunts, afin d’assurer leur existence post-mortem. Dès lors, les rituels liés à la mort deviennent le théâtre d’importantes scènes bachiques. Mais la relation inter-ontologique ne s’arrête pas à un échange de boissons et de nourriture « quotidienne », elle peut devenir tellement intense que morts et vivants finissent par se dévorer symboliquement mutuellement. Je tenterai d’analyser ici cette forme de cannibalisme symétrique qui permet à ces deux communautés ontologiques d’exister. Je fais l’hypothèse qu’en communiant, en commettant l’anthropophagie mutuelle, morts et vivants traversent les frontières poreuses de leurs mondes respectifs pour pénétrer dans un espace de convergence : ni tout à fait vivants, ni tout à fait morts, chacun peut s’approprier une part de l’identité de l’autre. Ils s’approchent d’un état de complétude. C’est justement cette totalité qui permettra au défunt de se réincorporer pendant un temps et un espace délimité (la fête de la Toussaint), d’expérimenter une forme de renaissance symbolique. À partir de différents dispositifs cognitifs, comme la notion de cognition incarnée ou l’idée de représentation qui lui est sous-jacente, je présenterai quelques pistes permettant de comprendre pourquoi les vivants organisent des agapes pantagruéliques pour des morts que l’on ne voit pas. Il s’agit de les « incorporer ». Ils pourront alors interagir avec les humains, partager ivresse, émotions et nourriture voire manger la représentation de l’autre. Je m’attacherai donc ensuite à analyser la relation anthropophage, symbolique, qui enveloppe les vivants et la communauté des morts.
Le vol scénique dans le drame médiéval et les survivances actuelles
Nous nous proposons d'analyser les différents appareils utilisés par la scénotechnique médiéval pour représenter le vol dans la fiction du théâtrale. Nous voulons insister particulièrement sur les possibilités d'étude qu'offre l'analyse iconographique, dans la ligne commencée par Aby Warburg et Erwin Panofsky, qui privilègie la confrontation de sources visuelles et de sources littéraires, collations élargies à la peinture-théâtre-fête par Pierre Francastel et, en ajoutant les arts constructifs, par Ludovico Zorzi. Analyses qui cherchent à individualiser dans le document pictural la trace de tout ce qui puisse nous aider à visualiser le monde du spectacle. Mots Clés: Théâtre médiéval. Techniques de mise en scène. Machinerie théâtrale. Erdi Aroko antzerki-fikzioan hegaldia antzezterakoan garaiko eszenotekniak erabilitako hainbat tresna aztertzea izan da gure helburua lan honetan. Bereziki nabarmendu nahi ditugu analisi ikonografikoak eskaintzen dituen azterketa-aukerak, Aby Warburg eta Erwin Panofsky-k irekitako bideari jarraituz. Ikusizko iturriak eta literatura-iturriak konparatzeari ematen dio lehentasuna metodo honek; konparazio horiek, halaber, margo-teatro-jaia hirukoari aplikatu dio Pierre Francastel-ek, guzti horiei Ludovico Zorzi-k eraikuntza arteetan erabilitakoak erantsi zaizkielarik. Margodokumentuan ikuskizunaren mundua irudikatzen lagun dezakeen edozeren aztarna bereiztea da analisi hauen xedea. Giltz-Hitzak: Erdi Aroko teatroa. Antzezte teknikak. Tramoiak. Nos hemos propuesto analizar los distintos aparatos utilizados por la escenotécnica medieval para representar el vuelo en la ficción teatral. Queremos insistir particularmente en las posibilidades de estudio que ofrece el análisis iconográfico, siguiendo el camino abierto por Aby Warburg y Erwin Panofsky, que privilegia la confrontación de fuentes visuales y de fuentes literarias, comparaciones aplicadas también a la pintura-teatro-fiesta por Pierre Francastel y, añadiendo las artes constructivas, por Ludovico Zorzi. Análisis que buscan individualizar, en el documento pictórico, el rastro de todo lo que pueda ayudar a visualizar el mundo del espectáculo. Palabras Clave: Teatro medieval. Técnicas de puesta en escena. Tramoyas. Le vol scénique dans le drame médiéval et les survivances actuelles dans le théâtre traditionnel (Scenic change in medieval drama and its current remains in traditional theatre) Massip, Francesc
Révolution de la cosmogénèse La Revue Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout-changer publie le 5 janvier 2015 un article, mis à jour le 9 janvier 2015, sous le titre : Big Bang, la théorie, qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers Selon l’auteur, Aurélien Barrau, professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de l’Institut universitaire de France, c’est une idée qui fait son chemin. Ce n’est pas une certitude mais elle est confortée par « un faisceau d’indices » qui tend à démontrer que « le Big Bang n’est pas l’origine de l’Univers [notre Cosmos physique fini] mais que celui-ci serait éternel ». Il se serait donc déjà produit un nombre infini de fois dans le passé et il se recommencerait cycliquement en rebondissant sur lui-même. Bref, il s’agirait précisément de la théorie qui est développée — celle-ci avec certitude — ici même, sous le titre : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour Essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse Richard Sünder Rappelons que le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences à l’Ecole polytechnique (Paris), puis Professeur à l’Université de Besançon, a confirmé « l’intérêt de votre entité Zéro-Infini », c’est-à-dire de l’Arithmétique thermodynamique, qui est le point de départ de la cosmogénèse de Richard Sünder. Ceci, après avoir vérifié la validité de la solution rigoureuse des équations d’Einstein pour le premier instant du Temps physique de notre Cosmos par l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker qui, sans se connaître, l’ont découverte, chacun de son côté, en 1935 (voir Jean Charon dans Vingt-cinq siècles de cosmologie, Livre de poche, La Connaissance de l’Univers, Le Seuil, et Jean-Pierre Luminet dans Géométries de la variété univers, Groupe d’astrophysique relativiste, Observatoire de Paris, section de Meudon). Les précédents papiers, qui ont ce même titre, sont des extraits du texte présent qui est le seul complet et à jour. Les cosmologistes se croient les seuls capables d'éclairer l'origine de notre Cosmos physique qui est actuellement fini. Stephen Hawking a montré que, faute de thermodynamique, les cosmologies ne sont que des systèmes d'équations inertes, sans aucun feu pour les mettre en mouvement. Le présent essai démontre que l'origine de notre Cosmos relève exclusivement de la métaphysique, c'est-à-dire du couple Zéro-Infini, qui est la solution du Théorème d'incomplétude de Kurt Gödel. "Je vous confirme l'intérêt de votre entité Zéro-Infini" a écrit à Richard Sünder le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences en mathématiques à Polytechnique (Paris), puis professeur à l’Université de Besançon, après avoir vérifié les travaux de Howard Robertson et d'Arthur Walker qui ont trouvé, séparément et sans se connaître, en 1935, la solution rigoureuse des équations d'Einstein, à savoir le point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies, c'est-à-dire l'énergie infinie. Afin de tout comprendre, Richard Sünder avait fondé son modèle sur l'Infini vide, qui est l'inertie infinie. Il lui manquait le contraire dialectique de l'Infini, qui ne pouvait être que le Plein infini contenu dans un volume spatial nul, de densité et de température infinies, qu'il baptisa aussitôt… Zéro. Il avait L’Infini vide… Ne manquait que son contraire absolu : le Zéro plein ! L'Arithmétique — donc le couple Zéro-Infini — est la Thermodynamique absolue : température infinie en Zéro et température zéro en l'Infini. Elle met donc en mouvement le Modèle géométrique de l'Arithmétique parce qu'elle est le feu absolu et la glacialisation, donc la cristallisation, absolue. Research Interests: Philosophie, Métaphysique, Physique, cosmologie, cosmogénèse, and Epistémologie, Histoire des Sciences, Stephen Hwking, Jean-Paul Sartre, Être et Néant Abstract : Stephen Hawking constate que les cosmologies sont des systèmes d’équations dépourvus de toute dynamique. Ce sont des photographies mais ce n’est pas un film. « Qu’est-ce donc qui met le feu aux équations pour qu’elles produisent un monde ? » demande-t-il. Réponse : Rien ! Absolument rien ! Il faut alors recourir au « Créateur » ! Dieu ! Ce qui ne résout rien car se pose la question sans solution : « Et le Créateur ou Dieu, qui l’a créé, lui ! » Conclusion : les cosmologistes sont dans l’impasse. Le problème qu’ils cherchent à résoudre est sans solution ! Jean-Pierre Changeux constate que la conscience émerge du système cérébral comme l’iceberg émerge de l’océan, ce qui ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience et son extension, l’esprit. La conscience et l’esprit n’ont donc aucune existence physique (Littré). Ce sont de « pures constructions de l’esprit » (Robert) qui relèvent de la mythologie, donc de la Métaphysique. Paradigme des paradoxes : pour récuser la Métaphysique, les scientifiques sont contraints d’utiliser la pensée, produit métaphysique de l’encéphale ! Auteur du Modèle géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique, Richard Sünder démontre alors que la genèse de notre Cosmos physique fini relève bel et bien de la Métaphysique, que les cosmologistes sont mal armés pour la résoudre et que seul le métaphysicien est armé pour y parvenir ! Et il résout l’énigme métaphysique de l’origine… Aboli bibelot d’inanité sonore (Mallarmé).
Esquisse d’une phénoménologie de la mort : Réflexions husserliennes
Bulletin d’analyse phénoménologique IX, 7, 2013
Ce travail porte sur le problème de la mort du point de vue de la phénoménologie husserlienne ; la question est de savoir si une analyse du phénomène de la mort, en tant que phénomène limite, est possible. Nous proposons ici trois voies pour aborder la question : les voies générative, génétique et analogique. En partant de la voie générative nous verrons comment la mort peut être constituée en tant qu'événement mondain ; ensuite, par la voie génétique -d'un point de vue immanent -, nous montrerons en quel sens le flux vivant peut être conçu comme immortel. Enfin, il faudrait analyser le phénomène de la mort effectivement en première personne, en tant que non-donation pure ; de cette façon, la mort devient inévitablement un phénomène irreprésentable. D'où la nécessité de chercher une voie analogique dans les expériences limites comme le sommeil sans rêve et le dépérissement charnel.