L'innovation dans les entreprises agroalimentaires. Cas des entreprises agroalimentaires tunisiennes (original) (raw)

Les déterminants de l’innovation dans les petites et moyennes entreprises agroalimentaires

Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 2005

Cet article, élaboré dans le cadre du programme de recherche européen « Inno-valoc », étudie les liens entre le développement local (mesuré par des variables économiques et macroéconomiques) et les processus d’innovation dans les PME et TPE agroalimentaires. En matière d’innovation, beaucoup de travaux ont montré le rôle déterminant de la complémentarité entre les compétences internes des entreprises et les dispositifs de coordination mis en œuvre au plan local. Notre contribution est centrée sur les déterminants de l’innovation avec une attention particulière portée aux déterminants exogènes et à leur caractère local ou non. Dans un premier temps, on fixe le cadre d’analyse à partir d’une représentation du processus d’apprentissage. Nous analysons ensuite les spécificités de la petite entreprise et de l’agroalimentaire dans ce processus, puis sa dimension spatiale. Les résultats de l’enquête, menée auprès de 60 entreprises du Languedoc-Roussillon, révèlent une différence significat...

L'innovation, condition de la pérennité des systèmes agroalimentaires localisés

2018

La production agroalimentaire artisanale et les produits de terroir ont bien souvent une image traditionnelle, celle de pratiques figees dans le temps, transmises de generation en generation. L'analyse montre au contraire des systemes agroalimentaires localises (Syal) confrontes a des besoins permanents d'innovation, pour faire face a des evolutions internes (reduction de la capacite de coordination et d'action collective) et/ ou externes (nouvelles contraintes ou opportunites techniques ou commerciales). Face a ces besoins, certains systemes sont a meme d'instaurer des interactions accrues entre acteurs locaux et acteurs extra-locaux, debouchant sur des innovations techniques ou organisationnelles. Le concept de Syal permet alors d'eclairer bien mieux ces processus d'innovation collectifs et localises que ne le font les schemas diffusionnistes, et de mettre aussi en evidence les voies d'appui.

Les multinationales et l'innovation Localisation des activités technologiques de l'agro-alimentaire

Économie rurale, 1996

Les multinationales et l'innovation Localisation des activités technologiques de l'agro-alimentaire In: Économie rurale. N°231, 1996. Les multinationales de l'agro-alimentaire. pp. 62-68. Résumé Cette étude analyse l'emplacement géographique des filiales technologiques et leur importance relative dans la structure de la grande firme agro-industrielle multinationale. Il s'agit de laboratoires ayant le statut de filiales indépendantes qui jouent un rôle significatif dans la coordination des activités de Recherche-Développement de la firme et le développement de technologies génériques susceptibles d'utilisation par plusieurs métiers. L'étude analyse également les échanges technologiques entre ces grandes firmes et leur filière. On se penche aussi sur le processus d'internationalisation de R-D dans les IAA. Les différents pays d'Europe, et surtout la France, en bénéficient et deviennent des centres d'accueil mondiaux, notamment en ce qui concerne la R-D des protéines, la biotechnologie et l'ingenierie. En revanche, exception faite des multinationales britanniques, ces laboratoires sont moins importants dans la structure de la firme européenne qu'ils ne le sont dans la multinationale japonaise.

Innover dans le secteur de la transformation agroalimentaire en Afrique de l’Ouest

Cahiers Agricultures

L’article analyse, à l’aide de la méthode ImpresS conçue par le Cirad, un processus d’innovation impulsé par les utilisatrices d’un équipement de transformation : le décortiqueur et blanchisseur de fonio (Digitaria exilis Stapf) en Afrique de l’Ouest. L’identification du système d’acteurs et le récit chronologique du processus d’innovation ont été mobilisés pour caractériser les mécanismes et les conditions qui expliquent la réussite de cette innovation. Ils mettent en évidence le rôle déterminant d’un partenariat autour d’objectifs partagés entre plusieurs acteurs (chercheurs, transformatrices et équipementiers) et l’importance de la mobilisation d’un capital de connaissances chez ces acteurs pour résoudre un problème sociétal : la pénibilité du décorticage du fonio. Les apprentissages croisés, formels ou informels, entre les parties prenantes, ont été essentiels à l’émergence de solutions aux problèmes rencontrés en cours de processus.

Chapitre 6 - L’innovation, condition de la pérennité des systèmes agroalimentaires localisés

Éditions Quæ eBooks, 2018

Chapitre 6 L'innovation, condition de la pérennité des systèmes agroalimentaires localisés stÉPhane fournier, françois Boucher, claire cerdan, thierry ferrÉ, denis sautier, didier chaBrol, Bernard Bridier, Jean-Paul danflous, delPhine marie-vivien et oPhÉlie roBineau Résumé. La production agroalimentaire artisanale et les produits de terroir ont bien souvent une image traditionnelle, celle de pratiques figées dans le temps, transmises de génération en génération. L'analyse montre au contraire des systèmes agroalimentaires localisés (Syal) confrontés à des besoins permanents d'innovation, pour faire face à des évolutions internes (réduction de la capacité de coordination et d'action collective) et/ ou externes (nouvelles contraintes ou opportunités techniques ou commerciales). Face à ces besoins, certains systèmes sont à même d'instaurer des interactions accrues entre acteurs locaux et acteurs extra-locaux, débouchant sur des innovations techniques ou organisationnelles. Le concept de Syal permet alors d'éclairer bien mieux ces processus d'innovation collectifs et localisés que ne le font les schémas diffusionnistes, et de mettre aussi en évidence les voies d'appui. 1. Le phénomène de verrouillage technologique désigne le fait que lorsqu'une technologie est devenue dominante, il est difficile d'en changer, même si de plus performantes apparaissent.

Les réseaux d’innovation technologique des entreprises agroalimentaires sont-ils locaux ? Une analyse des réseaux des entreprises françaises sur la période 2006-2008

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - memSIC, 2012

Ces échanges de connaissances sont à la base des performances des districts italiens (Becattini, 1979), des milieux innovateurs (Camagni, 1995), des systèmes nationaux et régionaux d'innovation (Lundvall,1992), des clusters et des pôles de compétitivité. Les différents tenants de ces approches ont tendance à postuler l'existence des interactions locales dans les regroupements, même si dans les travaux les plus récents sur les clusters, on insiste sur le fait que les firmes ont tendance à développer plus de liens inter clusters, donc distants géographiquement (Depret, Hamdouch, 2009). L'importance de la dimension locale dans les processus d'innovation a récemment été renforcée par les politiques publiques. Le sommet de Lisbonne en 2000 a donné comme objectif aux différents pays de faire de l'Europe « l'économie fondée sur la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Depuis 2007, l'Union Européenne cherche à impulser le développement d'une politique d'innovation au niveau régional, la première étape a consisté à élaborer des diagnostics territoriaux et de potentiel d'innovation (Prager, 2008). Ces travaux, de l'analyse des travaux de la géographie de l'innovation à celles des districts, des milieux innovateurs et systèmes d'innovation, postulent le rôle primordial du local ainsi que l'existence d'un acteur collectif : le territoire. L'école de la proximité (Gilly, Torre, 2000, Boshma, 2004) critique ce postulat en soulignant la différence entre agglomération simple et interactions, et, en rappelant que la proximité peut être le simple résultat de l'impulsion des pouvoirs publics non relayée par les acteurs. Les rares travaux empiriques qui existent sur l'importance de la proximité géographique (Freel, 2003 ; Rojmin, Albalejo, 2002 ; Mac Kelvey, 2003) concluent au fait que les firmes établissent principalement des réseaux sur de longues distances, donc avec une proximité géographique quasi inexistante.