Note complémentaire sur l’enceinte du castrum des Arènes de Nîmes (original) (raw)

Données nouvelles sur l’enceinte du castrum des Arènes de Nîmes

In Nîmes, repair work done for an apartment in 2009 led to the discovery of an unknown segment of the wall of amphitheater’s Castrum dating back Late Roman Empire. This large wall, revealed in 1976 during construction of the Law Courts, was then seen on 46 m length in the area of the project and also observed elevation inside two courtyards of Valfons’ hotel. The 2009 work, located on 33, rue de l’Aspic, have provided new data on the elevation – less height than had been seen – and improved our knowledge of this aera of the city. This study and a comparison with data from the excavation and monitoring works of the Arena Boulevard for the project AEF (conducted between August 2005 and April 2006) enlighten the previous 1981 publication and allow new interpretations on the route of the late roman rampart which has strongly influenced the medieval and modern organization of the city.

L’amphithéâtre de Nîmes : remarques sur la construction des piliers et l’aménagement de la façade

RAN 42, 2009

This study follows the excavations for the redevelopment of the square arenas of Nîmes, AEF operation. Occasionally, an inventory has been created for the pillars outside the ground floor, listing the observed features, traces of carving and laying, reused, restorations, etc. ..., and the arrangements they have suffered. The study deals with the construction itself, the result of two teams or two construction phases, but also advances several proposals on the development of architectural monuments, its decoration external and its closures systems certified since ancient times on other monuments show. The monument also bears traces of its lived long after its abandonment as a monument to show, as evidenced by some peculiarities observed on the pillars.

«Précisions sur l’Augusteum de Nîmes grâce aux inscriptions de magistrats »

actes du colloque international Signa et tituli sous la dir. de E. Rosso et S. Boularot (Aix-en-Provence, 26-27 novembre 2009)

"The spring that flows out of the Mont Cavalier in Nîmes (Gard) is the main location where inscriptions to the local elite are found. This complex is now believed to be an Augusteum. The inscriptions are mainly honorific monuments to equites, a majority of whom were provincial priests. The equites were essential ministers of the provincial cult with a deep bond with the Prince, which would explain their presence. Other members of the local ruling elite are only occasionally found. The nature of the inscriptions evolves over time. In the first century, collective displays of loyalty towards the Emperor are most common. Change appears to begin in the time of the Flavian emperors and in the Second century. The sanctuary increasingly becomes a place where the elite is honored by the city. This may reflect new horizons, with the elite being more interested in its local impact than before. La source qui coule au pied du Mont Cavalier, à Nîmes (Gard), est le lieu principal de rassemblement des inscriptions aux membres de l’élite nîmoise, dans ce qu’on interprète désormais comme un Augusteum. Il s’agit principalement de monuments honorifiques élevés à des chevaliers, dont une majorité furent flamines provinciaux. Les chevaliers étant des desservants essentiels du culte provincial, ils expriment un lien particulier au Prince, ce qui expliquerait leur présence. Les autres magistrats de la cité ne sont représentés qu’occasionnellement. Il faut ajouter à ce constat celui d’une évolution dans le temps : si le lieu semble réservé aux manifestations collectives envers l’empereur au Ie siècle, il se transforme dès les Flaviens, pour devenir au IIe siècle un espace où sont honorés les grands de la cité, ce qui peut refléter un changement de perspective, notamment la plus grande importance pour l’élite de sa place locale."

Réflexions sur l’édifice antique de spectacles « Les Arènes » de Senlis (Oise)

184. Compte-rendus et Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis 2016-2017, Senlis, 2020

Depuis sa redécouverte par le Comité archéologique de Senlis, en 1865, l’édifice de spectacles des Arènes n’a cessé de fasciner et de faire s’interroger historiens et archéologues. Les questions relatives à sa datation, à son évolution et à son utilisation ont été amplement débattues. Après cent cinquante ans d’observations, de recherches et d’analyses, il apparaissait donc intéressant de présenter une synthèse de nos connaissances les plus actuelles sur le plus ancien monument de Senlis. Quoique de proportions modestes, cet édifice de forme elliptique et à structure pleine-semi excavée, conserve une cavea complète, ce qui est plutôt rare. Sa construction remonte vraisemblablement au milieu du Ier siècle, suivant de peu la fondation de la ville d’Augustomagus-Senlis. D’importants travaux de restauration et/ou d’agrandissement sont effectués dans le deuxième quart du IIᵉ siècle. Il s’ensuit un demi-siècle d’utilisation sans doute interrompu par des troubles à la fin du IIᵉ siècle. Très peu de traces de fréquentation sont ensuite relevées jusqu’à ce que l’édifice soit mis en défense et transformé en castrum, dans les années 260. Il paraît de nouveau réemployé plus pacifiquement comme lieu de spectacles entre la fin du IIIᵉ siècle et le début du Vᵉ. L’amphithéâtre de Senlis cesse alors complètement d’être utilisé vers 390/400, à l’époque de la christianisation de la contrée. Après avoir servi de carrière de pierre, la cavea est comblée et la parcelle mise en culture, effaçant le monument du paysage jusqu’à ce que des érudits soupçonnent son existence à l’aide de textes anciens et engagent une longue campagne de fouilles.

Les dépôts de l’enclos cultuel hallstattien de Vix “ Les Herbues ” et la question des enceintes quadrangulaires

Bulletin de la Société préhistorique française 2007, tome 104, n o 2, p. 343-367 Bruno CHAUME et Walter REINHARD, avec la collaboration de Gertrud WUSTROW Les dépôts de l'enclos cultuel hallstattien de Vix « les Herbues » et la question des enceintes quadrangulaires Résumé À ce jour, les publications concernant le sanctuaire aristocratique hallstattien de Vix « les Herbues » ont porté essentiellement sur l'étude et la datation des statues. Nous présentons ici, pour la première fois, les dépôts détritiques parvenus dans le fossé de l'enclos. L'analyse stratigraphique, réalisée à partir d'un enregistrement tridimensionnel de tous les artefacts, permet de démontrer la contemporanéité des différentes phases de comblement du fossé. D'après le spectre faunique, il n'existe pas d'indicateurs permettant de dire que nous sommes en contexte cultuel ; seuls des indices tirés de l'étude du corpus céramique et bien entendu la présence des statues vont dans ce sens. On relève notamment la quasi-absence des grands vases à provision et une surreprésentation des coupes et des jattes. Alors même que l'accord s'est fait sur la nature cultuelle du site, deux auteurs, S. Verger et P.-Y. Milcent, défendent l'hypothèse d'une enceinte funéraire qui aurait abrité en son centre une tombe à crémation en urne métallique. Nous revenons sur cette conjecture en insistant sur les défauts structurels de leur argumentaire qui repose, pour l'essentiel, sur une interprétation erronée des données de fouilles. Si l'on prend en compte l'ensemble des informations mis en évidence dans l'étude du site, on parvient à la conclusion que l'enclos des Herbues était sans doute une structure cultuelle consacrée aux cultes des ancêtres dont les représentants statufiés, héroïsés voire divinisés étaient honorés à l'occasion de cérémonies accompagnées de pratiques commensales.

L' amphithéâtre de Nîmes dévoile ses derniers secrets

Archéologia , 2018

The amphitheater of Nîmes, built around 100 A.D., is in the state of our knowledge without doubt the penultimate major element of the monumental program of the Roman city of the High Empire. In spite of multiple restoration sites for more than two centuries, the regional conservation of the Historical Monuments could only note the multiple signs of deterioration of this building. A restoration project, on the scale of the monument, was decided and an archaeological monitoring of the works was started in 2009 on the front of the spans 43 to 53 (and the bleachers) situated to the south-west of the monument, the corresponding 45 at the long axis of the ellipse. It is currently continuing on spans 54 to 57.