Consuls et "nations" étrangères : état des lieux et perspectives de recherche // Consuls and foreign "nations": an overview and research perspective (original) (raw)
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Ambassadeurs et ambassades au coeur des relations diplomatiques. Introduction
Ambassadeurs et ambassades au coeur des relations diplomatiques Rome – Occident Médiéval – Byzance (VIIIe s. avant J.-C. – XIIe s. après J.-C.), 2012
et Nicolas DROCOURT À considérer la définition contemporaine de l'activité diplomatique, c'est-à-dire des relations permanentes établies entre communautés politiques indépendantes et organisées dans le cadre d'un territoire, autrement dit entre États, cette activité n'émergerait pas avant l'orée de la période moderne. Toute la difficulté pour l'historien de l'Antiquité ou du haut Moyen Âge est précisément de s'affranchir de cette vision contemporaine pour réussir à penser les relations diplomatiques hors du cadre conceptuel actuel qui les définit comme un rapport s'établissant entre deux ou plusieurs États indépendants et souverains 1 . Il est alors possible d'envisager la diplomatie comme un moyen pacifique et ponctuel de résoudre des conflits ou des tensions entre des acteurs politiques, et ce quels que soient leurs statuts (monarchie, cité, empire, groupe s'appuyant sur une force armée).
La question du nombre des consuls élus chaque année a été choisie comme un moyen d'étudier le phénomène de la permanence de la norme, de sa transgression et de son contournement, ainsi que des modalités pour y parvenir. La règle de la dualité du consulat a connu une longue durée de vie, environ un millénaire d'après la tradition (de 509 av. J.-C. à 541 ap. J.-C.), mais elle a été contrainte de s'adapter à un contexte nécessairement évolutif. Cet article souligne tout d'abord que la mise en place du chiffre de deux consuls fut le résultat d'un processus long, complexe et tortueux. Il envisage ensuite les écarts par rapport à la norme (consulats sine collega de Pompée et de César, proposition par Auguste d'un consulat à trois têtes) pour rappeler que ces transgressions furent rejetées ou ne furent que des mesures temporaires. Il présente enfin la généralisation du consulat suffect à partir de l'époque triumvirale comme un moyen de permettre à un plus grand nombre d'aristocrates de devenir consuls sans renoncer au principe selon lequel il n'y eut jamais plus de deux consuls en fonction simultanément. Mots-clés. Consulat (ordinaire et suffect) – Dualité – Consul sine collega – Pompée – Jules César – Triumvirat – Auguste – Concurrence. «The dual nature of the consulate tested over the long term. Transgression and bypassing of the norm » Summary The issue of the number of consuls elected annually allows us to study the phenomenon of the durability of the norm as well as the means employed from time to time to transgress and bypass it. The rule whereby there were always two consuls had a long history, about a thousand years according to the tradition (509 BC-AD 541), but it had to be adapted to fit changing circumstances. This article starts by pointing out that the introduction of the norm whereby two consuls were elected annually was the result of a long, complex and tortuous process. It then examines the deviations from the norm (the consulates of Pompey and Caesar sine collega, Augustus' proposal to increase the number of consuls per year to three), emphasizing that such deviations were soon rejected or were in fact temporary measures. Finally it considers the increasing use of the suffect consulate from the triumviral period onwards as a way to allow a greater number of aristocrats to become consuls without abandoning the principle that there were never more than two consuls in office at any one time. Keywords. (Ordinary and suffect) Consulate – Duality – Consul sine collega – Pompey – Julius Caesar – Triumvirate – Augustus – Concurrency.
Cahiers de la Méditerranée, 2016
Référence électronique Silvia Marzagalli, « Études consulaires, études méditerranéennes. Éclairages croisés pour la compréhension du monde méditerranéen et de l'institution consulaire à l'époque moderne », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 93 | 2016, mis en ligne le 15 juin 2017, consulté le 08 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/cdlm/8469 Ce document a été généré automatiquement le 8 septembre 2020. © Tous droits réservés Études consulaires, études méditerranéennes. Éclairages croisés pour la compr... Cahiers de la Méditerranée, 93 | 2016 Études consulaires, études méditerranéennes. Éclairages croisés pour la compr...
Jörg Ulbert et Lukian Prijac (dir.), Consuls et services consulaires au xixe siècle. Consulship
Cahiers de la Méditerranée
Les études historiques portant sur les consuls, qui avaient été renouvelées ces dernières années par les travaux de Jesús Pradells Nadal 1 et d'Anne Mézin 2 , portant sur le personnel et les carrières des consuls au XVIII e siècle, ou par le bel ouvrage de Christian Windler 3 , consacré à l'étude du protocole diplomatique dans la Régence de Tunis et à « l'expérience de l'autre » qu'il révèle, ont connu un nouvel essor à partir de la parution en 2006 de l'ouvrage collectif La fonction consulaire à l'époque moderne, édité par Jörg Ulbert et Gérard Le Bouëdec. Loin de n'être qu'un simple « état des connaissances » sur Jörg Ulbert et Lukian Prijac (dir.), Consuls et services consulaires au xixe ...
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