Réinvestir les enjeux organisationnels (original) (raw)
Related papers
Chapitre 5/Réinvestir les enjeux organisationnels
La fin des années 2000 a été marquée par un paradoxe. Les malaises dont les salariés, cadres, techniciens, employés ou ouvriers, seraient les victimes et leurs conséquences dramatiques dans certains casstress, suicides, burn out , alcoolisme, etc -ont meublé la une des media et accaparé l'attention des gestionnaires de ressources humaines. En même temps les professionnels du management ont paru désemparés, voire dépassés par les événements. Ils ont notamment cautionné une approche étroitement psychopathologique sinon pandémique des phénomènes, privilégiant des prescriptions relevant plus du placebo que du traitement en profondeur. L'individu, surtout quand il est défini comme étant malade, mobilise davantage l'attention que le milieu social, surtout quand il est pathogène. Certes la dimension organisationnelle et collective n'est pas exclue des débats et des pensées. Elle est même souvent invoquée dans les discours. Dans les pratiques, le chantier reste largement ouvert. Car les mots cachent un déficit évident de compétences et de savoir-faire de la part des services chargés de la GRH, mais aussi des managers opérationnels et des dirigeants. Il y a là un enjeu majeur à affronter au cours des années à venir.
Verdir les emplois ou reverdir les enjeux d’organisation ?
Formation emploi, 2016
n Verdir les emplois ou reverdir les enjeux d'organisation ? Les personnels d'organismes HLM face à la transition énergétique Les organismes d'habitations à loyer modéré (HLM) font l'expérience de leurs premiers bâtiments basse consommation. Quelles sont les conséquences pour les métiers et les compétences de leurs personnels ? Au premier abord, l'effet ne paraît pas flagrant, au-delà de la nécessaire sensibilisation des locataires aux usages attendus, en particulier pour les équipes de proximité (dont les gardiens d'immeuble). Pour les techniciens de maintenance, le défi consiste à rechercher les réglages sur des équipements révélant des mauvaises coordinations entre fabricants, installateurs et entreprises de maintenance. Quant aux responsables de programme, ils ont bénéficié d'une phase d'innovation stimulante. Mais pour tous ces métiers, émergent surtout des enjeux d'accumulation de l'expérience et d'alimentation de l'apprentissage collectif, et donc moins des besoins de formation que d'organisation et de management.
Éthique et Management : repenser l'organisation
RIMHE, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour ARIMHE. Distribution électronique Cairn.info pour ARIMHE. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-rimhe-2012-1-page-3.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Repenser la confiance comme facteur essentiel de la gestion organisationnelle
La confiance dans le monde des affaires est un facteur essentiel étudié depuis plusieurs dizaines d'années dans toute la littérature managériale. En partant de la proposition phare de Mayer et al. (1995) au sujet de la confiance et de la manière dont elle se développe au sein des organisations, nous proposons une critique constructive du modèle décrit en utilisant des travaux de Spaemann, auteur de la large trajectoire dans le cadre de la dénommée « Philosophie morale de l'Europe Continentale ». A partir de cette critique constructive, nous proposerons une révision du modèle en y apportant quelques nuances. Nous défendons ici l'idée que ces améliorations du modèle permettront d'expliquer le phénomène de la confiance d'une manière plus précise et en accord avec les comportements humains grâce à la synthèse humaniste qui permet le dialogue entre éthique et sciences sociales.
L’implication organisationnelle : un concept à emprunter ?
Congrès AGRH, 2012
Les principales critiques adressées à l'implication organisationnelle portent sur la validité du modèle tridimensionnel le plus utilisé, son faible pouvoir prédictif et le syncrétisme de ses déterminants. Une synthèse des recherches anglo-saxonnes récentes révèle que ce concept conserve un intérêt pour la GRH s'il est étudié à partir de profils, si des cibles à plus faible distance cognitive sont substituées au foyer organisationnel, et si des foyers exogènes figurent dans les modèles.
Renouveler l’approche de la profession en contrôle organisationnel
2007
* Nous tenons à remercier les rapporteurs, les membres d'AEGIS ainsi que les participants du séminaire du lundi matin du CRG qui nous ont permis d'enrichir nos réflexions et de faire évoluer ce papier. Nous conservons l'entière responsabilité du contenu de cet article.
Des valeurs organisationnelles à la mobilisation des ressources humaines
Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l'Administration, 2010
... UQAM), CP 8888, Succursale Centre-Ville, Montréal (Québec), Canada H3C 3P8; Courriel: nadinequennev-ille@videotron.ca; bentein.kathleen@uqam.ca ... Focus (van Muijen et al., 1999), basé sur le modèle des « valeurs concurrentes»de Quinn et Rohrbaugh (1981, 1983 ...
Quels enjeux pour rétablir la confiance
Quels enjeux pour rétablir la confiance, 2012
Héritière d'une civilisation vieille de 3000 ans, la Tunisie se distingue par un emplacement stratégique au coeur du bassin méditerranéen et par l'existence d'une brillante intelligentsia. A l'aube de l'indépendance en 1956 à contre-courant de tous les pays arabes et au détriment de l'investissement en armement avec Bourguiba la priorité a été donnée à l'éducation et à la santé. Bref, la Tunisie a su poser des jalons judicieux pour ancrer la société dans le monde moderne. L'accent a été mis sur le développement de ses ressources humaines et l'égalité entre l'homme et la femme. Le taux d'alphabétisation des adultes est passé de 16 % en 1960 à 75,3 % en 2001. Le nombre d'étudiants d'enseignement supérieur en Tunisie a subi une croissance vertigineuse, passant de : 5 593 en 1966 à 346 876 en 2011. Mais le déséquilibre entre le développement vertigineux des capacités de production de l'enseignement en Tunisie et l'emploi a précipité la faillite du modèle économique. La peur, l'impuissance et surtout la résistance au développement démocratique ont été le catalyseur de la défiance de la jeunesse et la révolution du 14 janvier 2011. La confiance est cruciale dans l'économie moderne, alors que les Anciens y voyaient un acte de foi soutenu par Dieu. Le capitalisme moderne, qui semble reposer sur la seule recherche du profit matériel dépend en fait d'un pur acte de confiance celui de se fier à l'autre, à ses promesses et à ses engagements. Certes depuis la création de l'argent qui anime notre existence jusqu'aux transactions électroniques modernes basés sur une simple ligne d'écriture informatique tout repose sur une mystérieuse convention de foi souvent non écrite et jamais signée. Par contre, dans l'antiquité et surtout chez les théologiens le seul socle solide qui permet d'assurer la confiance c'est la foi en Dieu. La crise économique de 2008, appelée souvent à raison dans le monde anglophone Grande Récession (Great Recession) est la résultante de la crise financière mondiale qui a débuté en 2007 qui n'est autre qu'une crise de confiance due à la découverte d'arnaqueurs qui manipulent les institutions financières. Ainsi les banques et les États ne se font plus confiance ; et les individus ne se fient plus ni aux États, ni aux banques, ni à personne c'est la faillite des institutions financières, c'est le chômage et c'est la crise ! Je cite le philosophe français Pierre-Henri Tavoillot « en temps de crise, ce n'est pas la confiance qui disparaît, c'est la défiance qui s'accroît. Mais si la méfiance advient, alors la fin est proche ». Bref en Tunisie, dix huit mois après la révolution, c'est toujours la défiance de certaine catégorie de population envers l'état généré par un manque de confiance. Seuls le partage de la richesse et la justice sociale et un nouveau modèle économique permettront de répondre aux aspirations exprimées par nos jeunes lors de la révolution et ce pour générer la confiance et la motivation qui sont les deux atous capable de construire une Tunisie plus sûr pour nous tous. L'écosystème politique est encore aujourd'hui composé d'hommes d'un certain âge pour qui l'exercice du pouvoir se résume à ce qu'ils ont connu durant leur jeunesse. Leurs solutions et méthodes sont celles du passé, et ils ne comprennent pas pourquoi ils sont aujourd'hui inefficaces et impuissants face aux exigences de cette jeunesse qu'ils ne contrôlent plus. Soucieux de préparer la Tunisie aux défis de la mondialisation nos gouvernants , les partis politique et la société civile n'ont aucune autre alternative que de se mettre à table pour discuter des enjeux stratégiques de demain qui sont : • L'enjeu des pratiques sociales et le développement de l'esprit de solidarité nationale.
Les réorganisations administratives
Les réorganisations administratives, 2008
Comment « nait » l’idee d’une reorganisation administrative et selon quel schema decisionnel s’impose-t-elle ? Quels en sont les acteurs principaux ? En quels termes, ou sur quel registre (politique, corporatiste, rationaliste, economique, etc.) est-elle defendue ou combattue ? Existe-t-il des contextes historiques ou des configurations favorisant ce type de reforme de l’Etat ? Nos voisins europeens connaissent-ils des experiences similaires en la matiere ? La transformation de certains services en agence est-elle un mode privilegie de reorganisation administrative ? Des reformes telles que la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) ou la revision generale des politiques publiques (RGPP) amplifient-elles cette dynamique ? A partir d’exemples precis, les contributions reunies dans cet ouvrage font la lumiere sur les processus de creation, suppression, fusion de ministeres ou de directions ainsi que l’externalisation des tâches via la creation d’agences. Envisagees sous forme de bilan et perspectives, elles s’appuient sur diverses approches en economie, sociologie, droit, histoire, science politique, et philosophie. On y distingue, dans une optique comparee en France et en Europe, les multiples enjeux d’ordre economique, administratif et politique des reorganisations dans l’administration. Cet ouvrage a destination des decideurs, des chercheurs et des citoyens contribue ainsi a mieux comprendre ce qui caracterise cette dimension particuliere de la reforme de l’Etat.