Étude rétrospective multicentrique évaluant le retentissement des traitements utilisés pour la fécondation in vitro sur le risque de poussées de Sclérose en plaques (original) (raw)

Promouvoir la remyélinisation dans le cadre de la sclérose en plaque à l’aide des cellules neurales/précurseurs et/ou souches endogènes adultes

Revue Neurologique, 2007

Bien que le traitement de la sclérose en plaque ait fait des progrès considérables ces dernières années, les méthodes visant à promouvoir la cicatrisation endogène couramment à l'étude en laboratoire n'ont pas encore atteint le stade du développement clinique. Néanmoins l'avancée des connaissances sur les cellules précurseurs et souches, en particulier celles présentes dans les lésions démyélinisantes, fait de cette transition un objectif réaliste pour la décennie à venir. La réparation des gaines de myéline préalablement détruites (remyélinisation) est actuellement considérée comme un objectif clinique majeur, parce qu'elle pourrait sans doute contribuer au ralentissement ou même à la prévention de la dégénérescence neuronale. Les thérapies fondées sur les cellules précurseurs, et/ou souches, et visant à stimuler la remyélinisation peuvent être séparées en deux groupes : la transplantation cellulaire (thérapies exogènes ou cellulaires) d'une part et la mobilisation de cellules précurseurs/souches endogènes visant à améliorer leur capacité intrinsèque de remyélinisation (thérapies endogènes ou pharmacologiques) d'autre part. Même si ces deux approches sont généralement considérées indépendamment, elles ne sont pas pour autant mutuellement exclusives. Cet article se concentre sur l'approche endogène et discute la nature des cellules précurseurs et souches du système nerveux central adulte impliquées dans la remyélinisation, cellules ouvertes à une manipulation pharmacologique dont la nomenclature pourrait nécessiter une révision.

Vaccination anti-hépatite B et risque de sclérose en plaques : études cas-témoins

Gastroenterologie Clinique Et Biologique, 2001

La publication dans le New England Journal of Medicine de deux études cas-témoins sur le risque de sclérose en plaques (SEP) en lien avec la vaccination anti-hépatite virale B (VHB) nous donne l’occasion de faire le point sur l’ensemble des études similaires. L’article d’Ascherio et al. [1] est une étude de cohorte d’infirmières, réalisée aux Etats-Unis ; elle comporte deux cohortes de 121 700 et 116 671 infirmières. Méthodes — Parmi cette cohorte, 318 nouveaux cas de SEP ont été diagnostiqués. Les contrôles étaient composés, pour chaque cas de SEP, de 5 femmes saines et d’une femme atteinte de cancer du sein pour prendre en compte le biais de rappel1 . L’exposition au vaccin anti-VHB a été appréciée par un questionnaire auquel il a été répondu dans 95, 88 et 98 % des cas (groupes SEP, contrôles sains, contrôles avec cancer du sein, respectivement). Le taux d’exposition au vaccin a été respectivement de 52, 66 et 65 %. Les certificats de vaccination ont été obtenus dans 62, 64 et 64...

Les risques liés à l'injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI)

médecine/sciences, 2001

* Taux des anomalies chromosomiques de novo (sexuelles + non sexuelles) + Taux des anomalies chromosomiques héritées (déséquilibrées + équi librées). ** Spermes épididymaire, testiculaire et embryons congelés uniquement. *** FIVNAT, bilan de l'année 1997. **** FIVNAT, bilan de l'année 1998. an.: anomalies; chrom.: chromosomiques.

Cancer et sclérose en plaques. Impact des traitements de fonds et présentation du projet CARIMS (Cancer Risk In Multiple Sclerosis)

Revue Neurologique, 2007

La littérature rapporte des données contradictoires sur l'association cancer et sclérose en plaques. Contrairement à d'autres maladies autoimmunes, la sclérose en plaques semble liée à un risque de cancer plus faible que celui de la population générale. Seulement 9 études sont disponibles dans la littérature, étudiant soit l'incidence, la prévalence ou le nombre de décès par cancer chez des patients suivis pour une sclérose en plaques. Ces études sont rétrospectives et ont des effectifs très hétérogènes. Elles concluent à un risque identique, moindre, ou plus important de cancers chez ces patients et aucune n'étudie l'impact des traitements de fonds. La modification de la prise en charge précoce de la maladie avec l'utilisation des immunomodulateurs et des immunosuppresseurs selon différentes stratégies thérapeutiques pourrait avoir une influence sur la survenue de cancers. Cette réflexion, déjà conduite dans d'autres maladies auto-immunes, est à l'origine de la mise en place d'une étude prospective française, sous l'égide du Club Francophone de la SEP (Projet CARIMS).