Colloque international "Milieu / mi-lieu" - 14 et 15 novembre 2016 (original) (raw)
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Rencontres de Musicologie Médiévale (14-15 janvier 2022)
▪ Le grand chant courtois en Italie du Nord : transmission et réception ▪ La communication aura pour perspective d'étudier la circulation et la réception du grand chant courtois en l'Italie du Nord et plus précisément en Vénétie. Les chansonniers H (Modène, Biblioteca Estense e Universitaria, α.R.4.4) et za (Zagreb, Hrvatski Državni Arhiv, Metropolitanaknjižnica Zagrebačke nadbiskupije, MR 92) furent copiés dans cette région tout comme quelques pièces en langue d'oïl insérées dans des chansonniers provençaux. La présence de la tradition en Italie du Nord montre donc un goût ou du moins un intérêt pour la poésie en langue d'oïl. Si aucune mélodie n'a été notée en Vénétie, nous tenterons toutefois, grâce aux versions des mélodies copiées dans d'autres témoins, de délimiter des particularités formelles ou stylistiques de ce corpus. Brice Duisit (CEMM/Université Paul-Valéry-Montpellier 3) ▪ Les mélodies des troubadours : la modalité comme outil et cadre de lecture ▪ Par la comparaison des deux versions d'une chanson de Folquet de Marselha (Amor merce non muera tan soven) puis de Raimon de Miraval (A penas sai d'on m'aprenh…), dont les leçons se trouvent à la fois dans les manuscrits R (Paris, BnF, fr. 22543) et G (Milan, Biblioteca Nazionale Ambrosiana, R71sup), cette communication vise à montrer que la notation musicale des chansonniers des troubadours n'offre pas une lecture immédiate des mélodies qui y sont inscrites. Au contraire, ces faiblesses nécessitent l'aide d'un outil supplémentaire de lecture : la prise en compte de la modalité, comme outil et comme cadre de recherche, se révèle pertinente pour offrir une lecture cohérente de ce corpus. Cela amène dès lors à définir les fonctionnements de ce système modal.
Rencontres d'ethnographie 2015 de l'EHESS - EHESS, Paris 14-15 octobre 2015
Daniel Cefaï, Yaël Kreplak, Marie Ghis Malfilatre, Bonnet Lucie, Clémence Léobal, Eloi FICQUET, Doris Buu-Sao, Delphine Thivet, Guillermo Vargas Quisoboni, Marion Ink, Giulia Battaglia, Perrine Poupin, Mischa Dekker
– « La patrimonialisation, privation de l’espace privé ? Le cas du projet d’inscription de l’île de Djerba sur la liste du patrimoine mondial», 2021
Cette communication propose d’étudier en quoi un projet d’inscription sur la liste du patrimoine mondial permet de rendre compte des pratiques et représentations des espaces dans un contexte postrévolutionnaire. L’étude de cas dont il est question ici est celle du projet d’inscription de l’île de Djerba à l’Unesco, projet initié en 2012 conjointement par l’État tunisien à travers l’Institut National du Patrimoine et par l’Association pour la Sauvegarde de l’Île de Djerba (Assidje). L’argumentaire central de ce projet se concentre autour des propriétés privées que sont les menzels et houchs1. Leur implantation dans l’espace insulaire étant considéré comme unique au monde. Cependant, ce mode d’habitat et de vie est structuré selon la parenté patrilinéaire2 et l’espace domestique est organisé d’une telle manière qu’il est protégé du regard par des éléments physiques (murs du houch, tabias3). Or, la problématique ici est que les processus de patrimonialisation sont connus pour transformer les espaces privés en espaces publics (Gravari-Barbas, 2002). Ainsi, puisque le menzel et le houch sont les espaces de la domesticité et que le coeur du projet Djerba-Unesco est d’amener une mise en lumière de ces lieux à l’échelle internationale, dans cette vision des choses, on comprend assez aisément qu’il est perçu comme une menace pour le respect des usages de ces espaces domestiques, puisque les habitants craignent une intrusion dans leur espace privé. Surtout dans un territoire où patrimoine est synonyme de tourisme (Cousin, 2008 ; Lazzarotti, 2000). Ainsi la problématique majeure du projet d’inscription est en ce qui est exposé aux regards de l’« autre » n’est pas en adéquation avec ce que les habitants mettraient dans la « vitrine patrimoniale » (Bosredon, 2014). De ce fait, ma recherche appuie l’idée que les espaces sont un réel point d’étude des enchevêtrements entre public et privé dans les sociétés maghrébines (Kerrou, 2002). Cette étude de cas soulève bien la portée problématique de la confrontation des espaces privés et publics, notamment celle d’une gouvernance étatique dans l’espace privé, et celle des libertés individuelles (Moussaoui, 2002). Après la révolution, nous sommes au coeur du débat. En effet, on ressent qu’à travers l’inscription des menzels et houchs, il y a une réelle crainte de la part des propriétaires de perdre la main sur leur terre. Les exemples de destructions volontaires de biens privés par les possesseurs eux-mêmes et le débat de la remise en place des habous entrent également dans ces peurs de pertes des libertés individuelles. La crainte de ce qui a été acquis par la révolution soit de nouveau retirée par l’État.
L’environnement, un lieu commun de l’interdisciplinarité ?
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A l’heure ou la question de l’interdisciplinarite inquiete les chercheurs en France face a l’incertitude posee par les reformes en cours de l’actuel gouvernement, l’ouvrage dirige par Marc Galochet, Jerome Longuepee, Valerie Morel et Olivier Petit devoile combien il [...]
16-20 mai 2022: Colloque international "Autour de Champollion. Deux cents ans après"
La Bibliothèque nationale de France - BnF, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres - AIBL, Sorbonne Université - SU et la Société française d’égyptologie - SFE organisent un colloque international du 16 au 20 Mai, "Autour de Champollion. Deux cents ans après", en partie à suivre en ligne (journées du mercredi et jeudi via l'écran YouTube de la page web de l'événement) et par zoom (le vendredi par ZOOM sur demande du lien à colloques@aibl.fr) > programme du colloque: https://www.bnf.fr/fr/agenda/autour-de-champollion-deux-cents-ans-apres > 16 mai - Sorbonne Université (Pierre Tallet) Avancées et perspectives de l’archéologie égyptienne: https://www.bnf.fr/fr/agenda/avancees-et-perspectives-de-larcheologie-egyptienne) > 18 mai - Bibliothèque nationale de France (Vanessa Desclaux) "Champollion et la recherche sur les textes : questions d’actualité": https://www.bnf.fr/fr/agenda/champollion-et-la-recherche-sur-les-textes-questions-dactualite - Société française d’égyptologie (Chloé Ragazzoli et Guillemette Andreu-Lanoë) conférences de Dimitry Laboury et Claude Rilly: https://www.bnf.fr/fr/agenda/champollion-et-la-recherche-sur-les-textes-questions-dactualite-session-de-la-societe > 19 mai - programme ECRITURES (Chloé Ragazzoli) "Champollion en contexte : déchiffrer les hiéroglyphes, construire un grand savant au XIXe siècle”: https://www.bnf.fr/fr/agenda/champollion-en-contexte-dechiffrer-les-hieroglyphes-construire-un-grand-savant-au-xixe > 20 mai - Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (sous la presidence du Secrétaire perpétuel M. Nicolas Grimal) “Deux siècles d’égyptologie à l’Académie”: https://www.bnf.fr/fr/agenda/deux-siecles-degyptologie-lacademie
Programme Colloque Royauté Spartiate 15-16 novembre 2024
La royauté à Sparte de Ménélas à Nabis : fondements, pratiques et représentations Ce colloque international traite des fondements institutionnels, des évolutions et des représentations de la double royauté spartiate, depuis ses origines mythiques jusqu’à sa disparition à l’époque hellénistique et ses interprétations d’époque romaine. This international conference looks at the institutional foundations, developments and representations of the dual Spartan kingship, from its mythical origins to its demise in the Hellenistic period and its interpretation in the Roman era. https://lettres.sorbonne-universite.fr/evenements/la-royaute-a-sparte-de-menelas-a-nabis-fondements-pratiques-et-representations Lien zoom : https://zoom.us/j/93988829110
Colloque Objets politiques du quotidien / Lille / 14-16 novembre 2018
Jonathan Thomas : Investir le quotidien : la politisation du disque de ses origines à la SERP, 16 novembre 2018, 11h30. Abstract : Le disque politique, ce disque produit dans le but de servir à des pratiques politiques par des entreprises dédiées, a commencé à exister, en France, à partir de 1929, tant chez l’Action française que chez les partis socialiste, puis communiste, avant son hibernation des temps de guerre et d’Occupation. Conçu pour diffuser chants et discours politique dans les meetings et chez les militants, publicisé comme tel, il est alors un moyen explicite de démultiplier les lieux de la présence sonore des pratiques politiques, et d’investir de sons partisans le quotidien de ses auditeurs. Mais le disque ne connaît alors ni l’accessibilité économique, ni les qualités techniques qui en feront, après la Seconde Guerre mondiale, le medium central de la consommation massive et à volonté de la musique et du son fixé. C’est dans cette période de croissance continue de l’industrie musicale que Jean-Marie Le Pen fonde la SERP (1963), une maison de disques au catalogue très orienté vers les cultures politiques d’extrême-droite, mais dont la présentation des disques tente d’en dissimuler la valeur pratique, niant leur puissance politique pour lui permettre d’exister. Ainsi, de 1929 à 1963, des premiers disques politiques à ceux de la SERP, le disque voit la publicisation de sa qualité « politique » suivre la trajectoire inverse de celle de sa démocratisation : plus le disque est ordinaire et quotidien, moins on publicise sa puissance politique, alors qu’il gagne pourtant, quand apparaissent les disques vinyles, des qualités objectales (illustrations et notes de pochette) qui en font un meilleur objet politique. Cette intervention proposera d’exposer le disque comme un objet politique du quotidien instable dans son usage et son identification, en explicitant ses manières d’êtres dans des temps différents, et de comprendre ainsi comment il est investi d’un pouvoir politique, quel est le sens historique de ce pouvoir, et ce que les acteurs de pratiques politiques cherchent, à travers lui, à faire.