Le Contrôle de gestion dans le secteur bancaire (original) (raw)

Controle de gestion bancaire

Depuis la loi bancaire de 1984 et les réformes règlementaires (Bâle I, II et dans un avenir très proche Bâle III), les banques françaises et européennes ont développé des systèmes d'analyse des performances fondés sur la mise en place de systèmes de contrôle interne, de reporting règlementaires, et de respect des normes prudentielles modifiant radicalement le rôle et le contenu du contrôle de gestion. Dans ce contexte, notre recherche exploratoire se propose d'étudier l'évolution du métier et des outils du contrôle de gestion bancaire. Elle nous permet de comprendre comment les banques ont adapté leur modèle de gestion aux profonds bouleversements du secteur, notamment en contexte de crise.

Contrôle de Gestion Bancaire : de l'évolution de la fonction et des outils

Depuis la loi bancaire de 1984 et les réformes règlementaires (Bâle I, II et dans un avenir très proche Bâle III), les banques françaises et européennes ont développé des systèmes d'analyse des performances fondés sur la mise en place de systèmes de contrôle interne, de reporting règlementaires, et de respect des normes prudentielles modifiant radicalement le rôle et le contenu du contrôle de gestion. Dans ce contexte, notre recherche exploratoire se propose d'étudier l'évolution du métier et des outils du contrôle de gestion bancaire. Elle nous permet de comprendre comment les banques ont adapté leur modèle de gestion aux profonds bouleversements du secteur, notamment en contexte de crise.

Contrôle de gestion a l'international

2010

Ce chapitre a pour objectif de montrer comment un système de contrôle de gestion peut être construit pour une entreprise multinationale (FMN, ci-après). Bien que les grands principes du contrôle de gestion trouvent à s’appliquer à toutes sortes de situations, l’internationalisation de l’entreprise et de ses opérations apporte des éléments de complexification et de singularité que ce chapitre tentera d’éclairer. Le chapitre est divisé en deux parties: la première partie présentera les principaux enjeux de l’internationalisation, et la deuxième esquissera leur intégration dans la construction d’un système de contrôle de gestion international.

Banque, gouvernance d'entreprise et régulation

Management & Avenir, 2014

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Marocaine : Contribution du contrôle de gestion

Avec les différentes réformes et la modernisation qu'a connue l'Administration Publique Marocaine ces dernières années, et avec l'instauration de la Loi organique relative à la loi de finances de 2016 qui repose sur le renforcement de la performance de la gestion publique et de l'administration.Cette dernière est devenue privilégiée et la préoccupation de tous les décideurs et compte tenu du développement des modèles de contrôle de gestion, la maîtrise de la performance est devenue un thème majeur des recherches. La mise en place d'un système de contrôle de gestion dans l'Administration Publique Marocaine est devenue plus que jamais une nécessité et non plus un luxe dans le but d'améliorer sa performance et parler d'une performance globale en son sein. Abstract: The different reforms and modernization experienced by the Moroccan Public Administration in this last years, and the introduction of the Organic Law on the Finance 2016 which is based on the reinforcement of the performance of public management and administration. The latter became prime and privileged by all decision-makers and taking into account the development of the models of Management Control of Performance has become a major topic of research. The implementation of a Management Control System in the Moroccan Public Administration has become more than ever a necessity rather than a luxury in order to improve its performance and speak of an overallperformance within it.

Revue DIRASSAT – N 0 30 _________Juin 2017_______________ Université de Laghouat Le contrôle de gestion bancaire Entre piloter et gérer les risques dans la Banque Société Générale D'Algérie

L'environnement des institutions financières et bancaires a été complètement bouleversé ces dernières années suite à la déréglementation progressive du secteur et l'émergence d'une concurrence acharnée entre elles, ce qui les a incitées à innover de nouveaux produits financiers pour gagner plus de clientèle, entrainant une fragilisation de la rentabilité et une augmentation des risques. Pour faire face à ce nouveau défi, les banques ont renforcé leurs fonctions de management par un système fiable comme le contrôle de gestion. Cette étude a pour but de définir les outils de contrôle de gestion et de montrer leurs importances dans le pilotage de la banque surtout en ce qui concerne la –minimisation des risques-. Nous avons utilisé à cet effet un questionnaire comme outil de collecte d'informations nécessaire à notre analyse. Ce questionnaire a ciblé la direction générale de la banque Société Générale d'Algérie. Mots clés: contrôle de gestion, banque, gestion de risque, SGA.

Contrôle interne et réglementation bancaire : un lien éprouvé par la crise

La crise financière amorcée à l'été 2007 et qui, à l'automne 2008, a pris une tournure historique a révélé la défaillance de l'ensemble des modes de régulation à l'oeuvre dans la sphère bancaire et financière : la réglementation prudentielle qui n'a pas suffi à prévenir la crise ; la discipline de marché qui n'a guère envoyé de signaux d'alerte ; le contrôle interne dont la faiblesse a été démontrée par quelques « affaire » (Société générale), « incident » (Caisses d'épargne) ou escroquerie (Madoff) retentissants. Parmi les nombreuses questions posées par cette crise en ce qui concerne la régulation du système financier se pose celle de savoir si ce triptyque (réglementation, discipline de marché, contrôle interne) peut encore constituer la bonne combinaison, ou si la régulation future devra revenir au schéma qui la caractérisait jusqu'au début des années 1980, celui d'une régulation reposant tout entière sur la réglementation conçue comme un substitut du marché défaillant et ne laissant aucune place à l'auto-contrôle des établissements. Ce qui du même coup induirait un retour en arrière quant à la philosophie même de la réglementation. Celle-ci ne pourrait plus être une réglementation de nature prudentielle, essentiellement destinée à infléchir la prise de risque, et redeviendrait une réglementation administrant et structurant l'activité bancaire (encadrement du crédit, limitation du périmètre d'activités autorisées, etc.). Dans cette optique, certains n'hésitent pas à prôner un retour au Glass Steagall Act américain qui séparait strictement les activités de banque de dépôts et de banque d'investissement. Il n'est cependant pas inutile de rappeler que le Glass Steagall Act adopté aux Etats-Unis en 1933 s'inscrivait dans le droit fil d'une volonté protectionniste de profond repli qui n'est fort heureusement pas celle qui aujourd'hui sous-tend les réponses à la crise. Répondre à la crise en défaisant ce triptyque régulateur constituerait à cet égard un dangereux retour en arrière. Chaque bras du triptyque a montré ses faiblesses, c'est donc chaque bras qu'il s'agit de renforcer et non pas l'articulation qu'il s'agit de défaire. Plus encore, puisque aucun mode de régulation n'est omniscient (pas plus l'Etat que le marché ou l'auto-contrôle), il est bon en soi de les associer pour tirer parti de leurs vertus respectives et pallier les défauts de chacun. Il y a beaucoup à dire sur les évolutions souhaitables de la réglementation, en particulier en ce qui concerne son extension à des entités financières (sociétés financières non réglementées, courtiers, hedge funds, …) qui ont joué un rôle majeur dans le déclenchement de la crise des subprimes, son organisation sur une base supra-nationale qui serait beaucoup mieux adaptée à la globalisation des activités bancaires et financières, etc. Beaucoup à dire également sur la discipline de marché et tout particulièrement sur les agences de notation censées la promouvoir et dont le propre marché se révèle paradoxalement peu apte à fonctionner efficacement du fait de son extrême concentration. Mais dans cet article, nous nous concentrerons sur le contrôle interne et sur le lien étroit, entériné par les accords de Bâle 2, qui s'est noué entre contrôle interne et réglementation. Les failles du contrôle interne portent indéniablement leur part de responsabilité dans la crise actuelle. Pour autant, plutôt que de remettre en question l'articulation entre contrôle interne et réglementation, c'est la culture du contrôle et de la prudence qu'il nous paraît urgent d'approfondir au sein des établissements bancaires et financiers.