Pour une analyse rhétorique et argumentative de la petite phrase : le cas de « la culture n’est pas une marchandise comme les autres » (1993-1999) (original) (raw)
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« La religion n’est pas la culture ! »
Théologiques, 2013
Dans le présent article, nous nous interrogeons sur l’authenticité spirituelle chez les convertis à l’orthodoxie du Québec, plus particulièrement du village de Rawdon. Une recherche ethnographique déroulée sur plusieurs années révèle un lien très sensible entre l’authenticité spirituelle et la vérité personnelle, forgée à travers une pratique réfléchie et un cheminement quotidien séparés des articulations culturelles et ethniques. Cette vérité est à l’opposé des orthodoxies nationales transportées par les immigrants dans la diaspora et qui continuent à articuler les pratiques et les discours religieux en fonction d’une référence russe, ukrainienne, roumaine, etc. Toutefois, malgré cette différence importante entre les orthodoxes « de naissance » et les « convertis », la séparation entre la vie spirituelle et la culture des derniers n’est pas radicale : l’identité culturelle, québécoise « de souche » est activée lorsque l’authenticité de la pratique et de l’identité spirituelles est ...
Culture d’entreprise : « le piège de l’américanisation »
Regards sur l’économie allemande, 2007
Depuis 1988, elle exerce des fonctions de direction à l'international dans le secteur bancaire, puis industriel. Spécialiste des USA et de la Chine, elle a publié de nombreux ouvrages sur les différences culturelles dans le management. Si l'économie allemande a su s'adapter avec bénéfice à la globalisation et si la performance de ses PME lui assure un avantage compétitif incontestable (voir REA 83/07), elle paie aussi un lourd tribut à sa place dans le nouveau partage mondial du travail. Car qui dit globalisation des activités dit indispensable standardisation, dans le souci d'une transparence mondiale, des méthodes d'évaluation des performances. En s'internationalisant, les entreprises adaptent leur mode de gouvernance aux nouveaux critères de compétitivité mondiale. Or la référence en la matière est le modèle américain. La mondialisation des flux financiers, l'harmonisation nécessaire des normes à l'échelle internationale mènent ainsi à une « américanisation » rampante de la culture économique allemande, menaçant de mettre à mal un mode de gouvernance dont l'Allemagne tire sa compétitivité. Car ce « modèle américain », né dans un contexte culturel particulier, est transposé sans être adapté aux valeurs et usages qui fondent le « modèle rhénan ». Mais, ressenti comme foncièrement étranger à la culture allemande, il nourrit aussi une forte résistance chez la majorité des entreprises qui refusent de céder aux sirènes d'une mode qui fait fi des identités nationales au nom d'une globalisation mal comprise. C'est pour permettre aux Allemands de mieux comprendre les enjeux liés à ces évolutions que, forte de son expérience professionnelle, Ulrike Reisach, spécialiste du management international, vient de publier un ouvrage intitulé : « Le piège de l'américanisation ». Nous lui avons demandé d'exposer ici les principaux points de friction avec la culture d'entreprise allemande. Comment se manifeste ce « piège de l'américanisation » que vous évoquez ? Au tournant du siècle, on espérait que la pratique de la shareholder value moderniserait un « modèle allemand » qu'on disait frappé d'obsolescence… Certes, la shareholder value est devenue la priorité de la plupart des groupes, mais de là à affirmer qu'il s'agirait d'une modernisation… Il y a tant d'entreprises qui sont modernes et performantes tout en ayant d'autres priorités. Il suffit de Rentabilité et engagement social sont loin d'être incompatibles REGARD S SUR L'ÉCON OM I E ALLEM AN D E-BULLETI N ÉCON OM I QUE D U CI RAC N°8 4 / 2 0 0 7
Revue interdisciplinaire d'études juridiques (RIEJ), 2018
es sociologues Luc Boltanski et Arnaud Esquerre dressent dans leur dernier ouvrage, Enrichissement. Une critique de la marchandise (2017), le portrait d’une nouvelle économie exploitant les secteurs de la culture, de l’art, du patrimoine, du tourisme et du luxe. Leurs analyses démontrent de manière structurelle la prégnance de la logique du profit dans ces domaines. Partant d’un compte-rendu de leurs travaux, nous poursuivons nos réflexions à l’aide de lectures issues de disciplines variées et portant sur le patrimoine culturel, confirmant tour à tour le danger de la marchandisation du patrimoine et de la culture. Enfin, une analyse du droit, lequel adopte une position ambivalente vis-à-vis du patrimoine culturel et en particulier des biens culturels mobiliers, nous permet d’en dégager tantôt une vision économique de libre échange, tantôt une volonté de protection de ces biens culturels. Abstract: From culture to market, and from economy to law: a legal perspective on Enrichissement. Une critique de la marchandise, by Luc Boltanski and Arnaud Esquerre In their recent book, Enrichissement. Une critique de la merchandise (2017), sociologists Luc Boltanski and Arnaud Esquerre lay out the uprising of a new form of economy exploiting the fields of culture, art, heritage, tourism and luxury. Their analysis shows how the logic of profit structurally innerves these areas. The first part of this article summarizes their work, while the second part further link their reflections with other readings on cultural heritage from various disciplines, all of them confirming the danger of commodification of heritage and culture. The last part of this article looks at the ambivalent positioning of law towards cultural heritage and movable cultural goods in particular, in both an economical vision of free exchange and a more protective approach of these cultural goods. metadata Type de document Article de périodique (Journal article) – Article de recherche Type d'accès Accès libre Année de publication 2018 Langue Français Information sur le périodique "Revue interdisciplinaire d'études juridiques" - Vol. 80, no.1, p. 167 (2018) Peer reviewed oui Editeur CAIRN issn 0770-2310 e-issn 2406-4742 Statut de la publication Publié Affiliations USL-B - Séminaire interdisciplinaire d'études juridiques (SIEJ) Mots-clés patrimoine ; culture ; art ; tourisme ; luxe ; économie ; droit ; autonomie ; enrichisssement ; marchandise Liens https://doi.org/10.3917/riej.080.0167\[DOI\] http://hdl.handle.net/2078.3/201621\[Handle\] Référence bibliographique de Clippele, Marie-Sophie. Du bien culturel à la marchandise et de l’économie au droit. Libres propos d’une juriste autour d’Enrichissement. Une critique de la marchandise de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre.
Quand un produit culturel industriel est-il une « œuvre politique » ?
Réseaux, 2011
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La culture de l’Autre : un miroir
Resumen: El concepto de cultura es un concepto clave para comprender al ser humano en su complejidad; permite pensar la unidad de la humanidad en la diversidad de sus manifestaciones. La cultura es indisociable de la lengua pero condiciona también nuestra manera de aprender y de enseñar. En este artículo se desarrollan los aspectos de la cultura que parecen esenciales para definir su papel y su lugar en la enseñanza/aprendizaje de las Lenguas Extranjeras (LE). A tal efecto, se exploran los diferentes niveles del concepto de cultura, sus diferentes funciones y manifestaciones. Esta exploración va a permitir diferenciar cultura explícita y cultura implícita. En una segunda parte, se desarrollan las implicaciones de esta noción de cultura implícita tanto para la enseñanza como para el aprendizaje de las LE. La mirada del Otro a través de un juego de espejo va a permitir abrir una reflexión sobre las relaciones entre lengua, cultura e identidad, necesaria a la aceptación del Otro en su diversidad.