Les Espaces du livre / Spaces of the Book (original) (raw)

Lieux « usés » Espaces et topoï dans le roman de l'écrivain

@nalyses, 2017

Avec David Bélanger Présentation du dossier Le personnage de l’écrivain et son analyse constituent un lieu usé des études littéraires ; les théories englobantes et les études de cas affleurent selon diverses approches. C’est en partant de ce constat que le dossier «Lieux usés. Espaces et topoï du roman de l’écrivain» s’est structuré. Dans ce portrait mouvant où la littérature rejoue sans cesse sa propre naissance, quels sont alors les lieux communs du personnage écrivain aujourd’hui, où travaille-t-il, et qu’ont à nous dire ses nombreuses représentations in situ de la place qu’il occupe symboliquement dans notre société ? Abordant divers espaces – le Salon du livre, l’hôpital psychiatrique, le café, la chambre, l’appartement, l’autoroute –, le dossier fait état, dans la culture contemporaine, des exigences concrètes de l’écriture en tant que pratique et dispositif, tout en éclairant son expansion parabolique dans un imaginaire où sa place est plus que jamais en concurrence avec des espaces autres.

De l’espace livre au lieu de vie

2011

Première partie Du lieu projet aux usages du livre en librairie De la spécificité des librairies indépendantes La philosophie culturelle des librairies indépendantes Compétences transversales et personnalisation de la « relation client » Un patron, une personnalité, un territoire De la rencontre des librairies avec un territoire Le libraire acteur du développement local, défenseur du territoire Le libraire acteur culturel affirmé La librairie commerce culturel ordinaire : faible ancrage territorial et affirmation professionnelle La librairie comme commerce à faible engagement culturel Modalités d'usage des librairies indépendantes : essai de typologie Fonction d'approvisionnement : des usages pragmatiques Fonction d'expérience du livre : un lieu d'exposition du livre (le « feuilletoir ») Fonction cabinet de lecture : un lieu où on lit Fonction sociale : un lieu de sociabilité Fonction protectrice : un lieu de pause ou de repli Fonction de ressourcement culturel Deuxième partie Un lieu de vie dans la ville : ce que la ville fait à la librairie, ce que la librairie fait à la ville Centralité marchande, ordre économique et requalification urbaine La librairie indépendante dans l'ordre des mobilités urbaines Interface urbaine Un lieu qui structure des parcours dans la ville Parcours opportunistes ou programmés Une halte dans la ville La librairie dans l'ordre culturel des villes : un lieu d'affirmation du livre dans l'espace urbain Un lieu d'exception culturelle par le livre Un lieu d'exception culturelle par la rencontre : faire événement culturel, rencontrer des écrivains Occurence événementielle culturelle et urbanité élargie de la librairie Un lieu identitaire : l'ordre politique Ordre symbolique, identité urbaine et construction des centralités La librairie comme lieu politique : engagement et éthique partagés Réseaux d'acteurs et ancrage urbain des librairies Des réseaux locaux aux réseaux extra-locaux Conclusion Librairies et clients indépendants ? Sommaire contexte social et surtout spatial, en l'occurrence d'un espace urbain. Au coeur de cette structuration, apparaissait la nécessité de prendre en compte la spécificité du bien culturel au coeur de ce commerce : le livre. Le livre dans sa matérialité et ses contenus, le livre en tant qu'objet porteur lui-même de sens, de symboles et d'usages différenciés, le livre dans Usages, usagers-clients et représentations des librairies indépendantes Vous m'excuserez si je vous corrige, mais vous parlez tout le temps des « usagers ». C'est plutôt un terme qu'on utilise en bibliothèque, en librairie, on parle de « client » (…) Usager ? Ça fait un peu RATP je trouve, non ? (Libraire Folies d'Encre)

Écrivains et espaces du sacré

Écrivains, modes d’emploi. De Voltaire à bleuOrange (revue hypermédiatique), 2012

Laghouati S., Martens D., Watthee-Delmotte M. (dir.), Écrivains, modes d'emploi, version 9 mars 2012 -1

La littérature et l’espace

Arborescences: Revue d'études françaises, 2013

Le présent article se veut un survol — à la fois diachronique et théorique — d’approches littéraires axées sur l’étude de l’espace pour faire ressortir leurs méthodes, objectifs, divergences et convergences. Partant des études de Mikhaïl Bakhtine et de Youri Lotman sur le chronotope et la sémiosphère, l’auteure présente ensuite les travaux d’Henri Mitterand, Jean Weisgerber et Roland Bourneuf sur l’espace romanesque avant de se concentrer sur les approches émergées depuis les années 1990. Parmi ces approches dites géocentrées, se trouvent notamment la géographie de la littérature, la géocritique, la narratologie spatiale, la géopoétique, la pensée-paysage et l’écocritique. This article presents a diachronic and theoretical overview of spatial approaches to literature in order to highlight their methodologies, objectives, differences and similarities. Starting with Mikhail Bakhtin’s and Yuri Lotman’s seminal studies on the chronotope and the semiosphere, the author then turns to the work of Henri Mitterand, Jean Weisgerber and Roland Bourneuf on the question of fictional space in novels. The main focus, however, are the new so called geo-centered approaches that have emerged since the 1990: literary geography, geocriticism, spatial narratology, geopoetics, la pensée-paysage, and ecocriticism.

Communication et langages L'espace du livre

En quoi la structure, le volume du livre ont-ils influencé, influencent-ils l'écriture et la lecture du récepteur, la nature de la pensée de l'un et l'autre ? Et la substitution de l'écran de la machine à traitement de texte au codex traditionnel influencera-t-elle ce texte et l'esprit d'un lecteur ? (tout comme probablement il y a un peu moins de 2 000 ans le passage du volumen-ou rouleau-au codex). De même l'omniprésence actuelle de l'image nous conduit peut-être à une signification symbolique de l'espace plus prégnante que celle du temps, de la linéarité du traditionnel média gutenbérien. Telles sont quelques-unes des réflexions que suscite la lecture du texte d'Yvonne Johannot. Citer ce document / Cite this document : Johannot Yvonne. L'espace du livre. In: Communication et langages, n°72, 2ème trimestre 1987. pp. 41-48.

Espace en littérature au XVII siècle

Études littéraires, 2002

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Le lu et le lire ou l'espace de la lecture

Textes et discours : catégories pour l'analyse. Editions universitaires de Dijon, collection Langages (sous dir. Adam, Grize, Ali Bouacha, 2004

La lecture est le résultat de structures intriquées qui appartiennent au texte et au lecteur. C’est de ce lien complexe, de ce tissu relationnel entre un texte et un lecteur que nous allons traiter ici. La question que pose notre article est la suivante : comment expliquer que certains textes « résistent » et soient toujours présents pour le lecteur moderne, qu’ils triomphent du temps. Pour ce faire, nous comparons, sur un plan pragmatique, un texte philosophique, le Manuel d’Epictète et une « contre image », un guide intitulé L’antidéprime dont le but est de faire retrouver bien-être et forme physique. Dans les deux cas, le texte veut agir sur le lecteur, il a pour ambition de vouloir le « transformer », de vouloir son bien et de lui indiquer les moyens pour parvenir à cette transformation. Nous nous appuyons sur P. Hadot qui souligne que, pour les modernes, la conception de la philosophie tend à devenir celle d’un discours théorique, d’une théorie abstraite ou d’une exégèse des textes alors que la conception hellénistique est tournée vers la transformation de soi. La posture préconisée dans le Manuel celle d’un faire, d’un acte à accomplir. Mais est-ce ainsi que le lecteur moderne lit les stoïciens, dans le but d'une transformation effective de soi ? Que fait le lecteur moderne que nous sommes ; se soumet-il au texte, à son autorité ou ignore-t-il délibérément ces instructions, ces dires de lire, de comment lire, au profit d’une lecture autre, en rapport avec son époque, avec les habitudes de lire de son temps ou son intérêt propre ? Le stoïcisme est une doctrine qui s’adresse à une communauté de disciples qui choisissent de vouloir progresser. Le lecteur actuel fait-il partie de cette communauté ? On imagine plutôt qu’il va lire l’ouvrage en prenant des notes, en consultant la préface, les nombreuses notes de bas de page. Le texte n’a-t-il pas alors perdu sa performativité, sa fonction première qui est celle d’être un guide, un mode de vie à suivre ? Mots clés autorité, catégories textuelles, collection de textes, exercice spirituel, figure du lecteur, lecteur-modèle, lecteur philosophique, matérialité graphique, paratextuel, postures de lecture, pragmatique, stratagèmes textuels.