Jonas van Tol, Germany and the French Wars of Religion, 1560-1572 (original) (raw)
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Les trois dernières guerres de religion, dites de Rohan, furent en Languedoc dans la décennie 1620, bien plus violentes que celles de la fin du siècle précédent, et marquèrent profondément l'identité protestante méridionale. Elles s'achevèrent par la paix d'Alès, dont les clauses furent restreintes par l'édit de Nîmes de juillet 1629, qui ôta définitivement aux huguenots toute capacité de résistance militaire 1 . Cette période voit le retour des pasteurs sur le devant de la scène, bien plus souvent porteurs d'une « politique prophétique », que véritables « prophètes armés » selon les définitions récemment formulées par Philip Benedict 2 . Ces temps d'extrêmes violences, de résistances désespérées sont particulièrement bien documentés, notamment par des chroniques qui furent rédigées pour la plupart par des protestants favorables à l'ordre royal qui livrant, chacun à partir de leur ville, leur version des évènements.
ABSTRACT in English (résumé en français plus bas): "The army and the Church during the War of Austrian Succession: the campaigns of Flanders (1744-1748) as seen from the French side" In the middle of the 18th century, at the time of the War of Austrian Succession, the religious support of the French soldiers was limited. There is however one ritualised part of religious practice which stayed exact during the whole war: the religious ceremonies related to military victories and to the war in general, within the theatre of operations as well as in the dioceses of France (especially the Te Deum). The monarchy was much attached to this practice, because the character of political power itself was at stake. The first and second parts of the article display a substantial summary based on examples of these ceremonies, including their number and their detailed proceedings. The third part highlights another permanent feature of this war, like in other wars: the human and financial burden, direct or indirect, that war inflicted on the Ecclesial institution, both on the local Church in conquered territories and on the French Church. In order to conduct the investigation embodied with this article, the campaigns of Flanders do have three advantages: they were victorious campaigns and they were conducted, mostly, with the King present with the army; those two factors allowed a thorough impressiveness of religious ceremonies upon military events. Finally, those campaigns marked the end of the war, and this give the opportunity to have an overview of the financial burden that the Church had to bear during the conflict. RESUME en français : Au milieu du XVIIIe siècle, à l’époque de la guerre de Succession d’Autriche, l’encadrement religieux des soldats de l’armée française était médiocre. Il y a toutefois un domaine où la pratique, ritualisée, resta exacte tout au long de cette guerre, c’est celui des cérémonies religieuses liées aux victoires militaires et à la guerre en général, à la fois sur le théâtre des opérations et dans les diocèses de France (notamment les Te Deum). La monarchie était attachée à ces pratiques parce que c’était la nature même du pouvoir politique qui était en jeu. Les deux premières parties de l’article présentent une synthèse solide, appuyée sur des exemples, du volume, et des modalités concrètes et détaillées de ces cérémonies. La troisième partie met en lumière une autre constante de cette guerre, comme d’autres guerres : le poids humain et financier, direct ou indirect que la guerre exerça sur l’institution ecclésiale, à la fois sur les Eglises locales en territoire conquis, et sur l’Eglise de France. Pour mener l’enquête que propose cet article, les campagnes de Flandre ont trois avantages : ce furent, d’abord, des campagnes victorieuses et elles furent menées, en grande partie, en présence du roi à l’armée. Ce sont deux facteurs grâce auxquels put se déployer la magnificence des célébrations religieuses à l’occasion des événements militaires. Enfin, ces campagnes marquèrent la fin de la guerre, ce qui permet de prendre de la hauteur sur la charge financière portée par l’Eglise durant le conflit.
Ce manuel d’agrégation présidé par Wolfgang Kaiser fait le tour de l’Europe en conflits, au temps des guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles. Ce chapitre retrace les situations politique et religieuse, étroitement imbriquées, aux Pays-Bas (1500-1650).