COMPRENDRE LE MONDE Les relations internationales pour tous (original) (raw)

Une information mondiale ?

Monde(s)

Mondialisation de l'information : la révolution médiatique du XIX e siècle sous la direction de Delphine Diaz et Renaud Meltz dossier monde(s), n o 16, novembre 2019, p. 9-30 Une information mondiale ? La presse et l'actualité étrangère au XIX e siècle

Enseigner l'histoire globale

Didactica Historica, 2016

Global history remains a field of research recognized, perhaps because delimited, at the intersection of world history, total history, comparative history and connected history. Yet the project is relatively clear: analyse and understand the process of globalization that led to the creation of the world, that is to say a unique space for a longterm humanity scattered throughout an archithe case studies are so many that can make global history from particular moments often already known, but revisiting them from a different angle by connecting the usually unconnected spaces, passing from local to global.

Connaître son Monde

Terra Brasilis, 2013

Historiografia da história da geografia Connaître son Monde Les géographes et les savoirs géographies en congrès internationaux : spatialité et géographismes Conhecer seu Mundo. Os geógrafos e os saberes geográficos nos congressos internacionais: espacialidades e geografismos Conocer su mundo. Los geógrafos y los saberes geográficos en los congresos internacionales: espacialidades y geografismos Knowing their world. Geographers and geographical knowledge in the international congresses: spatialities and geographisms Die eigene Welt kennen. Die Geographen und das geographische Wissen in internationalen Tagungen: Räumlichkeiten und Geographismen

RESEAU 74 : Enseigner les relations internationales par le jeu de rôle

2010

and it is a condition of accessing publications that users recognise and abide by the legal requirements associated with these rights. • Users may download and print one copy of any publication from the public portal for the purpose of private study or research. • You may not further distribute the material or use it for any profit-making activity or commercial gain • You may freely distribute the URL identifying the publication in the public portal ? Take down policy If you believe that this document breaches copyright please contact us providing details, and we will remove access to the work immediately and investigate your claim.

LE CHAOS DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES EXIGE UN GOUVERNEMENT MONDIAL

L'humanité doit constituer un gouvernement mondial pour faire face à ses grands défis au 21ème siècle qui consistent en: 1) les crises économique et financière successifs; 2) Les révolutions et la contre-révolution sociale dans le monde entier; 3) les guerres en cascade; 4) surpopulation mondiale; 5) pandémie mortelle; 6) les changements climatiques extrêmes; 7) le crime organisé; et 8) Les menaces émanant de l'espace, dont les actions globales visant à les neutraliser sont impossibles à mener par les seuls États nationaux et par les institutions internationales actuelles. Le risque que ce gouvernement mondial puisse être dirigé par les mêmes grandes puissances militaires et économiques est réel. Il est cependant préférable de prendre ce risque que de ne rien faire. Nous devons prendre ce risque en travaillant et en pariant sur la possibilité qu'un gouvernement véritablement démocratique puisse être constitué à l'échelle mondiale à l'avenir.

Les relations internationales

Presses universitaires du Midi eBooks, 2010

pour Sciences Humaines/Rubrique « Courants et disciplines » Les Relations internationales La discipline Relations internationale n'a pas un siècle d'existence. Issue de la science politique elle s'est constituée dans un but noble, favoriser la paix, avant de privilégier des objectifs de connaissance. Peu à peu, elle a intégré des théories et des éléments d'analyse issus d'autres sciences sociales. On peut y voir un danger de dissolution. Mais c'est aussi le signe d'une grande vitalité de la part d'une discipline essentielle pour comprendre le monde. Les Relations internationales (RI) sont officiellement nées en 1919, lorsque le mécène gallois David Davies finança la création de la première chaire de politique internationale à l'University College of Wales à Aberystwyth. Le contexte, l'immédiat après-Première guerre mondiale, expliquait à la fois la raison d'être, l'objet d'étude, et l'intérêt cognitif de la nouvelle discipline. Côté raison d'être, il s'agissait de procéder à une étude systématique des relations internationales, en lieu et place des réflexions parcellaires et intuitionnistes qui, de Thucydide à Marx, avaient été proposées tout au long de l'histoire de la pensée politique. L'objet d'étude se restreignait, lui, aux seules relations interétatiques concernées par la problématique de la guerre et de la paix, d'où la dénomination retenue-politique internationale. Côté objectif, les premiers internationalistes, idéalistes majoritairement britanniques, revendiquaient ouvertement les valeurs normatives qui guidaient leurs recherches : de même que la médecine avait pour but d'étudier les causes des maladies pour promouvoir la santé, de même l'étude scientifique de la politique internationale devait contribuer à favoriser les chances de la paix sur les risques de guerre. Depuis, ce dernier objectif a été abandonné, suite notamment au démenti apporté par la Seconde guerre mondiale et la guerre froide à l'optimisme des idéalistes, convaincus de la capacité du droit international, de la démocratie et du libre-échange à stabiliser la paix. Certes, dans la lignée de l'Ecole de Francfort, le post-positiviste canadien Robert Cox a récemment rappelé qu'en RI en tant que science sociale, toute théorie est toujours pour quelqu'un et pour quelque chose, que le théoricien en soit conscient ou non. Mais pour la grande majorité des internationalistes contemporains, il est possible de proposer des connaissances savantes sur les relations internationales : pour être chargées de théorie, celles-ci ne sont pas pour autant déterminées par des valeurs. Il reste que ce quasi-consensus épistémologique n'a mis fin ni aux débats relatifs à la définition de l'objet d'étude des RI, ni aux controverses portant sur les méthodes les plus pertinentes pour aborder cet objet. Tout au contraire, la discipline scientifique RI est aussi un champ savant, caractérisé par des débats sans fin, sinon des dialogues de sourds, entre paradigmes concurrents. Au commencement était l'anarchie Pendant les cinquante premières années de son existence, la question de la délimitation des RI n'a guère posé de problème. Dans la continuité des philosophes du contrat (Hobbes, Locke, Rousseau, …), qui établissent une séparation nette entre l'ordre interne hiérarchique, avec une autorité centrale revendiquant le monopole de la violence physique légitime, et la sphère internationale anarchique, dépourvue d'une telle instance, les premiers internationalistes sont anarchophiles : ils partent du postulat que l'anarchie, au sens étymologique d'absence d'autorité supérieure, est tout à la fois le trait fondamental de la vie internationale et le point de départ de toute réflexion théorique sur celle-ci. A ce premier postulat s'en ajoute un second, le stato-centrisme : seuls sont reconnus comme acteurs des relations internationales

Le Tout-monde, cette planète

Comme toujours, Peter [Sloterdijk] a une façon frappante d'évoquer ça quand il dit que « la Terre est enfin ronde ». Bien sûr, nous le savions avant, et pourtant la rotondité de la Terre était encore théorique, géographique, au mieux esthétique. Aujourd'hui, cela prend une nouvelle signification parce que les conséquences de nos actions voyagent autour de la planète bleue et reviennent nous hanter : ce n'est plus seulement le bateau de Magellan qui est de retour mais aussi, après plusieurs tours du monde, nos rebuts, nos déchets et nos emprunts toxiques. Maintenant, nous le ressentons dans notre chair, nous en souffrons : la Terre est ronde pour de bon. (9) C'est cette conscience du monde qui anime la pensée philosophique et poétique d'Édouard Glissant, ce qu'on pourrait appeler son projet. La poétique de la relation correspond à une réflexion sur les échanges culturels et linguistiques mondiaux, rendue nécessaire par les conséquences de la colonisation, de la déportation des africains et des migrations massives et mondiales de populations. Glissant tente de penser une autre mondialisation, un autre devenir-monde face à la globalisation ou plutôt il se met à l'écoute de ce qui est venu à constituer les marges de cette mondialisation. Il définit le Tout-monde comme le recensement du Divers, c'est-à-dire de l'intégralité de cette diversité comme il le déclare dans un entretien : « la totalité est dans les marges ». Cette conscience du