Politiques urbaines et friches (original) (raw)

Une lecture politique des ambiances urbaines

This lecture intends to show how thought about ambiances allows to make more complex the sociology of action and to identify some political stakes in urban developments. The sociology of action's credit is to link the issue of space with the practice one. Nevertheless this ecological prospect first of all point out the cognitive aspect of perception although the ambiance's problematic underlines her emotional and temporal size. We put to the test the hypothesis according to the fact that public space can encourage or restrain urban behavior in axiologic mean-ing of this term, refering to Simmel's analyse and Foucault and Sennett as well.

Politique culturelle et banlieues

2017

Depuis l'apres-guerre, plusieurs tentatives de decentralisation culturelle, visant a faciliter l'acces a la culture pour tous, vont etre tentees et vont partiellement reussir. C'est notamment le cas avec la decentralisation theatrales dans l'immediat apres-guerre et l'encouragement du « theâtre populaire », qui verra des personnalites comme Jean Daste ou Jean Vilar emerger autour d'institutions comme le festival d'Avignon en 1947 ou le theâtre national populaire. L'objectif de l'epoque est de diffuser la culture au plus grand nombre. Ce sera l'un des objectifs assignes a Andre Malraux lors de la creation du Ministere de la culture en 1959. Le decret qui fonde le ministere precise d'ailleurs que l'objectif de la politique culturelle du pays est « de rendre accessibles les oeuvres capitales de l'humanite, et d'abord de la France, au plus grand nombre possible de Francais ». Le but n'est pas ici de faire venir les citoyens ver...

Genre et politiques urbaines

Géocarrefour, 2017

Si les travaux sur le genre en géographie francophone sont, somme toute, assez récents, ils peinent à être mobilisés par les différents acteurs de la fabrique de la ville. Les incitations à intégrer le genre dans les politiques publiques ne sont pas inexistantes : elles percolent peu à peu dans les cahiers des charges d’aménagement, de rénovation urbaine. Elles sont de plus en plus présentes dans les processus de diagnostics partagés et de concertations, elles s’immiscent plus lentement dans les appels d’offre à maîtrise d’œuvre (comme les réaménagements des places parisiennes). Cette progression difficile est toutefois inégale selon les échelles d’action, les contextes politiques. Lire les politiques urbaines au prisme du genre revient à adopter une analyse critique de processus de domination sociaux et spatiaux.

La politique dans les cites

La politique dans les cités ou les quartiers comme cadre de la mobilisation Version préliminaire d'un texte paru dans Michel Pigenet et Danielle Tartakowsky : Histoire des mouvements sociaux en France. De 1814 à nos jours, Paris, La Découverte, 2012. Au début des années 1970, Manuel Castells étudie l'émergence de ce qu'il considère alors comme un nouveau type d'action collective, les « mouvements sociaux urbains » [Castells 1973]. Suivant une caractérisation théorique à la fois complexe et précise, il décrit des mouvements sociaux urbains au Chili, en Espagne, en Italie, en France. Il est suivi (et discuté) par d'autres chercheurs qui analysent ce type de mouvement et de problématique dans divers pays, ainsi Jordi Borja, François Dubet, Samuel Jaramillo, Jean Lojkine ou Alain Touraine. Selon ce dernier: « La ville, ou plutôt l'urbain, sera le lieu des conflits comme l'entreprise l'a été dans la période qui s'achève » [Touraine, 1975, p.8]. Il s'agit alors de cerner un type émergent d'action collective dont l'origine ne se situe pas dans la sphère de la production, mais dans celle de la consommation et des styles de vie, de mouvements dont le coeur glisse du travail vers l'habitat. Dans certains cas, les gens occupent des terrains vagues pour construire des logements, dans d'autres ils protestent contre des projets de rénovation urbaine qui modifient leur cadre de vie, réclament ici des équipements collectifs ou des services urbains, protestent, là, contre l'augmentation des loyers. Le changement est d'importance pour une sociologie et pour une historiographie habituées à raisonner en termes de mouvement ouvrier, quand bien même ces recherches viennent du marxisme ou dialoguent avec lui. L'adversaire n'est plus le même, les modes d'action changent, les formes de l'organisation sociale diffèrent lorsque des associations d'habitants remplacent les syndicats. Les sociologues observent un élargissement du répertoire d'action des travailleurs. Cependant, ils ne mettent pas en question l'enracinement de ces mouvements sociaux dans des classes populaires qu'ils pensent toujours autour de la figure du travailleur. Seulement, ces travailleurs élargissaient leurs modes d'action au-delà de l'usine, le syndicat, le parti. Ces études déclinent à partir des années 1980, en partie sous l'effet de ce qu'il est convenu d'appeler la « crise du marxisme », en partie comme conséquence des déceptions enregistrées au regard des espoirs d'abord suscités par ce type d'action. Ces derniers

Politique de la ville

Introduction | Depuis près de 30 ans, des dispositifs spécifiques tentent d'apporter des réponses aux maux des quartiers défavorisés des grandes villes françaises. Après la crise des banlieues de 2005, qu'en est-il de la politique de la ville ? Amorcée en 1977, engagée vraiment dans les années 1980, la politique de la ville ne recouvre pas l'ensemble des politiques urbaines. Elle ne concerne que les quartiers dits « sensibles » des villes françaises, c'est-à-dire ceux dont les habitants accumulent les difficultés sociales : habitat dégradé, chômage, concentration de population d'origine étrangère, échec scolaire, délinquance... A travers les procédures de développement social des quartiers (DSQ), puis des contrats de ville et des contrats d'agglomération, elle met en oeuvre des moyens financiers et humains pour réduire les difficultés de ces quartiers et les réinscrire dans la ville. De nombreuses critiques ont été formulées, notamment quant à la complexité des dispositifs d'intervention et de leurs modes de financement. L'efficacité même de la politique de la ville est mise en cause. C'est dans ce contexte qu'un tournant important est opéré par la loi du 1er août 2003 (dite « loi Borloo ») : elle met en place une politique de « rénovation urbaine » fondée sur des opérations massives de démolition et de reconstruction, destinées à « casser les ghettos urbains ». La crise des banlieues à l'automne 2005, qui suscite de nombreux débats sur la politique de la ville, entraîne notamment un renforcement de l'action contre les discriminations et en faveur de « l'égalité des chances ».

Les politiques urbaines en Tunisie

Métropoles

Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée. Métropoles est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International. Revue électronique consacrée à l'analyse interdisciplinaire des villes et du fait urbain htpp://metropoles.revues.org 2008, n° 4 Mustapha Ben Letaief-Quelques réflexions sur les mutations d'une action publique postkeynésienne 133

La politique dans « les quartiers »

Savoir/Agir, 2007

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Prière et démocratie municipale

Éthique publique, 2012

This article aims to explain the function and meaning of an opening ritual whose practice by Mayor Tremblay seems anachronistic. However, in our liberal societies, which are blind to their transcendental nature, this custom should be created anew. The article begins by identifying the literary genre of this theistic opening ritual, which would probably pose no problem in the political tradition of the United States. It then goes on to show that, in the Saguenay, the custom currently has sectarian and exclusionary effects which run counter to the raison d’être of public institutions. In conclusion, the article proposes that instead of simply abstaining from this ritual, an effort should be made to create it anew so that it reflects the symbolic dimension of political life. That way, we would be faithful to the anthropological legacy of our ancestors.