LES FEMMES « SEULES » DU NORD-OUEST DE L'ESPAGNE. TRAJECTOIRES FÉMININES DANS UN TERRITOIRE D'ÉMIGRATION 1700-1860 (original) (raw)

Exil et migration au féminin depuis et vers l'Espagne XX e-XXI e siècles

De l’Eldorado au Milagro. Nouvelles représentations de l’émigration arabe vers l’Espagne dans l’œuvre de l’écrivaine syrienne Rīmā Bālī Fenwick , 2023

De l’Eldorado au Milagro. Nouvelles représentations de l’émigration arabe vers l’Espagne dans l’œuvre de l’écrivaine syrienne Rīmā Bālī Fenwick

Femmes et éducation en Espagne à l'aube des temps modernes (1454 - fin des années 1520)

2014

La litterature didactique specifiquement destinee aux femmes a connu un traitement paradoxal dans les travaux universitaires : delaissee du fait de son manque suppose d’interet litteraire, on a pourtant tendance a lui preter un important pouvoir normatif. Nous nous proposons donc, dans notre travail de these, d’aller au-dela de cet apparent paradoxe, en analysant un corpus compose d’une vingtaine de textes de genres distincts, mais qui ont en commun, au-dela des donnees historiques et geographiques, d’avoir cherche a eduquer, instruire ou edifier la gent feminine. Pour atteindre ces objectifs pedagogiques, leurs auteurs mettent en place des strategies discursives qu’il est necessaire d’etudier. Ainsi s’expriment les nuances et les contradictions d’un enseignement qui n’est nullement uniforme, chacun transmettant, en fonction de ses opinions, des circonstances de la publication de son ouvrage, etc., un message qui lui est propre. Des lors, il ne faudrait pas considerer ces textes com...

Kazanski M., López Quiroga J., Périn P., Le costume féminin « princier » de tradition germanique orientale à l’ époque des Grandes Migrations en Espagne et en Gaule du Sud et ses réminiscences dans le royaume hispano-wisigothique.

The aim of this article is: on the one hand, to examine the state of research on the archaeological traces of the "princely costume" of the eastern Germanic or "ponto-Danubian" tradition at two fibulae of sheet metal from the first half and the middle of the 5th century on the territory of the Visigoth kingdom; on the other hand, to identify its repercussions in the "Hispano-Visigoth" costume of the so-called "middle class", with silver-plated fibulae of the second half of the 5th and the first half of the 6th century. We examined here the "princely" discoveries of the first half and the middle of the 5th century in Southern Gaul and Spain, as well as the most visible reminiscences of the "princely" eastern Germanic costume in the necropolis of the Hispano-Visigoth kingdom First of the middle 5th century and the first half of the 6th century. The female tombs of the Hispano-Visigoth kingdom containing fibulae in silver plate correspond to the notion so-called as "middle class". The question of the ethnicity of the porters of this costume is in this case totally relevant. Women's costumes, as an ethnographic index of traditional societies, are among the most stable. However, at the high social level, the costume resulting from an ethnographic tradition can also become an indication of belonging to the "ruling class". In this case, the costume of prestige, whatever its origins, sooner or later begins to be imitated by the "ordinary" population. The village communities of Visigoth Spain were predominantly Roman, then it can be concluded that the diffusion in this milieu of the "Barbarian" ponto-Danubian fashion shows the beginning of the fusion of the material culture of the Visigoths and Hispano-Romans. Identity is then used "at convenience", according to the socio-political context, both by the elites and by a large part of the Hispano-Roman population, to show their belonging to a specific social status and/or as a symbol of prestige and power.

Généalogies du féminisme décolonial. En femmage à María Lugones

Revue Multitudes, 2021

Le « féminisme décolonial », bien qu’encore relativement peu connu en France, y est aujourd’hui au centre de débats passionnés. Le « tournant décolonial », développé à partir des année 90, est l’une des rares élaborations théoriques fondamentalement issue des mouvements sociaux d’Abya Yala à avoir (partiellement) réussi à franchir la frontière épistémologique bien gardée qui enferme les pays du Nord global dans leur splendide isolement intellectuel . Le « féminisme décolonial », apparu il a déjà plus d’une décennie, en constitue à la fois une critique et un prolongement. Il s’inscrit sans équivoque dans la lignée d’une longue tradition féministe critique portée notamment, quoique pas exclusivement, par des femmes et des lesbiennes racisées et anti-capitalistes. L'article présente d'abord la généalogie du « tournant décolonial » et ce que le terme « décolonial » signifie dans ce cadre, puis plus spécifiquement le féminisme décolonial, en montrant qu’il se revendique précisément d’une longue tradition féministe, critique, ancré dans l’activisme et qui ne craint pas de désacraliser l’hétérosexualité en montrant son caractère historique et non-naturel. Enfin, il souligne combien ce féminisme décolonial se revendique de l’intersectionnalité, pour lutter simultanément contre le racisme colonial, le patriarcat hétérosexuel et le capitalisme néolibéral.

Michel Kazanski-Jorge López Quiroga–Patrick Périn (2018): Le costume féminin princier de tradition germanique orientalea l’époque des grandes migrations en Espagne et en Gaule du sud et ses réminiscences dans le royaume hispano-wisigothique.pdf

Jorge López Quiroga (coord.): In Tempore Sueborum. El tiempo de los Suevos en la Gallaecia (411-585). El primer reino medieval de Occidente. Volumen de Estudios (Servicio de Publicaciones de la Diputación Provincial de Ourense), Ourense, 61-84, 2018

Notre but est d’examiner l’état de la recherche portant sur les traces archéologiques du costume «princier» de tradition germanique orientale ou «ponto-danubienne» à deux fibules en tôle métallique de la première moitié et du milieu du ve siècle sur le territoire du royaume wisigothique et identifier ses répercussions dans le costume «hispano-wisigothique» de la «classe moyenne», à fibules en tôle d’argent de la deuxième moitié du Ve-première moitié du VIe siècle Cette mode est attestée dans les grandes nécropoles correspondant à la population «ordinaire». Deux publications récentes, celles de la nécropole de Castiltierra et d’une série des tombes trouvées dans un secteur de la ‘nécropole nord’ de la cité d’Emerita Augusta (Mérida), datées dans la première moitié du Ve siècle, apportent des informations nouvelles à ce sujet. La question de l’interprétation historique de ces objets sera aussi présente dans le cadre de ce travail.

Regards de femmes: l’Andalousie du XIXe siècle au «féminin francophone»

Çédille, 2012

En la relación de viajeros francófonos que hacen de Andalucía su destino preferido, las mujeres ocupan un lugar especí- fico. Lugar de ensueño o cuajado de tipismo, «lejanía oriental» profundamente arraigada en la imagología francófona, transmitida por los «maîtres en écriture», las tierras meridionales de la Bética se convirtieron en el objeto de un discurso literario que forjó una representación canónica del pasado musulmán, siempre añorado. De la relación de la belga Juliette de Robersart, tamizada en su tradicionalismo viajero por aportaciones individualizantes, a la mirada cosmopolita de Maria Star, pasando por la francesa Marie-Noémi Cadiot, turista apresurada y fiel a los tópicos del género, o la suiza Mme de Gasparin, deudora del mito arábigo-andaluz, estas intrépidas mujeres se integran en un deseo común de alteridad y «dépaysement».

Compte rendu de Jean-Louis Guereña, Les Espagnols et le sexe. XIXe-XXe siècles. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013, 478 p., Bulletin d’Histoire Contemporaine de l’Espagne, Aix-en-Provence, PUP, 2015, n°50, p. 291-294.

CELLES QUI SORTENT ET CELLES QUI RESTENT. « CARRIÈRES ASILAIRES » DES FEMMES INTERNÉES DANS LES ASILES EN FRANCE AU XIXE SIÈCLE

Clio 51 Femmes et genre en migration, 2020

Les résultats d’une enquête et l’examen des sources statistiques montrent que, tout au long du XIXe siècle, les femmes entraient en moins grand nombre que les hommes à l’asile, et pourtant leurs effectifs permanents y étaient plus importants. L’article examine quelques-uns des résultats non conformes aux représentations communes de la destinée des femmes placées à tort et de force en asile, puis empêchées d’en sortir. Les sureffectifs se fabriquaient à l’asile et la question se déplace alors sur ce qui y retenait ainsi les femmes un peu plus que les hommes. Comment expliquer ces sureffectifs alors que médecins et familles développaient des stratégies pour faire sortir les intéressées en particulier celles qui étaient dites « améliorées ». L’examen des processus de décisions tant des sorties que des maintiens à l’asile montrent chaque fois des configurations où l’isolement ou au contraire des ressources familiales à la sortie vont s’avérer décisives. Cette enquête dévoile des logiques de genre qui ne sont pas propres à l’asile et renvoient, hors asile, aux rôles sociaux féminins de cette époque, à la question de l’autonomie et surtout de son manque qui est renforcée par l’épisode asilaire et la fragilisation sociale qui s’ensuit. Mots clés. Carrières asilaires, sortir de l’asile, maintien à l’asile, guérison, rôle des familles, stratégies et négociations, décisions médicales, âge, durée de séjour.