Lecture : Herméneutique de l'idée de révélation in Écrits et conférences 2 – Herméneutique (original) (raw)

Verbum Domini : l’herméneutique dans l’Église

Nouvelle revue théologique, 2020

Distribution électronique Cairn.info pour Association Nouvelle revue théologique. © Association Nouvelle revue théologique. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Herméneutique et vérité. Des énoncés dogmatiques en contexte œcuménique

Recherches de Science Religieuse, 2006

Distribution électronique Cairn.info pour Facultés Loyola Paris. Distribution électronique Cairn.info pour Facultés Loyola Paris. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-recherches-de-science-religieuse-2006-1-page-53.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. 1. Bien que datant de plus de vingt ans, on trouvera une très bonne illustration des conséquences du linguistic turn pour la théologie dans la réflexion de G. LINDBECK, The Nature of Doctrine. Religion and Theology in a Postliberal Age, Westminster Press, Philadelphia, 1984, récemment traduite en français : La nature des doctrines. Religion et théologie à l'âge du post-libéralisme, Van Dieren, Paris, 2003. Pour une large discussion, oecuménique, de sa pensée, on pourra se référer en français à M. BOSS, G. EMERY et P. GISEL (éd.), Postlibéralisme ? La théologie de George Lindbeck et sa réception, Labor et Fides, Genève, 2004. 2. Habituellement il se sentira conforté par des mises au point classiques de spécialistes de théologie fondamentale et d'histoire des dogmes, comme celles de K.

Le langage de la révélation en phénoménologie radicale

Revue internationale Michel Henry, 2018

La vie est l'apparaître originel que nous désignons désormais sous le titre de révélation. […] Le premier trait de la révélation de la vie, c'est qu'elle s'accomplit comme une autorévélation. S'autorévéler pour la vie veut dire: s'éprouver soi-même […] ; la façon dont la vie révèle, c'est celle dont elle parle […] ; la parole que parle la vie présente le caractère extraordinaire qu'elle ne parle jamais que de soi. 1 Cet extrait de « Phénoménologie matérielle et langage », un des textes de Michel Henry qui clôt les actes du colloque de Cerisy, résume parfaitement l'aboutissement de sa pensée, caractérisé par l'étroite connexion entre révélation et langage, soit entre le thème fondamental de son commencement-on sait que son opus magnum devait s'intituler L'essence de la révélation-et celui du langage, qui constitue comme la dominante de sa dernière pensée. En effet, si dans L'essence de la manifestation, le langage ne se trouve saisi que de manière latente et ne fait son apparition explicite, à propos du sentiment, qu'au § 61, on peut dire qu'à partir du texte que nous avons cité, il devient un vrai leitmotiv de la pensée henryenne, qui se conclue justement sur des paroles, les paroles du Christ, paroles par excellence. C'est que, comme chez tout grand penseur, ce qui vient à la fin est en réalité présent dès le début, de sorte que ce qui n'avait d'abord qu'une présence furtive se révèle in fine obéir à une nécessité interne. Cela n'annule évidemment pas l'effectivité du chemin, au terme duquel le langage est devenu non seulement un passage obligé, mais aussi un point d'arrivée, voire une sorte de banc d'essai où se joue la validité de la phénoménologie matérielle ou radicale. Cet aboutissement, on peut le résumer dans cette affirmation : pas de révélation sans langage, pas de langage sans révélation. Toutefois, avant Michel Henry, c'est bien ce qu'avait on ne peut mieux dit Heidegger. De quelle révélation s'agit-il dès lors, et de quel langage ? Plus encore : de quel langage pour quelle révélation? Voilà la question. C'est sur ce plan que la pensée de Michel Henry croise inévitablement la pensée de Heidegger qui, dès les premières lignes de L'essence de la manifestation, se présente comme son interlocuteur privi

Bardesane et l'herméneutique des Écritures : l'étude des nouveaux témoignages

Vigiliae Christianae, 2022

Very little is known about the use of Scripture by Bardaisan, the Syriac-speaking Christian philosopher. The scholars have identified a few biblical references and terms, but they found that quotations are extremely rare. Even more so, it is difficult to state an opinion on Bardaisan's exegetical method. Research has focused on Ephraim's Memrā against Bardaisan and his passages concerning the reading of Jn 8:51. Now, it is possible to broaden the area of research on the testimony of Eusebius of Emesapreserved in Armenian-about Bardaisanite exegesis of Gen 6:22 and Gen 7:1, as well as on the uses the Scriptures by Bardaisanite who intervenes in Adamantios's Dialogue on Right Faith in God. The analysis of this new evidences shows that Bardaisan and his followers practised literal exegesis in the tradition of the Antiochian school.

Comprendre c'est être compris, croire aussi : Variations théologiques sur un thème herméneutique

Études théologiques et religieuses, 2005

Distribution électronique Cairn.info pour Institut protestant de théologie. © Institut protestant de théologie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Un physetère contre la lecture du monde, ou l'aporie herméneutique démystifiée

Études rabelaisiennes, 2019

Un Physetère contre la lecture du monde, ou l'aporie herméneutique démystifiée Lecture des chapitres XXXIII et XXXIV du Quart Livre. Longtemps négligés par la critique, les chapitres du Quart Livre consacrés à la rencontre du « monstrueux Physetere » 1 (chap. XXXIII et XXXIV) font l'objet de commentaires approfondis dès la fin des années 1980, puis s'avèrent particulièrement propices à l'expression des divergences entre les deux principaux courants de l'herméneutique rabelaisienne. Si la belle monographie de Paul Smith permet en effet de franchir les perspectives strictement référentielles d'Abel Lefranc et de Povl Skarup, la dynamique interprétative ne s'intensifie vraiment qu'avec la lecture anti-allégorique de Michel Jeanneret 2 , qui ouvre les hostilités entre les « formalistes » et les « évangéliques », pour reprendre les catégories de Tristan Vigliano 3. Aux yeux des premiers, la mise à mort de l'animal, dans sa violence facile, s'apparente à la démystification d'un monstre de nature 4 ; elle relève d'un jeu intertextuel érudit, parodique, affranchi de toute dimension allégorique. Pour les seconds, le dégonflement du Physetère à coups de dards apparaît à plus hault sens comme une victoire, en général subversive, sur l'anticaritas 5 , l'ichtyophagie 6 , les querelles doctrinales 7 , ou sur une cible que le lecteur demeure libre de décider 8. Durant une dizaine d'années, les deux camps se rendent coup sur coup, souvent de manière répétitive, laissant le pauvre Rabelais « entre l'enclume & les marteaulx » 9 , comme Pantagruel entre Quaresmeprenant et les Andouilles. Il s'agira ici de dépasser cette polarisation et de proposer de nouvelles pistes interprétatives qui puissent redonner souffle à ce Physetère, qui reste bien énigmatique. De fait, ces deux courts chapitres (trois, si l'on inclut le chapitre XXXV où le monstre est dépecé) posent encore plusieurs problèmes, notamment parce qu'ils sont très différents de ceux qui les entourent : Pantagruel est redevenu le géant qu'il avait en partie cessé d'être, il n'a plus recours à la prière et s'autorise même un calembour avant de céder à la violence d'une exécution étrangement symétrique. Notons par ailleurs que le Physetère est un monstre qui s'apparente davantage au Tarande de Medamothi-en ce qu'il est un animal merveilleux que l'on retrouve aussi chez Pline 10-qu'à l'Idée de Mardigras. Ce qui expliquerait pourquoi, contrairement à l'épisode de la tempête, l'événement n'est ni interprété ni discuté par l'équipage de la Thalamège : à première vue, il ne charrie pas la même dimension symbolique. Ces quelques pages détonnent donc et ne se laissent pas lire aisément ; le fait que la critique s'y soit si fortement divisée devrait inciter à les appréhender d'un oeil d'autant plus attentif. Mais à force de se concentrer sur chaque élément du débat, le chercheur risque de s'enfermer dans une dangereuse myopie critique. Afin de résister à ce piège, il m'a semblé salutaire d'ouvrir la focale et de 1François Rabelais, Quart Livre, in OEuvres complètes, éd. Mireille Huchon, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, p. 616. L'abréviation OC renverra dorénavant à cette édition critique.