Les poids des cités du Proche-Orient hellénistique et romain au Cabinet des médailles (original) (raw)

2015, Bulletin de la société française de numismatique, 70e année, n° 5, mai 2015, p. 111-116

Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France a récemment fait l’acquisition d’un poids de la cité de Laodicée-sur-Mer sur la côte syrienne. Cet enrichissement du fonds national est l’occasion d’un bref exposé consacré aux poids du Proche-Orient hellénistique et romain ainsi que d’une présentation du riche ensemble de ces instruments pondéraux conservés au Cabinet des médailles.

Monnaies civiques et provinciales du Proche-Orient romain. De la fouille archéologique à l'interprétation

Partant des monnaies trouvées lors de fouilles archéologiques dans les provinces orientales de l'Empire romain, nous allons dans cet article parcourir tout le chemin menant à leur interprétation. Plus on avance dans l'identification, puis dans la mise en contexte des monnaies de fouille, plus on soulève de questions. Les monnaies elles-mêmes, leurs contextes et la mise en oeuvre de documents épigraphiques et littéraires permettent de répondre assez largement à ces questions.

La politique monétaire des cités crétoises à l’époque classique et hellénistique

EULIMENE

The monetary policy of the Cretan cities during the Classical and Hellenistic periods. The monetary policy of the Cretan cities during the Classical and Hellenistic periods appears to have been rather unstable and inconsistent. It depended as much on the financial means and interests of each city, as on monetary needs that were often dictated by their political partners. The standard and the types used for silver coinage appear to have been influenced by foreign coins circulating in the island. The implementation of Aeginetan, Rhodian or Attic standards testifies to the influence exerted on the monetary policy of the island by «international» coinages, the imitation of which (pseudo-Aeginetan, pseudo-Rhodian and pseudo-Athenian) is occasionally linked to political or financial causes. Cretan cities, however, in various periods, also adopted “international” monetary standards by reducing their original weight and, at the same time, frequently overstriking and countermarking the coins...

Guy ACKERMANN, "Deux cités dans la "périphérie". Les répertoires céramiques d'Argos et d'Érétrie à la haute époque hellénistique", in A. Peignard-Giros (éd.), Daily Life in a Cosmopolitan World: Pottery and Culture during the Hellenistic Period, IARPotHP 2 (Wien 2019), 225-236.

2019

Le hasard nous a conduit à étudier la céramique d’époque hellénistique de deux cités que rien ne lie : d’abord Érétrie dans le cadre d’une thèse de doctorat sous la direction de Karl Reber et de Susan I. Rotroff, puis Argos en vue de la publication des fouilles conduites par l’École française d’Athènes sur la colline de l’Aspis sous la direction de Gilles Touchais et de Sylvian Fachard. À Érétrie, notre projet consiste en l’établissement d’une nouvelle typologie de la céramique entre le dernier quart du IVe et le milieu du Ier siècle en prenant en compte l’ensemble du mobilier issu de nombreux secteurs de la ville antique fouillés durant plus de cinquante an- nées par l’École suisse d’archéologie en Grèce. À Argos, la céramique mise au jour sur l’Aspis correspond pour l’essentiel à une phase d’occupation de courte durée entre le dernier tiers, voire le dernier quart du IVe siècle et les premières années du IIIe siècle. La présente étude est donc limitée chronologiquement pour les deux villes au début de l’époque hellénistique, soit au dernier quart du IVe et au premier quart du IIIe siècle. Du point de vue de la culture matérielle, l’un des principaux intérêts présenté par Argos et Érétrie est leur rôle, que l’on pourrait qualifier de secondaire, dans la production de céramique : les potiers de ces deux cités répondent en effet à l’essentiel de la demande locale et de fait leurs productions ne connaissent qu’une diffusion limitée à une échelle régionale (l’Eubée centrale pour les ateliers érétriens et la partie orientale du Péloponnèse pour les argiens). Argos et Érétrie tiennent de même une place marginale par rapport a` Athènes et Corinthe, qui sont toutes deux des centres de production importants et des cités dont le mobilier céramique a fait l’objet de nombreux travaux qui leur confèrent un statut de référence pour l’étude de la céramique d’é- poque hellénistique. C’est pour ces raisons que nous qualifions ici Argos et Érétrie de cités de la «périphérie». Ni les Argiens, ni les Érétriens ne considéraient bien entendu que leurs villes te- naient une place d’une quelconque manière «périphérique» par rapport à leurs voisines. Avec nos connaissances acquises à Érétrie, nous pensions retrouver à Argos un répertoire comparable, d’autant que les deux cités sont relativement proches l’une de l’autre : moins de 200 km les séparent par la route ou environ 230 km par voie maritime, soit une très courte distance à l’échelle du bassin méditerranéen et des conquêtes d’Alexandre le Grand. De manière peut-être un peu naïve, nous nous attendions donc à une forme de koiné de la culture matérielle à l’échelle de la Grèce centrale, et ce d’autant plus pour le début de l’époque hellénistique. En effet, de nombreux points communs peuvent être relevés entre les ensembles de céramique des deux cités, notamment dans certaines formes et types de vases communs à Argos et à Érétrie, dans la prédominance des céramiques fines à vernis noir ou encore dans l’adoption de la technique décorative dite West Slope. Les points communs restent cependant plus ténus que les divergences entre leurs répertoires respectifs. En menant une analyse comparative de leurs assemblages de céramique, on s’aperçoit en effet que les potiers ou indirectement les populations des deux villes ont préféré des formes ou des types de vases différents, tant pour la consommation des boissons que pour le service de la nourriture ou la préparation des aliments. Certaines céramiques largement représentées à Argos sont ainsi quasiment absentes à Érétrie à la même période et inversement. La comparaison des deux répertoires conduit ainsi à relever des traits régionaux argiens et érétriens ou plus largement péloponnésiens et eubéens. D’autre part, quelques formes et types de vases sont parfois produits sur une plus longue période dans l’une ou l’autre cité, ce qui trahit une forme de traditionalisme ou de conservatisme, ou du moins un refus des nouveautés apparues sur le marché des cités voisines. Pour mener à bien cet exercice de comparaison entre Argos et Érétrie, nous évaluerons dans un premier temps la part d’importations attiques et corinthiennes pour chaque site et leur impact sur la production locale. Les différences notables entre les répertoires argien et érétrien seront ensuite relevées en regard des assemblages d’Athènes et de Corinthe. Les formes ou les types de vases qui trahissent des phénomènes de régionalisme et/ou de conservatisme seront finalement mis en lumière. Faute de place, toutes les formes et tous les types de vases ne pourront pas être présentés pour chaque cité et nous limiterons donc notre propos aux exemples les plus caractéristiques.

L’argent monnayé par les cités phéniciennes avant l’arrivée d’Alexandre le Grand. Une mise en perspective de son ampleur et de sa finalité à partir des données tirées de trois monographies récentes (Byblos, Sidon et Tyr)

Schweizerische Numismatische Rundschau, 96, 2017-2018, p. 23-34, 2018

Die jährlich erscheinende Schweizerische Numismatische Rundschau und die vierteljährlich erscheinenden Schweizer Münzblätter sind die Publikationsorgane der Schweizerischen Numismatischen Gesellschaft; Mitglieder erhalten sie unentgeltlich. Die redaktionellen Richtlinien, Angaben zum wissenschaftlichen Beirat (Editorial Board) sowie weitere Informationen finden Sie unter www.numisuisse.org La Revue suisse de numismatique (annuelle) et la Gazette numismatique suisse (trimestrielle) sont les organes de publication de la Société suisse de numismatique. Les membres les reçoivent gratuitement. Les directives rédactionnelles, la composition du Comité éditorial ainsi que des informations supplémentaires sont disponibles sur le site www.numisuisse.org La Rivista Svizzera di Numismatica (annuale) e la Gazzetta Numismatica Svizzera (trimestrale) sono gli organi di pubblicazione della Società Svizzera di Numismatica. I soci le ricevono gratuitamente. Le direttive redazionali, la composizione del Comitato editoriale nonché informazioni supplementari sono disponibili sul sito www.numisuisse.org

Loading...

Loading Preview

Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.