Gilbert Durand ou le Nouvel esprit anthropologique (original) (raw)

Conception Du Mythe Dans L’Œuvre De Gilbert Durand

PARALELLUS Revista de Estudos de Religião - UNICAP

Dans le cadre de l'œuvre de Gilbert Durand, il n'existe pas, à notre connaissance, beaucoup d'études sur sa conception du Mythe. Cette étude, qui se veut approfondie, documentée et réflexive, est basée sur une méthodologie qualitative et herméneutiquement réflexive : elle vise à contribuer à la clarification de la théorie du Mythe chez Gilbert Durand, que nous considérons comme originale, et à ce qu'elle soit connue non seulement des spécialistes, mais aussi et surtout des néophytes en la matière. Dans ce but, nous partons de la définition du Mythe que l'auteur propose dans ses Structures anthropologiques de l'imaginaire (1960) avec l'arrière-plan conceptuel que cette même définition implique. Sur cette base, nous avons structuré le texte de l'article en quatre parties : dans la première, nous nous sommes concentrés sur les concepts constitutifs de la définition du Mythe, à savoir ceux de Schème, d'Archétype et de Symbole ; dans la deuxième, nous ...

Roland Brival et le métissage:un nouvel humanisme

2010

Yolande Aline HELM ohio university roland Brival et le métissage : un nouvel humanisme Résumé : l'article focalise sur le métissage tel que l'entend l'auteur martiniquais roland Brival : un nouvel « humanisme ». Je révise les théories qui ont jalonné la littérature antillaise : la négritude, la créolité, la créolisation, le tout-monde. d'une part, on note qu'elles ne sont pas synonymes du métissage. d'autre part, tout en soulignant leur contribution, on démontre qu'elles s'opposent au métissage brivalien. créolisation, créolité, métissage, négritude, tout-Monde le monde ne se créolise pas il s'accomplit (roland Brival)

Recension : Emmanuel Durand, L’être humain, divin appel. Anthropologie et création, «Cogitatio fidei, 301», Cerf, Paris 2016, in : Teresianum 68 (2017/2) 476-479.

Review of Emmanuel Durand's last book: Human Being, Divine Call. Anthropology and Creation, Cerf, Paris 2016.

Le tournant obscurantiste en anthropologie

L Homme, 2012

© École des hautes études en sciences sociales IMAGINONS UN voyageur débarquant d'une autre planète ou d'une autre époque dans l'Europe ou l'Amérique du Nord contemporaines : il ne pourrait manquer d'être frappé, entre autres motifs d'étonnement, par la place et le statut, pour le moins paradoxaux, que nous, les Occidentaux, assignons aux animaux. Tandis que nous livrons les uns-bovins, porcins, volaille-à une exploitation impitoyable, de plus en plus massive, nous surprotégeons et maternons les autres-les « animaux de compagnie »presque comme nos propres enfants. Qui plus est, certains d'entre nous militent en faveur des animaux comme d'autres en faveur des humains : n'a-ton pas vu, à Paris à l'automne 2010, parallèlement au mouvement de contestation de la réforme des retraites, d'autres manifestants réclamer pour les lapins des cages plus spacieuses ? C'est ce que, à la suite d'Ernest Hemingway (1938 [1932] : 19), j'appellerai le phénomène « animalitaire ». D'autres encore, parmi lesquels des savants ayant pignon sur rue, discutent doctement de l'animalisme comme d'une notion allant de soi, ou d'une « ontologie » parmi d'autres… L'usage variable qui est fait du mot « animalisme » nécessite ici une mise au point. Tantôt, en effet, il désigne la prise en compte des animaux par les sciences de l'homme et de la société. Dans ce sens, l'animalisme ne date pas d'aujourd'hui, ainsi qu'en témoignent des disciplines désormais APARTÉS