Le Saint-Siège et l’Église allemande dans le Troisième Reich Le cas des Devisenprozesse contre le clergé in Fabrice Bouthillon, Marie Levant (dir.), Un pape contre le nazisme? L’encyclique Mit brennender Sorge du pape Pie XI, Brest, Editions Dialogues, pp. 75 - 92 (original) (raw)

« Le combat contre les Hohenstaufen et leurs alliés », chapitre 2, dans Patrick Gilli, Julien Théry, « Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin XIIe-mi-XIVe siècle) », Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2010, p. 65-112 (texte intégral)

Contient : Dossier 2. Le combat contre les Hohenstaufen et leurs alliés - Présentation - Orientation bibliographique - Document 5. Innocent IV promulgue une sentence de déposition de l’empereur Frédéric II devant le concile universel réuni à Lyon (Ad apostolice dignitatis, 17 juillet 1245) - Document 6. Innocent IV déclare Ezzelino da Romano hérétique et proclame son excommunication (Truculentam, 9 avril 1254) - Document 7. Décisions d’Urbain IV pour les négociations avec Charles d’Anjou concernant son accession au trône de Sicile et à la dignité sénatoriale de Rome (Dicit Jeremias, 25 avril 1264)

"‘L’évangile ne peut transiger avec le siècle’. La séparation entre Églises libre et nationale à la lumière de la ‘thèologie historique’ de Johann Jakob Herzog", in J.-P. Bastian, C. Grosse, S. Scholl (éd.), Les fractures protestantes en Suisse romande au XIXe siècle, p. 109-127

2021

'L'Evangile ne peut transiger avec le siècle'. La séparation entre Eglises libre et nationale à la lumière de la 'théologie historique' de Johann-Jakob Herzog Christian Grosse * Le point de départ de cette contribution réside dans les conceptions historiques développées dans la seconde moitié du XIX e siècle par une partie du protestantisme libéral. Pour ses représentants, dans la forme qu'il a prise au XVIII e siècle, le protestantisme est une religion raisonnable, avant tout personnelle, émancipée de l'orthodoxie fixée par les confessions de foi et réduite à quelques articles fondamentaux, de nature plus intellectuelle et morale, que rituelle et dogmatique. Il constitue la forme la plus avancée de religion qui soit repérable dans l'ensemble de l'évolution humaine. Cette conception entre en convergence forte avec la théorie évolutionniste qui est mise au point à la même époque 1. Elle conduit certains représentants du protestantisme libéral, dont plusieurs sont passés par une phase initiale d'adhésion au Réveil, à s'investir activement dans le processus d'institutionnalisation des sciences des religions alors en cours. Ils voient en effet dans ces sciences, et plus précisément dans l'histoire des religions, un terrain sur lequel ils peuvent convertir une théologie historique en une histoire des religions laïcisée, empruntant les formes de la connaissance scientifique et, bientôt, à partir des années 1870, reconnue comme constituant