Crises épileptiques et épilepsies du sujet âgé: données épidémiologiques (original) (raw)

Crises épileptiques hypocalcémiques: étude de 7 cas

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Les manifestations neuropsychiatriques de l'hypocalcémie sont multiples et diverses. Elles peuvent concerner le système nerveux périphérique ou central. Parmi ces manifestations, les crises épileptiques constituent une complication peu fréquente mais qui témoigne de la gravité des troubles métaboliques. Les auteurs rapportent les observations de 7 patients hospitalisés dans le service de Neurologie du CHU de Sfax (Tunisie) pour explorations de crises épileptiques récentes en rapport avec une hypocalcémie. Tous les sujets étaient suivis pour hypoparathyroïdie, pseudo-hypoparathyroïdie ou hypothyroïdie avec hypocalcémie. Les crises épileptiques étaient tonicocloniques généralisées chez 6 patients et focales chez une patiente. Deux patientes avaient présenté un état de mal généralisé. L'EEG a mis en évidence un ralentissement global chez 6 patients explorés et la tomodensitométrie cérébrale a mis en évidence des calcifications intracrâniennes chez 3 patients. Tous les malades étaient traités par le calcium par voie orale et les antiépileptiques avec une bonne évolution dans la majorité des cas : une patiente a présenté des récidives liées à une inobservance au traitement calcique, et une patiente est décédée d'une septicémie.

Etude anthropologique et épidémiologique de l'épilepsie dans la région de Tanger (Maroc)

Anthropologie, 2013

L'epilepsie est un desordre neurologique chronique caracterise par des crises recurrentes. Objectif. Cette etude a pour objectif de determiner les connaissances, les attitudes et les croyances du public vis-a-vis de l'epilepsie dans la region de Tanger (Nord du Maroc). Methodologie. Ce travail a ete realise au service de neurologie de l'Hopital El Kortobi a Tanger, via un questionnaire standardise sur l'epilepsie, mene sur 180 participants (patients et membres de familles). Resultats. L'etude a revele que la maladie est meconnue dans cette region vue que 66,1% des personnes interrogees n�ont pas "lu" ou "entendu parler" d�une maladie appelee "Epilepsie", pourtant 90% des personnes interrogees ont assiste a des convulsions. L'attitude du public se caracterise par le rejet et la marginalisation des epileptiques. Ainsi, 69,4% ne permettent pas a leurs enfants de jouer avec les personnes qui souffrent parfois de convulsions, 78,9% de...

Profil des syndromes épileptiques chez l’adolescent : expérience du service de neurophysiologie de Rabat (2007–2010)

Revue Neurologique, 2012

Mots clés : Encéphalopathie épileptique ; Syndrome de West ; Syndrome de Lennox-Gastaut Introduction.-Le syndrome de Lennox-Gastaut est une encéphalopathie épileptique sévère ; sa prévalence est de 5 % des épilepsies de l'enfant. Dans 20 % des cas, il fait suite à un syndrome de West (SW). Observation.-Notre travail se propose de déterminer les caractéristiques cliniques et électroencéphalographiques (EEG) dans le cas d'un SLG d'apparition secondaire à un syndrome de West. Il s'agit d'une étude rétrospective de 20 enfants suivis pour SLG au service de neurologie pédiatrique de Sfax-Tunisie durant la période 2008 à 2011. Nous avons divisé nos patients en deux groupes ; G1 : SLG faisant suite à un SW (huit cas) et G2 : SLG installé d'emblée (12 cas). Nous avons comparé la présentation clinique et électrique et la sévérité de l'atteinte cognitive et motrice dans ce syndrome entre les deux groupes. La prévalence du SLG était 4,4 %. L'âge de début était similaire dans les deux groupes (quatre ans sept mois dans G1, quatre ans dans G2). Un retard des acquisitions psychomotrices d'emblée était noté chez 60 % des patients du G2 et chez tous les enfants du G1. Les différents types de crises étaient similaires dans les deux groupes et réfractaires à une polythérapie, les patients du G1 étant mis sous traitement antiépileptique (selon le protocole West) plus précocement. Tous les enfants avaient présenté une détérioration neurologique, cognitive progressive et sévère. Les formes symptomatiques étaient notées dans 60 % des cas. Il s'agissait d'anoxie périnatale dans 75 % des cas. Discussion.-Les études internationales ont démontré que le pronostic du SLG était plus sévère dans les cas où il était précédé par des spasmes infantiles. Dans notre étude, la présentation clinique des crises épileptiques ainsi que la sévérité de la détérioration intellectuelle et motrice était similaire chez tous les patients quel que soit le mode de début du SLG. Conclusion.-Le SLG qui fait suite à un syndrome de West alourdie le pronostic. Une mise en évidence d'éventuels facteurs prédictifs de cette évolution pourrait aider à mieux contrôler la maladie.

Crises d’épilepsie révélatrice d’un diabète de type 2 : Cas clinique et revue de la littérature

HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2013

Introduction : Les etiologies des crises focales sont tres nombreuses incluant les troubles metaboliques dont le diabete. La relation entre crises d’epilepsie focales et hyperglycemie fut decrite pour la premiere fois en 1965. Nous rapportons le cas de deux patients sans antecedent de diabete, hospitalises pour crises focales motrices comme manifestation inaugurale d’un diabete de type 2. Cas cliniques : Nous rapportons deux patients sans histoire medicale de diabete connue, hospitalises en urgence pour des crises d’epilepsie focales motrices dont l’un avait un etat de mal partiel et un deficit moteur post critique. Le scanner cerebral etait normal chez les deux patients. L’electroencephalogramme (EEG) intercritique etait normal chez l’un et montrait une activite alpha rythmique des regions fronto-centrale et temporale chez l’autre. L’evolution etait favorable avec l’arret des crises, une recuperation motrice totale sous insulinotherapie et l’hydratation. Discussion : Les crises ...

Diagnostic et traitement des épilepsies

Forum Médical Suisse ‒ Swiss Medical Forum

Il est indispensable pour la définition des stratégies diagnostiques et thérapeutiques ainsi que pour l'établissement des pronostics de disposer d'une classification des crises d'une part et des épilepsies sous-jacentes d'autre part. Actuellement, on utilise toujours la classification des crises épileptiques (tab. 1 p) [3] et des épilepsies (tab. 2 p) [4] de la Ligue Internationale contre l'Epilepsie (ILAE), proposée dans les années 1980. Crises On distingue les crises touchant d'emblée les deux hémisphères (crises dites généralisées) et celles qui trouvent leur origine dans une région