Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique funéraire de la rue Malaval à Marseille (Bouches-du-Rhône) (original) (raw)

2006, Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. Gallia, 63, Paris, 2006, pp. 31-136

Des fouilles archéologiques préventives, réalisées en 2003-2004, ont révélé des vestiges inédits d'une église paléochrétienne et d'une importante nécropole au nord immédiat de la ville antique de Marseille. Au v e s., un bâtiment de plan basilical orienté, doté d'une grande abside, est construit le long de l'ancienne voie antique. Épierré sans doute au vii e s., cet édifice recèle dans le choeur une imposante tumulatio ad sanctos de sarcophages autour d'une sépulture vénérée. Celle-ci comporte des dispositifs liturgiques particuliers liés à la vénération de deux personnages anonymes. Sous l'autel se trouvait un caisson à reliques également associé à des actes liturgiques. À l'intérieur et hors l'église s'est développée une zone sépulcrale dense de plus de 200 tombes aux architectures funéraires sobres mais variées destinées à des hommes, des femmes et des enfants. Le mobilier funéraire est rare, quelques épitaphes sur marbre sont à signaler. Des éléments lapidaires témoignent de décors simples. Le vocable de cette église contemporaine du premier édifice de Saint-Victor est inconnu. Des recherches scientifiques sont en cours, parallèlement à un programme de reconstitution à l'identique du site.

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Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille.

Moliner 2006a : MOLINER (M.) - La basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. Gallia, 63, Paris, 2006, pp. 132-136.

Des fouilles archéologiques préventives, réalisées en 2003-2004, ont révélé des vestiges inédits d'une église paléochrétienne et d'une importante nécropole au nord immédiat de la ville antique de Marseille. Au v e s., un bâtiment de plan basilical orienté, doté d'une grande abside, est construit le long de l'ancienne voie antique. Épierré sans doute au vii e s., cet édifice recèle dans le choeur une imposante tumulatio ad sanctos de sarcophages autour d'une sépulture vénérée. Celle-ci comporte des dispositifs liturgiques particuliers liés à la vénération de deux personnages anonymes. Sous l'autel se trouvait un caisson à reliques également associé à des actes liturgiques. À l'intérieur et hors l'église s'est développée une zone sépulcrale dense de plus de 200 tombes aux architectures funéraires sobres mais variées destinées à des hommes, des femmes et des enfants. Le mobilier funéraire est rare, quelques épitaphes sur marbre sont à signaler. Des éléments lapidaires témoignent de décors simples. Le vocable de cette église contemporaine du premier édifice de Saint-Victor est inconnu. Des recherches scientifiques sont en cours, parallèlement à un programme de reconstitution à l'identique du site.

Moliner 2009e : MOLINER (M.) - La memoria de la basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, premières approches.

Référence bibliographique

Moliner 2009e : MOLINER (M.) - La memoria de la basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, premières approches. In, Saint-Victor de Marseille, études archéologiques et historiques. Actes du colloque Saint-Victor, Marseille,18-20 novembre 2004. M. Fixot, J.-P. Pelletier éd. Bibliothèque de l'Antiquité tardive publiée par l'Association pour l'Antiquité tardive, 13, Turnhout 2009, pp. 107-123.

Moliner 2009b : MOLINER (M.) – L’église funéraire de la rue Malaval, un témoin de l’âge d’or du christianisme disparu au Moyen Age.

Moliner 2009b : MOLINER (M.) - L’église funéraire de la rue Malaval, un témoin de l’âge d’or du christianisme disparu au Moyen Age. Revue Marseille n° 225, Marseille juin, 2009, pp. 26-33.

Les découvertes de la rue Malaval, au nord de la cité, ont permis de mettre en évidence la situation inverse, avec la disparition au VII e siècle de cette église funéraire, bâtie au V e siècle, dans laquelle se manifestait une foi intense autour d'une sépulture vénérée.

La basilique funéraire de la rue Malaval à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Gallia, 2006

Des fouilles archéologiques préventives, réalisées en 2003-2004, ont révélé des vestiges inédits d'une église paléochrétienne et d'une importante nécropole au nord immédiat de la ville antique de Marseille. Au v e s., un bâtiment de plan basilical orienté, doté d'une grande abside, est construit le long de l'ancienne voie antique. Épierré sans doute au vii e s., cet édifice recèle dans le choeur une imposante tumulatio ad sanctos de sarcophages autour d'une sépulture vénérée. Celle-ci comporte des dispositifs liturgiques particuliers liés à la vénération de deux personnages anonymes. Sous l'autel se trouvait un caisson à reliques également associé à des actes liturgiques. À l'intérieur et hors l'église s'est développée une zone sépulcrale dense de plus de 200 tombes aux architectures funéraires sobres mais variées destinées à des hommes, des femmes et des enfants. Le mobilier funéraire est rare, quelques épitaphes sur marbre sont à signaler. Des éléments lapidaires témoignent de décors simples. Le vocable de cette église contemporaine du premier édifice de Saint-Victor est inconnu. Des recherches scientifiques sont en cours, parallèlement à un programme de reconstitution à l'identique du site.

Bonifay, Capelli, Moliner 2011 : BONIFAY (M.), CAPELLI (C.), MOLINER (M.) - Amphores africaines de la basilique de la rue Malaval à Marseille (Ve siècle).

Bonifay, Capelli, Moliner 2011 : BONIFAY (M.), CAPELLI (C.), MOLINER (M.) - Amphores africaines de la basilique de la rue Malaval à Marseille (Ve siècle). SFECAG, Actes du Congrès d’Arles, 2011, pp. 235-254

Moliner et al. 2009 : MOLINER (M.) - Premières observations sur l’origine des marbres et pierres marbrières de l’église paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille.

Moliner et al. 2009 : MOLINER (M.), BLANC (M.), BLANC (Ph.), BROMBLET (Ph.), LEROUX (L.), VALLET (J.-M.) - Premières observations sur l’origine des marbres et pierres marbrières de l’église paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille. In, Marbres et autres roches de la Méditerranée antique, études interdisciplinaires, sous la direction de Ph. Jockey. Actes du VIIIe colloque international de l’Association for the Study of Marble and Other Stones used in Antiquity (ASMOSIA), Aix-en-Provence. 12-18 juin 2006. Paris, 2009, pp. 439-448, pl. II-13, II-14

Bouvry et al. 2007 : BOUVRY-POURNOT (J.), FRANCOISE (J.), MOLINER (M.) - Les monnaies de l’église funéraire paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, bilan préliminaire.

Bouvry-Pournot, Françoise, Moliner 2007 : BOUVRY-POURNOT (J.), FRANCOISE (J.), MOLINER (M.) - Les monnaies de l’église funéraire paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille, bilan préliminaire. Bulletin de la Société de Numismatique Française, 62e année, 7, 2007, pp. 160-165.

101_Moliner (M.), Bonifay (M.), Bien (S.) – La céramique de la basilique paléochrétienne de la rue Malaval à Marseille : approche préliminaire. In : LRCW2. Oxford, Archaeopress, 2007, pp. 275−286 (BAR IS 1662).

La fouille de la rue Malaval, dans le quartier de la Joliette à Marseille, a révélé une importante nécropole paléochrétienne comprenant 228 sépultures ainsi qu'une église funéraire orientée à nef unique de grandes dimensions. Daté sans doute du début du V e s., cet édifice qui bordait la voie antique conduisant à la porte nord de la cité connaît un épierrement important sans doute dans le cours du VII e siècle. Une centaine de sépultures en amphores, des tombes en coffres, et en bâtière ainsi que des tombes en pleine terre ont été retrouvées ainsi qu'une soixantaine de sarcophages en calcaire. Ces sépultures s'organisent autour d'une tombe privilégiée comportant deux sarcophages ornés de chancels de marbre, installés à droite de l'autel surmontant un loculus à reliques. Le mobilier funéraire accompagnant le défunt est très rare. Les amphores réutilisées comme cercueils dans la nécropole sont principalement des conteneursa fricains de grandes dimensions (types Keay 27, 35, 36, 40, 59/B, Albenga 11-12) datables du V e siècle. La découverte, dans deux des tombes les plus anciennes, de deux balsamaires africains Augst 73 pourrait indiquer une date un peu plus précoce. Enfin, la vaisselle provenant des niveaux d'abandon de la basilique et des espaces attenants ne paraît pas postérieure à la fin du VI e s. ou au début du VII e siècle.

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