La théorie syllogistique de Lewis Carroll (original) (raw)
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Critique du syllogisme : un apport épistémologique
Après une rapide présentation du syllogisme, je reviens sur l'utilisation de cette figure de raisonnement en matière juridique et sur les critiques qu'elle suscite. Ces critiques sont l'occasion d'une réflexion épistémologique sur la connaissance en droit et la spécificité du raisonnement juridique.
Le syllogisme catégorique Un aperçu général
(new update) Le syllogisme catégorique 1.. Un aperçu général à partir de l’Organon, notamment des Premiers analytiques d’Aristote. S. Rahman et M. K. Akue Adotevi. Cette premiére partie du document a pour seul but de donner un bref aperçu de la syllogistique traditionnelle à des fins d'enseignement dans les cours de première année de philosophie. Aucune prétention à l'originalité ici, une telle systématisation se retrouve dans les introductions classiques à la logique, comme Luce (1958), Cohen et Nagel (1968) et tant d'autres après les travaux marquants de ce dernier. En fait, on est convaincu par le travail de Kurt Ebbinghaus (1964, French Trans. 2016), basé sur le travail d'approche preuve-théoretique de Paul Lorenzen que la Syllogistique d'Aristote n'est pas un système axiomatique mais plutôt un système de règles d'inférence - cette approche a été plus tard promu par John Corcoran (1972, 1974) et Timothy Smiley (1073) (dans la partie III du document, il y a un article comparant l'approche d'Ebbinghaus à celle de Corcoran et montrant comment le travail d'Ebbinghaus est plus proche des textes aristotéliciens.) • Plus précisément, tel que développé dans la troisième partie de la présente étude, a notre avis, le raisonnement derrière l'établissement des formes d'inférence valides de chaque figure, doit être compris sous l'arrière-plan dialectique des Topiques. 2. La Reconstruction Inférentialiste de K. Ebbinghaus (1964) comparée avec la Reconstruction de J. Corcoran (1972) : C. Lion et S. Rahman (2018). “Aristote et la question de la completude”. Dans “Philosophie antique”, n°18, pp. 219-243 3. (In English) Syllogisme à la Lumière des Régles Dialectiques des Topiques, inclueant Régles pour Ecthèse, réduction indirecte, réduction à la à la prèmiere figure. Extraits de M. Crubellier, Z. McConaughey, M. Marion, S. Rahman (2018) : "Dialectic, The Dictum de Omni and Ecthesis”. History and Philosophy of Logic., vol. 40, No. 3, pp. 207-233., Z. McConaughey (2021): Aristotle, Science and the Dialectician's Activity. A Dialogical Approach to Aristotle's Logic. PhD-Université de Lille et S. Rahman et A. Seck (2022) : Suhrawardī’s Stance on Modalities and his Logic of Presence. Talk presented at the Workshop on Arabic Logic in honour of Tony Street University of California, Berkeley, 24-25 April 2022.
Wolff, la formulation syllogistique du cogito et la "norme de toute évidence
Samedi 14 mai 2011, ENS Cartésianisme et lumière allemandes Jean-Paul PACCIONI Wolff, la formulation syllogistique du cogito et la « norme de toute évidence » 1 La Deutsche Metaphysik de Wolff qui est composée de cinq chapitres, 2 comporte un premier chapitre très court intitulé: « Comment nous connaissons que nous sommes et en quoi cette connaissance nous est utile (Wie wir erkennen, daβ wir sind, und was uns diese Erkäntniβ nützet). Comme l'a bien montré Thierry Arnaud , celui-ci commande l'ordre d'exposition de 3
Mythopoèse de la créolité chez Raphaël Confiant et Derek Walcott
Malgré un refus du mythe dans sa version eurocentrée, la créolité n'a pas moins cherché à constituer sa propre mythopoèse. Comparer la démarche de Walcott et de Confiant permet-il, en dépit des différences entre les deux auteurs, de relever des convergences ? L'un et l'autre apportent leur critique du mythe « grand grec », reformule son récit initial sur l'amour, cherche un autre livre fondateur et une parole (mythos) qui l'incarne. Bien que revendiquant désormais une « caribéanité » qui dépasse les communautarismes, l'univers romanesque de Confiant, dans Eau de Café ou La Jarre d'or, reflète une société encore morcelée. Chez Walcott, la vision de l'humanité solidaire et renouvelée que constitue Omeros peut sembler utopique. On comprend que chaque mythopoèse évalue les difficultés actuelles du peuple caribéen à faire corps.
Le rêve comme stratégie du refus chez Lewis Carroll
Le refus, esthétique, littérature, société, musique, 2012
This article explores the works of Lewis Carroll through the lens of Clément Rosset’s concept of the real and the illusion. Rosset’s essay Le Réel et son Double guided my analysis of Carroll’s novels and enabled me to establish a link between the philosopher’s theory of denial of the real by the deluded subject and the writer’s creation of a nonsensical dream world. Following the structure of the three chapters of Rosset’s essay, I seek to ascertain how, by evading the oppression of the real and its unavoidable implications – namely age, loneliness and death – Carroll refuses to conform and to subject himself to inevitability, and at the same time seems to be fully aware of his attempt, thus questioning the validity of the process of refusal.
Syllogisme (version académique)
Entrée de l'Encyclopédie Philosophique en ligne, 2016
La tradition philosophique a retenu sous le mot de « syllogisme » une forme spécifique d’argument à deux prémisses et trois termes. Ce faisant, elle a occulté l’ambition d’Aristote : donner une théorie générale du raisonnement déductif. Dans ses Premiers Analytiques, il soutient que chaque fois qu’une conclusion s’ensuit nécessairement de prémisses données, alors il doit exister un cheminement déductif allant des prémisses à la conclusion dont chaque étape soit une inférence simple et immédiatement évidente. A l’inverse, si une proposition ne s’ensuit pas nécessairement des prémisses, Aristote soutient qu’on peut le montrer en exhibant un contre-exemple constitué de termes concrets. Pour asseoir ce programme général, Aristote élabore une théorie spéciale traditionnellement désignée sous le nom de « syllogistique ». Cette théorie constitue le premier système de logique formelle et concerne un cas élémentaire de raisonnement déductif – le syllogisme – qui comprend exactement deux propositions dites catégoriques comme prémisses et une proposition catégorique comme conclusion. Aristote montre que tous les syllogismes possibles se ramènent à un petit nombre de formes, elles-mêmes réductibles à quelques règles d’inférence formelles dont le caractère contraignant relève de l’évidence. Ce travail accompli, Aristote tente de démontrer que chaque fois qu’une conclusion s’ensuit nécessairement d’un nombre quelconque de prémisses, alors on peut relier ces prémisses à la conclusion par une chaîne de syllogismes. Depuis l’Antiquité, la syllogistique a été l’objet d’une multitude de commentaires et de développements, qui constituent l’essentiel de la logique dite traditionnelle. Dans le sillage de Boole, de Frege et de Peirce, les logiciens modernes se sont souvent situés en opposition à cette doctrine. De récents travaux en histoire de la logique ont cependant montré qu’une attention renouvelée à l’œuvre du Stagirite met en évidence une proximité frappante entre le projet original d’Aristote et la logique d’aujourd’hui. C’est cette perspective sur le syllogisme et la syllogistique que nous privilégions dans cette article.
Dans des travaux récents, Marion et Rückert (2016) ont montré que la conception aristotélicienne des quantificateurs, telle que présentée dans les Topiques (Θ, 2, 157a 34-157b2), est fondée sur un cadre dialectique de même portée méthodologique et idéologique que le cadre dialogique moderne. Plus précisément, la signification aristotélicienne du quantificateur universel est fondée sur la règle socratique (Marion / Rückert, 2015 ). Les auteurs suggèrent même que le cadre de la Théorie Constructive des Types fournit le moyen d’exprimer et de rendre une reconstruction formelle des syllogismes très proche des expressions syllogistiques d’origine. Le point de notre discussion ici sera de préciser l’idée de la règle socratique comme expression dynamique de l’identité.
Les origines de la théorie du "voyage du héros" de Christopher Vogler
Posté par revueprojections ⋅ juin 20, 2012 ⋅ 2 Commentaires Classé dans Christopher Vogler Il existe aujourd'hui peu d'écrivains qui n'ont pas entendu parler de La force d'inspiration des mythes pour l'écriture cinématographique et romanesque, de Christopher Vogler. En effet, l'idée matrice qui y est véhiculée et qui veut que dans toutes les histoires, on retrouve des éléments structurels universels, a servi et sert encore à plus d'un auteur/scénariste. Toutefois, le succès dont jouit Vogler devrait être partagé car sa théorie n'est pas nouvelle : il s'inspire en effet directement des écrits de Joseph Campbell et du travail de Vladimir Propp. La question est donc la suivante : qu'est-ce que Vogler a bien pu leur emprunter pour formuler sa « recette scénaristique »? Afin d'y répondre, nous commencerons d'abord par analyser les textes antérieurs à celui de Vogler.
Sur la syllepse narrative – Un concept théorique négligé
This article, written in French, is an attempt to examine the narratological device called syllepsis. Its relevance is tested in two case studies: two litterary works (C F Ramuz's short story "Scène dans la Forêt" and P Chamoiseau's novel "Biblique des derniers gestes") and two films (Ferzan Özpetek's "Loose Cannons" and Park Chan-Wook's "Old Boy".