E.Kohn Comment pensent les forêts (2017) (original) (raw)

Fortier, "Les arbres et les signes: recension de Comment pensent les forêts d'Eduardo Kohn" [2018]

Recension de : Eduardo Kohn, Comment pensent les forêts : Vers une anthropologie au-delà de l’humain, trad. Grégory Delaplace, Paris, Zones Sensibles, 2017. Lien en ligne : http://www.laviedesidees.fr/Les-arbres-et-les-signes.html Les anthropologues étudient traditionnellement les différentes manières dont les humains se représentent le monde. Ce faisant, ils supposent qu’il ne puisse exister d’anthropologie que des humains puisque seuls ces derniers sont capables de former des représentations. L’ouvrage d’Eduardo Kohn entend en finir avec ce type d’anthropologie. À rebours de la tradition, il soutient que la faculté de représentation n’est en rien le propre de l’humain ; une anthropologie au-delà de l’humain est donc non seulement possible, mais également souhaitable. Il s’inspire pour ce faire de son expérience de terrain chez les Runa d’Ávila (Amazonie équatorienne). L’ouvrage détonnant de Kohn – initialement publié en 2013 sous le titre de How forests think (2013) – se trouve à présent disponible en français grâce au beau travail des éditions Zones Sensibles et à la remarquable traduction de Grégory Delaplace.

Timbre, ton & accent. Dérives sur Comment pensent les forêts

Stasis: groupe d'enquête sur le contemporain, 2018

À partir des travaux d'Eduardo Kohn, cet article explore la parenté sémiologique entre le perspectivisme amazonien et la pensée juive à travers le nomadisme partagé à la fois par l'autochtonie et l'exil.

La forêt : penser au-delà de l'humain

Nous sommes bien pauvres pour parler de la forêt aux côtés de nombreux peuples amis et résidents millénaires des forêts, ni occidentaux encore moins naturalistes au sens où Philippe Descola l'entend dans Par-delà nature et culture. Nous pouvons questionner notre regard, se demander comment circonscrire/décrire/donner à voir en mot, en image « la » forêt, et ses innombrables variations d'écosystèmes.

Sylvain Tesson : La Consolation de la forêt

Contemporary French and Francophone Studies, 2021

It has been accepted for inclusion in 20th & 21st Century French and Francophone Studies International Colloquium by an authorized administrator of DigitalCommons@University of Nebraska-Lincoln. FFSC 2020 conference. "Parler la terre" Sylvie Blum-Reid-U. Florida Sylvain Tesson : La Consolation de la forêt « Je vous écris du bout du monde » (Chris Marker)1 Sylvain Tesson est né sous les constellations du blaireau et de la forêt.2 Cet écrivain-voyageur, géographe de formation, a passé six mois dans une cabane en Sibérie, à la suite desquels il a publié son journal Dans les Forêts de Sibérie traduit en anglais par The Consolation of the Forest en 2011 (prix Médicis 2011). En plus de ses écrits, il est l'auteur de plusieurs documentaires filmés Aral: Chronique d'une mer asséchée, 2002 (Aral, the Sea than Ran dry, dir. Nicolas Millet, 42 min. , CNC),3 qui dénonce la catastrophe écologique de la mer d'Aral, asséchée depuis les années 60, en raison d'une surproduction de coton, et Seul, 180 jours sur le Baïkal /Alone, 180 days on Lake Baïkal (2011 co-réalisé avec Florence Tran).4 Il a reçu le prix Renaudot pour la Panthère des neiges (2019), son récit au Tibet. Je m'intéresse au parcours de Tesson dans différentes régions du monde ainsi qu'en France, comme thérapie nécessaire à son équilibre mental ainsi que son implication dans le système

La Forêt romantique, études réunies par Vigor caillet

Studi Francesi, 2014

Espace sauvage evolutif et soumis aux lois de l’economie, la foret a sa part de barbarie ou de bestialite, de mystere aussi, dont le romantisme s’est nourri dans un attachement ou se melent sacralisation, nostalgie et sensibilite ecologique. L’univers sylvestre avec ses enchantements et ses paradoxes, deja presents dans l’episode bellifontain (Musset, Sand, Flaubert, Maupassant) perdure jusque dans l’imaginaire «fin-de-siecle». Dans son avant-propos (pp. 8-18), Vigor caillet dit justement que...

Quelles perceptions sociales de la forêt ? Aperçu des différentes approches à partir de l’analyse de la littérature

Revue forestière française

Dans cette revue de littérature, nous récapitulons les courants théoriques majeurs qui s’attachent à étudier la forêt, entendue de manière générique, en sciences humaines et en psychologie en particulier soixante-dix études ont été identifiées et analysées afin de mettre en exergue les variables psychosociales majeures relatives à cet objet de recherche un défaut de modèle intégratif et la pertinence d’aborder la représentation sociale et ses effets de la coupe d’un arbre ressortent de cette étude.

Les Fictions de la forêt

2023

C'est un début de reportage les yeux fermés. Craquements, sons plus sourds comme si on cognait sur des troncs d'arbre, quelques mots, la porte, il faut l'ouvrir, des chuchotements, ils sont là, il faut qu'on se cache, il y a des chemins, il faut les suivre… Pluie de plus en plus forte, vraie pluie ou fausse pluie on ne sait pas, une voix de petite fille annonce : « Alors, des orages éclata ». On marche dans les feuilles, rouges comme le drapeau du Canada, elles s'écrasent sous les pieds, écoute. On entend des crr crr, bruits d'une termite qui creuse, peut-être monstrueuse. Un oiseau siffle. Aussi bien que l'enfant qui l'imite. Ou c'est le contraire… Cet extrait nous emmène avec les enfants dans une forêt dont l'ambiance sonore ressemble à la réalité mais qui s'invente aussi, au fur et à mesure que les enfants écoutent et écrivent. Permanences de la Littérature propose des projets artistiques dans le cadre du CoTEAC L'Art de Grandir depuis 2013. Marie-Laure Picot, sa présidente, présente les grands principes. « C'est toujours une approche pluridisciplinaire, toujours une écrivaine ou un, associé.e à un ou deux artistes en art contemporain, photographie, création sonore, slam, performance… » L'an dernier, le projet Notre monde, avait pour thème la biodiversité, autour de trois volets : forêts, rivières, oiseaux. Greta Rodriguez, chargée de mission Culture à la CALI, a proposé une suite en 2022-2023 sur les forêts, la Communauté d'agglomération du Libournais devenant propriétaire d'une parcelle de La Double. Dix classes de CM1 CM2, et quatre groupes issus de centres de loisirs, se sont embarqués avec un paysagiste sonore, le promeneur écoutant Gilles Malatray, et deux écrivains, Laurent Contamin et Eduardo Berti. L'écrivain argentin pratique depuis 20 ans les ateliers d'écriture. Il raconte : « Les enfants font une balade, accompagnés par Gilles et son art. Ils découvrent comment parcourir un endroit avec l'ouïe. ARTISTES : Gilles Malatray, paysagiste sonore, artiste pratiquant l'écoute environnementale. Eduardo Berti, membre de l'Oulipo. Dernier roman, Un fils étranger, édition la Contre allée. Laurent Contamin, auteur, metteur en scène, poète. Sa pièce de théâtre pour la jeunesse : Au jour naissant, École des Loisirs.

Jessenne et Menant, Elites rurales (2007)

Ouvrage publié avec le soutien de la Mission Historique Française en Allemagne (Göttingen) Illustration de couverture : Térence des ducs, manuscrit du XV e siècle, Paris, © Bibliothèque de l'Arsenal, manuscrit n°664 :