Données nouvelles sur l’enceinte du castrum des Arènes de Nîmes (original) (raw)
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Note complémentaire sur l’enceinte du castrum des Arènes de Nîmes
À Nimes, des travaux de refection d’un appartement situe au 33 rue de l’Aspic et effectues en 2009 avaient amene la decouverte d’un segment inconnu du rempart du castrum de l’amphitheatre datéde l’Antiquite tardive ou du haut Moyen-Age. Ce large mur, revele en 1976 lors de la construction du Palais de Justice, avait alors ete observe sur une longueur de 46 m sur l’emprise du projet et repere en elevation dans les deux cours de l’hotel de Valfons. Une nouvelle intervention en 2014 au-dessus du pan etudie en 2009 continue d’enrichir le dossier de cette enceinte si particuliere. Cette note montre que la quantite de blocs reutilises devait etre beaucoup plus importante que les hypotheses avancees en 2009 par le meme auteur et il propose de voir un monument de taille exceptionnelle, peut-etre un stade ou un cirque situe hors les murs, qui aurait servi de carriere a la construction du castrum. In Nimes, repair work done for an apartment located on 33 rue de l’Aspic in 2009 had led to the discovery of an unknown segment of the wall of amphitheater’s castrum dating back Late Roman Empire or Early Middle Ages. This large wall, revealed in 1976 during construction of the Law Courts, was then seen on 46 m length in the area of the project and also observed elevation inside two courtyards of Valfons’ hotel. A new intervention in 2014 above the wall studied in 2009 continues to enrich the folder of that particular rampart. This note shows that the amount of reused blocks needed to be much more important than the assumptions made in 2009 by the same author and he offers to see an exceptionally large monument, perhaps a stadium or a circus located outside the walls, which would have served as quarry in the construction of castrum.
L' amphithéâtre de Nîmes dévoile ses derniers secrets
Archéologia , 2018
The amphitheater of Nîmes, built around 100 A.D., is in the state of our knowledge without doubt the penultimate major element of the monumental program of the Roman city of the High Empire. In spite of multiple restoration sites for more than two centuries, the regional conservation of the Historical Monuments could only note the multiple signs of deterioration of this building. A restoration project, on the scale of the monument, was decided and an archaeological monitoring of the works was started in 2009 on the front of the spans 43 to 53 (and the bleachers) situated to the south-west of the monument, the corresponding 45 at the long axis of the ellipse. It is currently continuing on spans 54 to 57.
«Précisions sur l’Augusteum de Nîmes grâce aux inscriptions de magistrats »
actes du colloque international Signa et tituli sous la dir. de E. Rosso et S. Boularot (Aix-en-Provence, 26-27 novembre 2009)
"The spring that flows out of the Mont Cavalier in Nîmes (Gard) is the main location where inscriptions to the local elite are found. This complex is now believed to be an Augusteum. The inscriptions are mainly honorific monuments to equites, a majority of whom were provincial priests. The equites were essential ministers of the provincial cult with a deep bond with the Prince, which would explain their presence. Other members of the local ruling elite are only occasionally found. The nature of the inscriptions evolves over time. In the first century, collective displays of loyalty towards the Emperor are most common. Change appears to begin in the time of the Flavian emperors and in the Second century. The sanctuary increasingly becomes a place where the elite is honored by the city. This may reflect new horizons, with the elite being more interested in its local impact than before. La source qui coule au pied du Mont Cavalier, à Nîmes (Gard), est le lieu principal de rassemblement des inscriptions aux membres de l’élite nîmoise, dans ce qu’on interprète désormais comme un Augusteum. Il s’agit principalement de monuments honorifiques élevés à des chevaliers, dont une majorité furent flamines provinciaux. Les chevaliers étant des desservants essentiels du culte provincial, ils expriment un lien particulier au Prince, ce qui expliquerait leur présence. Les autres magistrats de la cité ne sont représentés qu’occasionnellement. Il faut ajouter à ce constat celui d’une évolution dans le temps : si le lieu semble réservé aux manifestations collectives envers l’empereur au Ie siècle, il se transforme dès les Flaviens, pour devenir au IIe siècle un espace où sont honorés les grands de la cité, ce qui peut refléter un changement de perspective, notamment la plus grande importance pour l’élite de sa place locale."
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2023
Connue depuis plus de 40 ans, l'enceinte rubanée de Menneville « Derrière le Village » (Aisne) a fait l'objet de nombreuses explorations. Constituée par la juxtaposition de segments de fossé, elle encercle un vaste habitat en partie contemporain. Elle se caractérise notamment par la présence de nombreux restes de faune et d'atypiques traitements des défunts, mais sa compréhension restait néanmoins limitée par la surface fouillée jusqu'à présent. La reprise de son exploration à partir de 2013, en offrant une vue d'ensemble plus large, a permis de renouveler les problématiques de ce gisement unique dans le Bassin parisien. Bien que son investigation se poursuive et que son étude soit toujours en cours, l'occasion se présente aujourd'hui de proposer de nouvelles pistes de réflexion, fondées sur la confrontation des découvertes anciennes et récentes. Il en ressort ainsi une sélection des vestiges en présence, un traitement de certains défunts hors des normes funéraires et l'existence d'associations codifiées, autant de caractéristiques qui, combinées entre elles, plaident en faveur d'une vocation cérémonielle du site, en tout ou en partie, et de la pratique de mises à mort rituelles d'humains et d'animaux. ■ MOTS-CLÉS Bassin parisien, Néolithique ancien, enceinte, dépôts humains et animaux, mises à mort rituelles.