Dilatation pneumatique des sténoses caustiques de lˈœsophage chez lˈenfant. À propos de cinq cas (original) (raw)

2001, Archives de Pédiatrie

L'ingestion de substances caustiques est un accident fréquent chez l'enfant. La sténose caustique de l'oesophage, qui en constitue la complication la plus redoutable, pose des problèmes de prise en charge qui varient du traitement conservateur au remplacement oesophagien. Nous rapportons les résultats préliminaires d'un travail prospectif établi à partir de juillet 1998 et visant à évaluer la place de la dilatation pneumatique dans la prise en charge de ces lésions. Population étudiée. -Il s'agit de cinq garçons d'un âge moyen de six ans et dont deux sont des encéphalopathes. Résultats. -Le produit caustique était la soude (trois cas), un décapant (un cas) et l'eau de Javel (un cas). La dysphagie était constante et intéressait les aliments semi-liquides dans quatre cas. La sténose était étendue sur une longueur moyenne de 4 cm. Le nombre total des dilatations a été de 36 soit une moyenne de sept séances par malade. Aucune complication n'a été notée. Le résultat a été bon dans quatre cas. Le seul échec est noté chez un enfant qui présente un reflux gastro-oesophagien probablement secondaire aux phénomènes cicatriciels. Conclusion. -Les dilatations pneumatiques constituent un moyen thérapeutique dont les résultats sont attestés. Le meilleur traitement reste cependant préventif : c'est la mise hors de portée de l'enfant des produits dangereux. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS oesophage (sténose caustique de l') / dilatation oesophagienne thérapeutique Summary -Pneumatic dilatation of caustic esophageal strictures in children. Report of five cases. The ingestion of caustic substances is a frequent accident in the child. The treatment of caustic strictures of the esophagus, which constitute the most frightening complication, varies from conservative treatment to esophageal replacement. We report the preliminary results of a prospective work established since July 1998 and aimed at evaluating the role of pneumatic dilatation in the treatment of these injuries. Studied population. -The serie included five boys with an average age of six years. Two children were neurologically handicapped. Results. -The caustic product was soda (three cases), a dishwasher solution (one case) and bleach (one case). Dysphagia was constant and concerned the semi-fluids in four cases. The stricture was extended over an average length of 4 cm. The total number of dilatations was 36, with an average of *Correspondance et tirés à part. Adresse e-mail : Mongi.Mekki@fmm.rnu.tn (M. Mekki). Arch Pédiatr 2001 ; 8 : 489-92

Sign up to get access to over 50M papers

Pneumonie nécrosante de l'enfant : à propos de 4 cas

Archives de Pédiatrie, 2006

Objectifs.-Décrire la pneumonie nécrosante chez l'enfant, affection sévère dont la prévalence semble augmenter, avec une revue de la littérature. Patients et méthode.-Nous décrivons 4 cas de pneumonie nécrosante : symptomatologie, étiologie, mise au point radiologique et générale, prise en charge et évolution. Résultats.-Dans 2 observations, des pneumatocèles étaient visibles à la radiographie standard des poumons. Deux de nos patients présentaient un déficit en Ac antipneumocoques. Trois ont nécessité la mise en place d'un drain pleural dont 1, la résection d'un segment de poumon nécrotique. La durée d'hospitalisation a été prolongée par rapport aux pneumonies non compliquées. Conclusion.-La pneumonie nécrosante est une affection sévère dont le diagnostic devrait être posé à l'aide d'une tomodensitométrie thoracique. L'évolution à long terme est favorable dans la population pédiatrique, moyennant une prise en charge lourde en milieu hospitalier.

Duplication œsophagienne chez l’enfant.À propos de sept cas

Archives de Pédiatrie, 2001

Les duplications oesophagiennes représentent 10 à 20 % des malformations de l'oesophage et 15 à 20 % des duplications digestives. Patients et méthodes. -Nous rapportons une série de sept cas de duplications oesophagiennes colligés entre 1985 et 1999.

Pneumonies staphylococciques graves de l'enfant

Archives de Pédiatrie, 2001

Entre 1986 et 1999, huit observations de pneumopathies s6veres liees ,~ des souches de staphylocoque dor~ produisant la leucocidine de Panton et Valentine (PVL) ont ~t~ adressdes au Centre national de reference des toxemies a. staphylocoque. Tous ces patients, sauf un ~taient des enfants. Ceci a amend & conduire une etude prospective durant I'annee 1999 destinee & d~finir les caractdristiques cliniques de ces pneumopathies. La pneumonie staphylococcique a etd d6finie selon les crit~res usuels. La recherche du gene codant pour la PVL a 6t6 pratiqu6e sur toutes les souches, les cas associds avec la production de PVL ont ~te consideres comme le groupe d'6tude. Les pneumopathies nosocomiales ont ete exclues. Cinquante-deux cas ont ~te collect~s et parmi ceux-ci 16 produisaient la PVL. Les pneumonies sont survenues chez des sujets plus jeunes (m~diane d'&ge = 14,8 ans contre 70,1 ans), en bonne sante prealable alors que parmi le groupe contr61e 40 % avaient une maladie sous-jacente. Les elements notables etaient la presence d'une infection virale les jours precedents (45 % contre 9 %), la frequence du choc (81 contre 53 %), de la d~tresse respiratoire (75 contre 50 %), des h~moptysies (38 contre 3 %). Une leucopenie etait presente dans 79 % des cas. La mortalite est plus ~levee dans les groupes PVL (75 contre 47 %). La pneumonie staphylococcique s6vere associee a un choc, une leucop~nie, une hemoptysie et un haut risque de mortalit~ avait d~j& dt~ d6crite chez renfant et I'adulte jeune. Nous demontrons la relation entre ce syndrome et la production de PVL par Staphylococcus aureus. II semble que I'infection virale constitue le primum movens par une altdration de I'~pith~lium respiratoire permettant secondairement I'invasion par Staphylococcus aureus. L'effet n~crosant de la PVL entraine une pneumopathie massive hemorragique et n~crotique. La pneumonie staphylococcique n~crosante est une nouvelle entite dont la fr~quence est probablement sous-estimee. Des etudes ulterieures sont n~cessaires pour d~terminer les facteurs de pronostic, le r61e du portage staphylococcique et de rinfection virale. La description de ce nouveau syndrome pourrait amener & des modifications dans le traitement des pneumonies staphylococciques de I'enfant. © 2001 I~ditions scientifiques et medicales Elsevier SAS pneumonie / staphylocoque dore Summary -Severe staphylococcal pneumonia in children. Between 1986 and 1999, 8 cases of severe pneumonia due Staphylococcus aureus strains producing the Panton and Valentine leucotoxin (PVL) were referred to the French reference centre for staphylococcal toxaemia. All but one patient were children and to determine the clinical features of these

La dilatation pneumatique de l’achalasie au stade de méga-œsophage à cotonou

Journal Africain d'Hépato-Gastroentérologie, 2014

L'achalasie diagnostiquée au stade de mégaoesophage dans notre population, est considérée comme un trouble moteur oesophagien primitif après élimination de toute lésion organique. Auparavant, le traitement était uniquement chirurgical. Nous rapportons notre expérience en matière de la dilatation pneumatique de l'achalasie chez trois patients sur cinq admis consécutivement pour une dysphagie chronique sur méga-oesophage. La dilatation au ballon a été réalisée sans la moindre complication sous sédation au propofol. L'évolution a été marquée par une amélioration clinique satisfaisante depuis 12 mois de suivi.

Lésions de l’œsophage provoquées par l’ingestion de pile bouton chez l’enfant : analyse des causes et proposition de mesures préventives

Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale, 2018

Buts.-Étudier les cas récents de lésion oesophagienne chez l'enfant par ingestion de piles boutons pris en charge aux urgences ORL pédiatriques d'Île-de-France, pour proposer des mesures préventives adaptées. Matériel et méthodes.-Nous avons réalisé une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Les patients inclus étaient tous les enfants, âgés de moins de 15 ans, pris en charge aux urgences d'ORL pédiatrique entre janvier 2008 et avril 2014 pour l'ingestion et le blocage dans l'oesophage de pile bouton ayant nécessité une extraction en urgence. Résultats.-Vingt-deux garç ons et 4 filles ont été inclus. L'âge médian était de 25 mois. Vingt-cinq piles sur 26 avaient un diamètre de 20 mm ou plus. La durée médiane de présence des piles dans l'oesophage était de 7 heures 30 (2 à 72 h). Le taux de complications était de 23 %. Le coût d'hospitalisation allait de 10 260 à 110 520D , avec un coût moyen de 38 751D. La provenance des piles était connue dans 23 cas sur 26 : télécommande sans compartiment vissé (42,3 %), paquet neuf ouvert (15,4 %), jouet pour enfant (15,3 %), appareil photo (7,7 %), montre (un cas) et appareil auditif sans compartiment vissé (un cas). Conclusion.-Les lésions oesophagiennes par ingestion de piles bouton chez l'enfant sont dues presque toujours à des piles de plus de 20 mm provenant en majorité d'appareils au compartiment mal protégé ou de piles non conditionnées individuellement. Ces lésions sont sources de complications graves une fois sur 4 et leur prise en charge a un coût de santé élevé. Une législation imposant des compartiments vissés pour les appareils concernés et des emballages blisters individuels des piles aurait évité plus de 76,9 % des ingestions.

Loading...

Loading Preview

Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.