Review. 2005. Without title. Stewart, Pamela J. and Andrew Strathern. 2004. Witchcraft, Sorcery, Rumors and Gossip. Cambridge: Cambridge University Press. Social Anthropology/Anthropologie Sociale 14(1): 363-364. (original) (raw)
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1997
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Toute la ville en parle. Esquisse d'une théorie des rumeurs. Paris, L'harmattan, 1994, 205 p., bibl. (" Logiques sociales ").-La veuve noire. Message et transmission de la rumeur. Paris, Méridiens Klincksieck, 1996, 188 p., bibl., index, ill. (" Sociétés ").
The Principality of Catalonia (Crown of Aragon), is a territory to be considered in regard of the emergence of the witch stereotype at the beginning of the XVth century. A first prosecution of the new witchcraft crime is attested at that time, led by the secular justice. Through Catalan documents, we try to see the changes taking place during the XIVth century regarding the repression of folk magic by both secular and ecclesiastical authorities. The perception of such practices evolves, and is gradually associated with heresy and demonology due to the intervention of the inquisitorial court. The emergence of new types of charges resulting from that fusion anticipates certain features of the new witchcraft crime that was going to develop at the beginning of the following century.
De la sorcellerie à l'être humain. L'anthropologie universaliste de Jeanne Favret-Saada.
L’enquête de Jeanne Favret-Saada sur la sorcellerie bocaine des années 1970, devenue incontournable pour tout chercheur en sciences sociales, est présentée et considérée la grande majorité du temps au sein du monde académique comme relevant d’une anthropologie culturelle centrée sur la recherche des spécificités propres à chaque groupe humain. Or cette contribution vise, au contraire, à défendre la portée universaliste de cette enquête nous permettant de mettre au jour des processus cognitifs et sociaux transversaux qu’une focalisation unique sur les différences culturelles n’est pas à même de saisir. Ainsi, en pensant la sorcellerie bocaine d’un point de vue universaliste, l’article dégage des pistes de réflexion sur les invariants humains. Tout d’abord, en s’intéressant à une anthropologie cognitive, qui se penche sur les mécanismes cognitifs de base sous-tendus par la supposée croyance en des faits culturels, puis à une anthropologie sociale, en ressaisissant la problématique de la constitution des formes d’organisation que les humains déploient ensemble pour « faire collectif ». Grâce au développement de ces deux dimensions fondamentales, il est alors possible de mettre en lumière l’apport de Jeanne Favret-Saada à une anthropologie universaliste.
Les genres discursifs de la sorcellerie : des histoires intimes aux rumeurs publiques (2017)
Politique africaine, 2017
Julien Bonhomme Les genres discursifs de la sorcellerie : des histoires intimes aux rumeurs publiques On ne saurait assez remercier Jean-Pierre Warnier pour sa stimulante critique de l'inflation des travaux sur la sorcellerie. Je lui concède volontiers que les africanistes (moi y compris) en font beaucoup et peut-être même trop sur ce sujet. Il y a un risque que cela devienne un fonds de commerce douteux, l'anthropologue se rapprochant de manière suspecte du journaliste de la presse populaire en mal de sensationnalisme ou du pasteur pentecôtiste, dont la dénonciation des sorciers et autres démons sert à justifier le ministère de guérison. Cela dit, pour l'intérêt du débat, je me ferai l'avocat du diable sorcier en livrant quelques réflexions inspirées par ce texte.
AFRREV IJAH: An International Journal of Arts and Humanities
Sorcery is a subject that always creates heated debate in our contemporary society. That's why we aim to examine sorcery within the specific context of Caribbean writer's literary creations. Therefore, this study looks at witch crafting as one of the major themes that continue to occupy a major place in the Antillean literary discourse. It seems to us that irrespective of the presence of this theme, very rare are literary critics especially from Nigeria that is based on sorcery. That forms our reason of venturing into these literary works to unveil and show how witch crafting is represented. What are the reasons behind this? The overall assessment is it negative or positive? What is the way forward? These are basic questions that this study tries to resolve under social critic approach.
Amaltea: Revista de Mitocrítica, 2016
Le sous-titre du dernier livre publié par Metka Zupancic annonce la structure du livre, composée de dix textes, tous écrits par des femmes : en effet, cinq études théoriques côtoient deux textes de création et trois autres textes analysent les pratiques et expériences vitales des mythes au féminin. La lecture en est souvent passionnante, et l'écriture toujours passionnée. Qu'il s'agisse des mythes classiques d'Ariane, d'Eurydice, d'Antigone, des Érinyes, voire même du mythe littéraire de la Kahina, la passion, pour un être en particulier ou pour toute une société, est en effet toujours à l'oeuvre. Ainsi, le dialogue qui s'établit est une polyphonie harmonieuse qui traite en même temps la passion des mythes et les mythes de la passion. La question de la définition du mythe est plutôt peu développée dans le recueil. L'analyse est davantage tournée vers la mythanalyse et la pratique de la mythocritique: chaque auteure met en question soit l'imaginaire féminin et son «ouverture poétique», évoquant une «féminité insoumise» (selon Louise Dupré, p.52), soit «les principes mêmes de la nature humaine» (écrit Metka Zupancic, p.28), en remontant aux «origines maternelles», trajectoire que plusieurs auteures du recueil, à la suite de Metka Zupancic, nomment un «remembrement». Ce terme contribue à mettre en valeur les différentes actualisations de mythes que le lecteur peut découvrir dans ce que Cheryl Toman appelle «le laboratoire» des écrivaines. On retrouve ainsi, avec de nouvelles perspectives et des références originales, tant l'effet que Pierre Brunel constatait : «le mythe irradie le texte» (rappelé, ici, par Joëlle Cauville, p.67), que tout le potentiel accordé au roman par Kundera lorsqu'il soutient qu'il rend «à la vie son épaisseur» (ce à quoi Colette Nys-Mazure souscrit pleinement dans son article, p.81). Dans son introduction, Metka Zupancic, spécialiste reconnue des mythes dans les littératures féminines, présente les interlocutrices qu'elle a choisies. Comme elle les connaît toutes personnellement (ce qu'elle explique dans la première partie de son texte la «naissance du livre»), sa présentation nous fait part de la sensibilité de chacune, nous aidant ainsi à percevoir l'ampleur et la portée de leurs écrits. Cependant, cette Pénélope du «canevas commun» (p.11) qu'elle contribue à tisser apporte aussi des éléments de théorie pour étudier le thème de «l'écriture des femmes» qu'elle conçoit (en accord avec Louise Dupré) comme «une recherche de l'intime [qui s'achemine] vers une vérité subjective» insoupçonnée (p.18). Et, en brought to you by CORE View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk provided by Portal de Revistas Científicas Complutenses