Crises épileptiques hypocalcémiques: étude de 7 cas (original) (raw)
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Crises épileptiques révélatrices d’hyperglycémie : A propos de cinq cas
2013
Introduction : Les convulsions sont des complications rares de l’hyperglycemie. Le but de ce travail est de decrire les aspects cliniques, electro-physiologiques et radiologiques de ces crises et de discuter leur possible mecanisme physiopathologique. Patients et methodes: Il s’agit d’une etude retrospective d’une serie de 5 patients, admis au service de Neurologie de l’Hopital Militaire Mohamed V de Rabat entre Janvier 2004 et Decembre 2007 pour crises epileptiques revelatrices d’hyperglycemie. Resultats: La moyenne d’âge etait de 56 ans et 10 mois. Quatre patients avaient presente des crises partielles continues. L’EEG effectue a distance des crises etait normal dans tous les cas. Le bilan biologique avait montre une hyperglycemie dans tous les cas (entre 3 et 7g/l). Tous les patients avaient ete mis au debut sous anticonvulsivants, sans amelioration des symptomes. Les crises n’ont cede qu’apres correction de la glycemie et rehydratation. Discussion: Les crises epileptiques hyperg...
Crises épileptiques et épilepsies du sujet âgé: données épidémiologiques
L'incidence des crises épileptiques et la prévalence de l'épilepsie augmentent de façon très importante après l'âge de 55 ans. De plus, les chiffres rapportés sont probablement sous-estimés, car les crises sont plus souvent ignorées ou non diagnostiquées que chez les sujets plus jeunes. La majorité des crises sont symptomatiques aiguës, à l'occasion d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), de troubles métaboliques ou iatrogènes. Les crises récurrentes sont le plus souvent partielles, symptomatiques de pathologies cérébrales acquises au premier rang desquelles les AVC et les démences.
Les psychoses de l’épileptique: approche clinique à propos d’un cas
Pan African Medical Journal, 2014
Pour discuter les liens entre épilepsie et psychose, les auteurs rapportent l'observation d'une fille âgée de 22 ans, traitée pour épilepsie frontotemporale, adressée en psychiatrie pour des hallucinations sensorielles et cénesthésiques et un délire mystique et d'influence, apparus secondairement et non améliorés par le traitement antiépileptique. Les symptômes psychotiques, chez l'épileptique, peuvent entrer dans le cadre de psychoses intercritiques, post-critiques ou alternatives. Pour le cas rapporté, les symptômes psychotiques étaient intercritiques et chroniques. Il s'agissait vraisemblablement d'une psychose schizophréniforme. Dans ce type de psychose, une indifférence affective et une restriction des activités sont rarement rencontrés, alors que les fluctuations rapides de l'humeur sont fréquentes. Les thématiques délirantes sont assez souvent mystiques, alimentées par des hallucinations auditives et par des hallucinations visuelles inhabituelles. Les troubles négatifs sont rares. Les psychoses épileptiques n'ont pas été identifiées comme des entités nosographiques dans les systèmes de classification psychiatrique (DSM-IV et CIM-10), ce qui pose un problème de reconnaissance de ces troubles. Une collaboration entre psychiatre et neurologue devient ainsi nécessaire pour mieux comprendre cette comorbidité complexe, éviter les erreurs diagnostiques et optimiser la prise en charge.
Classification de la crise épileptique par réseau de neurones (LVQ) et ACP
2016
s: Epilepsy is a disorder that is characterized by a sudden and recurrent malfunction of the brain which is termed as seizure. The Electroencephalogram (EEG) signal is widely used clinically to investigate brain disorder. For this purpose we used in this work a combination between three approaches: discrete wavelet transform (DWT) in order to extract statistical parameters on which ones we applied the Principal component analysis (PCA) and finally a suitable constructed artificial supervised competitive LVQ neural network has been applied as a classification tool for diagnostic discrimination cases between the presence and absence of the epileptic syndrome. The performance of the proposed methods has been studied using a publically available benchmark database in terms of training performance and classification accuracy. The evaluation of this performance is based on the sensibility (se), the specificity (sp), and the correct classification rate (cc). The achieved results are very s...
Champ 1- bases physiopathologiques des états de mal épileptiques☆
Réanimation, 2009
État de mal épileptique ; Excitotoxicité ; Épileptogenèse ; Dommages neuronaux ; Débit sanguin cérébral Résumé Les mécanismes, qui déclenchent et entretiennent l'activité épileptique, conduisant ainsi à l'état de mal épileptique (EME), sont encore mal connus. Ils résultent très certainement d'un déséquilibre entre les systèmes activateurs de la dépolarisation neuronale (libération d'acides aminés excitateurs, avec activation des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) post-synaptiques, propagation de la dépolarisation selon des circuits aberrants) et les systèmes inhibiteurs (synapses GABAergiques). L'EME entraîne de nombreuses perturbations cérébrales, directes, indirectes ainsi que systémiques dont les mécanismes et les conséquences sont intriqués. Celles-ci sont plus importantes et plus précoces en cas d'état de mal avec crises tonicocloniques généralisées. Les lésions neuronales directes (perte neuronale sélective et épileptogenèse) résultent principalement de l'excitotoxicité, elle-même consécutive à l'activation neuronale exagérément intense et soutenue. Les dommages indirects sont la conséquence de l'incapacité du système circulatoire à fournir un apport en oxygène et en glucose suffisant au métabolisme accru des neurones activés de façon prolongée et synchrone. Ce déficit énergétique apparaît classiquement après une demi-heure d'évolution de l'EME, lorsque les mécanismes de compensation systémique (majoration du débit cardiaque) s'épuisent. La compréhension de ces éléments physiopathologiques est indispensable pour appréhender la prise en charge de l'EME.
Revue Neurologique, 2012
Mots clés : Encéphalopathie épileptique ; Syndrome de West ; Syndrome de Lennox-Gastaut Introduction.-Le syndrome de Lennox-Gastaut est une encéphalopathie épileptique sévère ; sa prévalence est de 5 % des épilepsies de l'enfant. Dans 20 % des cas, il fait suite à un syndrome de West (SW). Observation.-Notre travail se propose de déterminer les caractéristiques cliniques et électroencéphalographiques (EEG) dans le cas d'un SLG d'apparition secondaire à un syndrome de West. Il s'agit d'une étude rétrospective de 20 enfants suivis pour SLG au service de neurologie pédiatrique de Sfax-Tunisie durant la période 2008 à 2011. Nous avons divisé nos patients en deux groupes ; G1 : SLG faisant suite à un SW (huit cas) et G2 : SLG installé d'emblée (12 cas). Nous avons comparé la présentation clinique et électrique et la sévérité de l'atteinte cognitive et motrice dans ce syndrome entre les deux groupes. La prévalence du SLG était 4,4 %. L'âge de début était similaire dans les deux groupes (quatre ans sept mois dans G1, quatre ans dans G2). Un retard des acquisitions psychomotrices d'emblée était noté chez 60 % des patients du G2 et chez tous les enfants du G1. Les différents types de crises étaient similaires dans les deux groupes et réfractaires à une polythérapie, les patients du G1 étant mis sous traitement antiépileptique (selon le protocole West) plus précocement. Tous les enfants avaient présenté une détérioration neurologique, cognitive progressive et sévère. Les formes symptomatiques étaient notées dans 60 % des cas. Il s'agissait d'anoxie périnatale dans 75 % des cas. Discussion.-Les études internationales ont démontré que le pronostic du SLG était plus sévère dans les cas où il était précédé par des spasmes infantiles. Dans notre étude, la présentation clinique des crises épileptiques ainsi que la sévérité de la détérioration intellectuelle et motrice était similaire chez tous les patients quel que soit le mode de début du SLG. Conclusion.-Le SLG qui fait suite à un syndrome de West alourdie le pronostic. Une mise en évidence d'éventuels facteurs prédictifs de cette évolution pourrait aider à mieux contrôler la maladie.