Bouvry et al. 2007 : BOUVRY-POURNOT (J.), FRANCOISE (J.), MOLINER (M.) - Les monnaies de l’église funéraire paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, bilan préliminaire. (original) (raw)
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Moliner et al. 2009 : MOLINER (M.), BLANC (M.), BLANC (Ph.), BROMBLET (Ph.), LEROUX (L.), VALLET (J.-M.) - Premières observations sur l’origine des marbres et pierres marbrières de l’église paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. In, Marbres et autres roches de la Méditerranée antique, études interdisciplinaires, sous la direction de Ph. Jockey. Actes du VIIIe colloque international de l’Association for the Study of Marble and Other Stones used in Antiquity (ASMOSIA), Aix-en-Provence. 12-18 juin 2006. Paris, 2009, pp. 439-448, pl. II-13, II-14
La fouille de la rue Malaval, dans le quartier de la Joliette à Marseille, a révélé une importante nécropole paléochrétienne comprenant 228 sépultures ainsi qu'une église funéraire orientée à nef unique de grandes dimensions. Daté sans doute du début du V e s., cet édifice qui bordait la voie antique conduisant à la porte nord de la cité connaît un épierrement important sans doute dans le cours du VII e siècle. Une centaine de sépultures en amphores, des tombes en coffres, et en bâtière ainsi que des tombes en pleine terre ont été retrouvées ainsi qu'une soixantaine de sarcophages en calcaire. Ces sépultures s'organisent autour d'une tombe privilégiée comportant deux sarcophages ornés de chancels de marbre, installés à droite de l'autel surmontant un loculus à reliques. Le mobilier funéraire accompagnant le défunt est très rare. Les amphores réutilisées comme cercueils dans la nécropole sont principalement des conteneursa fricains de grandes dimensions (types Keay 27, 35, 36, 40, 59/B, Albenga 11-12) datables du V e siècle. La découverte, dans deux des tombes les plus anciennes, de deux balsamaires africains Augst 73 pourrait indiquer une date un peu plus précoce. Enfin, la vaisselle provenant des niveaux d'abandon de la basilique et des espaces attenants ne paraît pas postérieure à la fin du VI e s. ou au début du VII e siècle.
Référence bibliographique
Moliner 2009e : MOLINER (M.) - La memoria de la basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, premières approches. In, Saint-Victor de Marseille, études archéologiques et historiques. Actes du colloque Saint-Victor, Marseille,18-20 novembre 2004. M. Fixot, J.-P. Pelletier éd. Bibliothèque de l'Antiquité tardive publiée par l'Association pour l'Antiquité tardive, 13, Turnhout 2009, pp. 107-123.
Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille.
Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. Gallia, 63, Paris, 2006, pp. 132-136.
Des fouilles archéologiques préventives, réalisées en 2003-2004, ont révélé des vestiges inédits d'une église paléochrétienne et d'une importante nécropole au nord immédiat de la ville antique de Marseille. Au v e s., un bâtiment de plan basilical orienté, doté d'une grande abside, est construit le long de l'ancienne voie antique. Épierré sans doute au vii e s., cet édifice recèle dans le choeur une imposante tumulatio ad sanctos de sarcophages autour d'une sépulture vénérée. Celle-ci comporte des dispositifs liturgiques particuliers liés à la vénération de deux personnages anonymes. Sous l'autel se trouvait un caisson à reliques également associé à des actes liturgiques. À l'intérieur et hors l'église s'est développée une zone sépulcrale dense de plus de 200 tombes aux architectures funéraires sobres mais variées destinées à des hommes, des femmes et des enfants. Le mobilier funéraire est rare, quelques épitaphes sur marbre sont à signaler. Des éléments lapidaires témoignent de décors simples. Le vocable de cette église contemporaine du premier édifice de Saint-Victor est inconnu. Des recherches scientifiques sont en cours, parallèlement à un programme de reconstitution à l'identique du site.
Bonifay, Capelli, Moliner 2011 : BONIFAY (M.), CAPELLI (C.), MOLINER (M.) - Amphores africaines de la basilique de la rue Malaval à Marseille (Ve siècle). SFECAG, Actes du Congrès d’Arles, 2011, pp. 235-254
Moliner 2009b : MOLINER (M.) - L’église funéraire de la rue Malaval, un témoin de l’âge d’or du christianisme disparu au Moyen Age. Revue Marseille n° 225, Marseille juin, 2009, pp. 26-33.
Les découvertes de la rue Malaval, au nord de la cité, ont permis de mettre en évidence la situation inverse, avec la disparition au VII e siècle de cette église funéraire, bâtie au V e siècle, dans laquelle se manifestait une foi intense autour d'une sépulture vénérée.
Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. Gallia, 63, Paris, 2006, pp. 31-136, 2006
Des fouilles archéologiques préventives, réalisées en 2003-2004, ont révélé des vestiges inédits d'une église paléochrétienne et d'une importante nécropole au nord immédiat de la ville antique de Marseille. Au v e s., un bâtiment de plan basilical orienté, doté d'une grande abside, est construit le long de l'ancienne voie antique. Épierré sans doute au vii e s., cet édifice recèle dans le choeur une imposante tumulatio ad sanctos de sarcophages autour d'une sépulture vénérée. Celle-ci comporte des dispositifs liturgiques particuliers liés à la vénération de deux personnages anonymes. Sous l'autel se trouvait un caisson à reliques également associé à des actes liturgiques. À l'intérieur et hors l'église s'est développée une zone sépulcrale dense de plus de 200 tombes aux architectures funéraires sobres mais variées destinées à des hommes, des femmes et des enfants. Le mobilier funéraire est rare, quelques épitaphes sur marbre sont à signaler. Des éléments lapidaires témoignent de décors simples. Le vocable de cette église contemporaine du premier édifice de Saint-Victor est inconnu. Des recherches scientifiques sont en cours, parallèlement à un programme de reconstitution à l'identique du site.
Le passé numismatique de la Camargue est encore à peu près totalement inédit si bien que, à ce jour, les découvertes monétaires restent inconnues. Nous avons eu l'occasion, en 1978 (l), de publier le catalogue des découvertes du domaine d'Espeyran (Saint-Gilles, Gard) avec, en particulier, un ensemble de cinq cent treize monnaies d'argent, frappées entre le I". siècle avant J.-C. et le III. siècle après J.-C., parmi lesquelles on peut isoler, ainsi que I'a proposé M. Th. Lafont (2) un ensemble allant de la République au règne de Claude qui appartient, sans nul doute possible, à un trésor (3). Ce (l) J.-C. Richard, Les monnaies du domaine d'Espeyran (Saint-Gilles, Card), Revue nrchéologique de Narbonnoise, 11, 1978, p. 101-104. (2) Th. Lafont, Les monnaies antiques en argent du domaine d'Espeyran, Montpellier Université Paul Valéry, Décembre 1980, Mémoire de maîtrise d'histoire ancienne sous la direction du Pr. J.-M. Lassère. (3) Nous devons à madame Sabatier d'Espeyran de savoir que toutes ces monnaies d'argent ont été découvertes sur le domaine et que c'est elle qui a nettoyé les monnaies du trésor, qui formaient un bloc de métal, mis au jour anciennement. D'autres monnaies d'argent, découvertes ultérieurement, ont été ajoutées à l'ensemble, certaines d'enlre elles provenant des fouilles dirigées par Mme Sabatier d'Espeyran. Nous adressons à Mme Sabatier d'Espeyran et à M. le Général de Bordas nos plus vifs remerciements pour ces informations qu'ils ont bien voulu nous donner le 30 avril 1982.