Histoire d’un projet indigéniste aux frontières du public et du privé (Brésil, 1840-1860) (original) (raw)

Politiques indigénistes au Brésil, au Canada et en Australie

Recherches amérindiennes au Québec, 2015

Découvrir la revue Citer cet article Baines, S. G. (2014). Politiques indigénistes au Brésil, au Canada et en Australie : Les défis de la pratique anthropologique dans divers contextes nationaux. Recherches amérindiennes au Québec, 44(2-3), 5-12.

Un panaméricanisme à la brésilienne? Le projet d'Institut Interaméricain de Coopération Intellectuelle (1926-1930)

Nuevos Mundos Mundos Nuevos, 2016

Ce texte est un extrait du sixième chapitre de notre thèse « De la coopération intellectuelle à la diplomatie culturelle : les voix/es de l’Argentine, du Brésil et du Chili (1919-1946) ». Dans ce travail, nous montrons comment ces trois pays ont utilisé les réseaux et les pratiques nés au sein de la coopération intellectuelle internationale pour développer leur diplomatie culturelle. Cette coopération se joue à plusieurs échelles : internationale, avec l’Institut International de Coopération Intellectuelle, ancêtre de l’UNESCO créé sous les auspices de la Société des Nations en 1926 ; régionale, avec l’Union panaméricaine qui, à partir de 1910, s’occupe des échanges culturels entre les différents États du continent. Pour les pays latino-américains, participer à ces deux dynamiques distinctes est un moyen de maintenir un certain équilibre entre l’Europe d’une part et les États-Unis d’autre part. Cela représente aussi, notamment pour l’Argentine, le Brésil et le Chili, une opportunité d’utiliser les réseaux et les pratiques mis en place par ces deux organismes pour construire une certaine image d’eux-mêmes sur une scène internationale où ils sont considérés comme des périphéries. C’est dans ce contexte que surgit l’initiative brésilienne dont il sera question ici et qui éclaire tout à la fois la manière dont ce pays aspire à se positionner en Amérique et les débats autour de ce que représente la coopération intellectuelle. Abstract This paper is an extract of the sixth chapter of my doctoral thesis entitled ‘From Intellectual Cooperation to Cultural Diplomacy: the Argentinian, Brazilian and Chilean Experiences (1919-1946)’ where I examine how Argentina, Brazil and Chile developed their cultural diplomacy by using networks and practices stemming from international cooperation during the interwar period. This paper adopts a multi-scalar approach: I will first explore the international role played by the predecessor of the UNESCO, the International Institute of Intellectual Cooperation created by the League of Nations in 1926. Secondly, I will assess the regional role played by the Pan-American Union which dealt with cultural exchanges between different states throughout the continent. The Latin-American countries perceived the International Institute of Intellectual Cooperation and the Pan-American Union as two potential alternatives to counterbalance the power of Europe on the one hand and the United States on the other hand. The participation of Argentina, Brazil and Chile in both international and regional institutions also constitutes a manner in which these countries constructed their image on the international scene in order not to appear as simple peripheries. This paper will especially focus on Brazil’s project of an Inter-American Institute of Intellectual Cooperation and will shed light on the way the country tried to position itself on the continent. The Brazilian initiative is also a perfect case-study to understand the debates surrounding intellectual cooperation. Resumen Este texto es un extracto del sexto capítulo de nuestra tesis de doctorado “De la cooperación intelectual a la diplomacia cultural: vías y voces de Argentina, Brasil y Chile (1919-1946)”. En este trabajo mostramos cómo estos tres países utilizaron las redes y las prácticas desarrolladas en el cuadro de la cooperación intelectual internacional para elaborar su diplomacia cultural. Esta cooperación se juega a varias escalas: internacional, con el Instituto Internacional de Cooperación Intelectual, precursor de la UNESCO creado bajo los auspicios de la Liga de las Naciones en 1926; regional, con la Unión panamericana la cual, a partir de 1910, se encarga de los intercambios culturales en el continente. Para los países latinoamericanos, participar en estas dos dinámicas distintas es un medio de mantener un cierto equilibrio entre Europa por un lado y Estados Unidos por otro lado. Esto representa también, particularmente para Argentina, Brasil y Chile, una oportunidad de utilizar las redes y las prácticas establecidas por estos dos organismos para construir una cierta imagen de sí mismos en un escenario internacional donde son considerados como periferias. Es en este contexto que surge la iniciativa brasileña de creación de un Instituto Interamericano de Cooperación Intelectual que analizaremos aquí. Este proyecto nos permite analizar cómo Brasil quiere posicionarse en América así como los debates sobre la significación de la cooperación intelectual. Resumo Este texto é um extrato da nossa tese de doutorado intitulada “Da cooperação intelectual a diplomacia cultural : os percursos da Argentina, do Brasil e do Chile (1919-1946)”. Nesse trabalho mostramos como esses três países utilizaram as redes e as práticas desenvolvidas no âmbito da cooperação intelectual internacional para elaborar sua diplomacia cultural. Essa cooperação realiza-se dentro de várias escalas: internacional, com o Instituto Internacional de Copperação Intelectual, o antepassado da UNESCO, criado debaixo da égide da Liga das Nações; regional, com a União Panamericana que, a partir de 1910, está encargada dos intercâmbios culturais no continente. Para os países latinoamericanos, participar destas diferentes dinâmicas constitui um meio de manter um certo equilibro entre Europa de um lado e Estados Unidos de outro lado. Isso representa também, particularmente para Argentina, Brasil e Chile, uma oportunidade de utilizar as redes e práticas estabelecidas por esses organismos para construir uma certa imagem deles mesmos num cenário internacional onde são considerados como periferias. É nesse contexto que surge a iniciativa brasileira de criação de um Instituto Interamaricano de Cooperação Intelectual que analizaremos aqui. Esse projeto nos permite analizar tanto a maneira como o Brasil quer posicionarse na América que os debates sobre a significação da cooperação intelectual.

Terres indiennes et politique indigéniste au Brésil. Des territoires à la carte. L'Harmattan 2009

Publication de mon mémoire de Master. Au Brésil, des peuples autochtones ont survécu à l'avancée de la frontière civilisatrice. Ils souhaitent préserver leur culture et leur mode de vie traditionnelle tout en s'affirmant sur la scène internationale. Depuis les années 1980, les Indiens du Brésil ont créé des organisations pour défendre leurs droits fonciers. Il apparaît que la question indigéniste est inextricablement liée aux problématiques environnementales et que les Indiens sont le dernier rempart contre la déforestation massive de l'Amazonie brésilienne.

032) Idéologie et Politique dans le Développement Brésilien, 1945-1964 (1976)

Idéologie et Politique dans le Développement Brésilien, 1945-1964, 1976

Idéologie et Politique dans le Développement Brésilien, 1945-1964 (Bruxelles: Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Economiques, 1976, 108 pp.). Relação de Trabalhos nº 032. Publicados n. 005. IDEOLOGIE ET POLITIQUE DANS LE DEVELOPPEMENT BRESILIEN: 1945 - 1964 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION I. FORMATION DU SYSTEME POLITIQUE BRESILIEN 1. La République oligarchique 2. La Révolution de 1930 II. IDEOLOGIE ET POLITIQUE DANS L'APRES-GUERRE 3. La démocratie représentative et le libéralisme économique 4. Les partis politiques: base sociale et idéologie 5. Mouvement ouvrier et structure syndicale III. NATIONALISME ET POPULISME DANS LE DEVELOPPEMENT 6. Le développement économique et le rôle de l'Etat 7. Le populisme: théorie et pratique 8. Les militaires: arbitres du système politique IV. INDUSTRIALISATION ET PENETRATION IMPERIALISTE 9. L'industrialisation néo-dépendante 10. Le nationalisme: idéologie du développement ? 11. Bourgeoisie nationale et lutte de classes V. CRISE DE LA DEMOCRATIE POPULISTE 12. Crise économique et “politique extérieure indépendante” 13. Agonie et mort de la démocratie populiste 14. Idéologie et politique du pouvoir militaire CONCLUSIONS ANNEXES: 1. Chronologie de l'histoire politique et sociale 2. Carte politique du Brésil BIBLIOGRAPHIE"

La maison prolétaire : oikonomia e gouvernement des populations à Rio de Janeiro (1935-1946)

2019

Texte présenté le 18 février 2019 au séminaire « Oikonomia. Gouverner les pratiques économiques ordinaires », animé par Benoît de l'Estoile. De la « ville informelle » aux techniques de gouvernement « à distance » Si le discours des sciences sociales sur la ville aujourd'hui s'incarne plutôt dans « une série d'images et de métaphores » que dans des paradigmes bien définis (Low 1996 : 387), au Brésil, ce sont celles d'un espace scindé entre une « ville formelle » et « informelle » qui prévalent. Cette scission renvoie tantôt à la distinction entre favelas et bairros, entre bidonvilles surgis de l'occupation clandestine d'un territoire donné et quar-tiers construits en accord avec le droit de propriété et les règles de l'urbanisme, tantôt à celle du « centre » et de la « périphérie », étant donné que les quartiers les plus éloignés du centre des grandes métropoles tendent à manquer d'infrastructure, leurs habitants n'ayant souvent pas d'autre choix que de recourir à l'autoconstruction pour se loger. À Rio de Janeiro, c'est par exemple dans la Zone Ouest, ce vaste territoire distant à la fois du centre-ville et des beaux quartiers de la Zone Sud, que se situe la plupart des « lotis-sements irréguliers » (loteamentos irregulares), « irrégulier » dans la mesure où les lotis-seurs n'ont pas exécuté les travaux de viabilisation exigés par la municipalité. Souvent pauvres, les habitants de ces lotissements finissent par édifier leurs parcelles en-dehors de tout contrôle administratif. Avec ses rues dépourvues de tout revêtement, ses égouts à ciel ouvert et ses petites maisons en brique construites irrégulièrement, la périphérie de Rio renverrait à un espace non-aménagé, « non-planifié » comme on dirait en portugais (não-planejado), « aban-donné » par les pouvoirs publics. Ailleurs (Cortado 2018), j'ai pu au contraire montrer que la périphérie a longtemps fonctionné comme un laboratoire de l'aménagement urbain

Projets de société en quête de capitale : Brasilia, le Brésil se met en scène

1997

La question du transfert et de l'interiorisation de la capitale de l'Etat bresilien est posee publiquement depuis le debut du XIXe siecle. La proposition de transfert apparait lors de chaque crise politique ou sociale remettant en cause les fondements de l'identite nationale et de la societe bresiliennes. Lors de chacune de ces periodes, et sans qu'il y ait une necessaire continuite d'une periode a l'autre, le projet recouvre trois dimensions complementaires : projet de capitale, projet de societe et projet de ville. Cet article propose une reflexion, a partir de l'exemple de Brasilia, sur le role et la fonction de la ville projetee, de la ville en projet au sein d'une societe nationale. Le projet de ville apparait en effet comme le plus efficace catalyseur d'espoir et d'energie pour devenir l'assise d'un projet de societe, ou pour en tenir lieu, ou pour en dissimuler l'absence. (Resume d'auteur)

Terres en indivis, économie morale et réciprocités inégales au Brésil du XIXe siècle (paroise de Campo Grande, Rio de Janeiro). Histoire & Sociétés Rurales, Caen, v. 33, 1er semestre. 2010. (pp. 81-116)

Jusqu'à la fin du xix e siècle, une « économie morale » régissait la dynamique agraire dans une freguesia rurale brésilienne. À partir de sources primaires, l'auteur analyse comment cet ensemble de normes restreignait la transmission des biens fonciers, les conditions des baux et la circulation des droits fonciers sur le marché. Support territorial à ce système, les domaines conservés indivis indiquent la perpétuation de réciprocités inégales et de droits traditionnels sur ces patrimoines, comme la pratique de concéder des sítios à l'intérieur des domaines seigneuriaux. La gestion de ces éléments était conditionnée par des notions communes, locales et perçues comme légitimes, ensemble qu'on appellera l'« économie morale », et qui différait, en principe et dans la pratique, soit des impératifs de la législation, soit des visées des fonctionnaires du gouvernement, soit des principes de la propriété privée.