Le terrain dans les recherches urbaines au Mexique : quelques réflexions (original) (raw)
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Communication présentée à la 2ème Rencontre Tuniso-Française des Jeunes Chercheurs IRMC -Université Tunis I, 4-5-6 Novembre 1998. Cap Carthage, Gammarth, Tunis.
EchoGéo. , 2020
Dans cet article, je décrirai le séjour (interrompu) de terrain au Mexique que j’ai effectué en mars 2020 dans le cadre de mon travail de recherche pour valider mon Master 2 Recherche en études du développement à l’Institut d’Études du Développement de la Sorbonne (IEDES). Ce « terrain » a été marqué par les mesures politiques globales, la crise sanitaire et les changements vertigineux de tout ordre causés par la pandémie de la maladie à Coronavirus (COVID-19), provoquée par le virus SARS-CoV-2. Cet agent infectieux a influencé toutes les étapes de mon travail de recherche. De la préparation du terrain, en passant par mes observations, questionnaires et entretiens sur place, jusqu’au travail de restitution, mon premier travail de recherche en France aura été marqué par une pandémie qui a fait événement à l’échelle du monde
Quelle est la place du "terrain" dans les recherches critiques en management?
Un nombre croissant de chercheurs en sciences de gestion situent leurs travaux dans ces approches pluridisciplinaires, pour appréhender les dimensions de pouvoir et de contrôle liées aux pratiques et théories du management. Ils s’attachent à dénaturaliser certaines évidences managériales et à questionner leur propre réflexivité, en resituant leur activité intellectuelle au cœur des phénomènes sociaux plutôt que de la placer dans une position surplombante [cf. Golsorkhi D., Huault I. et Leca B. (2009) ; Palpacuer F., Leroy M. et Naro G. (2010) ; Taskin L. et de Nanteuil M. (2011) ; Alvesson M. et Willmott H. (2012)]. Ce courant recouvre un nombre important de référents théoriques qui, s’ils ont pour dénominateur commun d’envisager le management comme un construit social et politique, garantissent dans le même temps l’existence d’une pluralité de postures épistémologiques, qu’elles soient constructivistes pragmatiques, postmodernistes ou bien réalistes critiques. Ces postures orientent les travaux critiques vers des méthodologies particulières, privilégiant les recherches idiographiques, de portée compréhensive, et la définition d’un projet de connaissance ne se voulant pas instrumental ou fonctionnaliste, mais plutôt à visée émancipatrice. L’inscription d’une recherche doctorale dans ces perspectives hétérodoxes n’est toutefois pas exempte de difficultés. La justification d’un projet de connaissance critique et sa confrontation aux canons de la doxa managériale figurent parmi les enjeux auxquels la communauté de chercheurs critiques peut favorablement contribuer dans le cadre de tels ateliers doctoraux. Ce séminaire de recherche a, dès lors, pour volonté d’offrir un lieu d’accueil et d’échanges pour les chercheurs qui réalisent et souhaitent inscrire leur thèse et travaux dans une perspective critique en sciences de gestion. Dans cette perspective, trois collègues français ont été invités à intervenir sur la question de la place particulière du « terrain » dans les recherches critiques en gestion. La nécessité de s’inscrire dans des approches hétérodoxes émerge en effet avec une acuité particulière au regard de la multiplication de crises financières, sociales ou écologiques qui mettent de plus en plus en cause les pratiques opérationnelles concrètes de gestion des ressources, des entreprises et des territoires [voir Palpacuer et al. (2010)]. Cette table ronde se place dès lors dans le cadre d’un questionnement plus large quant aux conséquences sociales et environnementales des modes de management et quant à la manière dont nous, chercheurs, pouvons rendre compte et penser l’évolution de ces modes de gestion afin qu’ils aillent vers des approches plus respectueuses des équilibres sociaux et environnementaux. Les participants à la table ronde ont offert des pistes de réflexion en ce sens, en mobilisant des cadres de référence philosophiques humanistes tels que ceux de Jacques Rancière ou de Michel Henry, ou encore en élaborant des approches épistémo-méthodologiques originales pour repenser les finalités de la recherche en gestion. Dans un premier temps, Isabelle Huault livre sa pensée sur la question de la place du « terrain » dans les recherches critiques. Ensuite, Pierre-Yves Gomez interroge en quoi le détour par la recherche empirique caractérise une démarche authentiquement critique. Enfin, Maya Leroy se centre davantage sur les problématiques de gestion de l’environnement.
Penser le Mexique. Annuaire des mexicanistes en France, 2018
Contrairement à l’archéologie et à l’anthropologie qui ont très tôt occupé une place centrale dans les relations scientifiques entre la France et le Mexique, la géographie peut apparaître comme une discipline arrivée tardivement – même si elle est devenue une composante essentielle des perspectives de recherche croisées qui se sont formées de chaque côté de l’Atlantique entre universitaires français et mexicains.
« Les régions au Mexique: analyse et discussion du concept », Cahiers du GREDEM, 2007.1.
Utile pour l'analyse de processus socioculturels localisés, la signification du concept de région change en fonction des différentes perspectives théoriques qui lui sont associées. En plus, l'application analytique du concept est aussi fortement nuancée par les particularités des problématiques étudiées. Le but de cet article est de faire le point des diverses approches relevant de l'étude des régions mexicaines et de mettre en valeur les avantages rattachés à une perspective spécifique, celle de l'économie politique. Ainsi, ce document commence par une brève discussion des trois approches identifiées (la terminologique, la postmoderne et celle de l'économie politique) pour finir par l'analyse du cas mexicain Mots-clés : régions, Mexique, économie politique, capitalisme
Des risques « naturels » aux politiques urbaines à Mexico
Revue de géographie alpine, 2007
L'agglomération de Mexico, à plus de 2000 mètres d'altitude, adossée à la Sierra Madre et la Cordillère Volcanique est sur un site accueillant mais redoutable. Il s'agit donc d'un des endroits les plus exposés du globe, soumis à une combinaison de risques dits naturels, de risques technologiques souvent mal maîtrisés dus à des industries lourdes, de nuisances, de cumul des polluants et d'un épuisement des ressources locales utilisables, tout particulièrement les ressources en eau.