Faut-il que les langues aient un nom? Le cas du macédonien (original) (raw)
Related papers
Sur quelques problèmes de la toponymie macédonienne
Živa Antika / Antiquite Vivante, 2017
Après un épreuve des sources existantes, ainsi que des problèmes de toponymie et de topographie, les auteurs soutiennent que le lac Kerkinitis – comme des autres chercheurs l’ont précédemment proposé – devrait être identifié avec le lac marécageux septentrional sur le cours inférieur du Strymon, et que le lac meridional devrait alors être le lac Prasias. Cette solution affecte notre compréhension des lieux et des événements de plusieurs façons. (1) Nous évitons la situation contradictoire d’un mont Kerkinè (prétendument Mt. Ograjden) loin au nord et d’un lac Kerkinitis adéquat près de l’embouchure du Strymon. Le lac Kerkinitis – le lac strymonique septentional – serait ainsi situé juste en dessous des pentes meridionales du mont Kerkinè, la Belasitsa d’aujourd’hui. (2) Le récit d’Hérodote sur l’avance de l’armée perse le long de la côte devient géographiquement valide. (3) Nous évitons la caractérisation bizarre du Mont Orbélos comme une frontière que, induits en erreur par l’interprétation de nos sources, nous tendons à chercher vers le nord. Les habitants du lac inférieur étant les Siropaiones, Orbélos marquerait la frontière à la soi-disant Péonie du Strymon, décrite par Hérodote. (4) Le mont Orbélos doit être situé à proximité immédiate du lac inférieur. L’Orvilos/Orbélos (Alibotouch/Kitka/Slavjanka) d’aujourd’hui se trouve trop loin au nord; les habitants locaux auraient eu accès facile au bois de construction d’un endroit plus proche. Au sud se trouve le Pangée (Couchinitsa), une montagne dont le nom est établi avec certitude; ainsi, le mont Orbélos devrait être presque certainement identifié avec le Meníkio (Serski Bozdag/Zmijnica).
Nier le nom de la Macédoine – c’est nier l’identité du peuple macédonien
Zgodovinski časopis, 2020
Mednarodni uredniški odbor: dr. Kornelija Ajlec (SI), dr. Tina Bahovec (SI), dr. Bojan Balkovec (SI) (tehnični urednik), dr. Rajko Bratož (SI), dr. Ernst Bruckmüller (AT), dr. Liliana Ferrari (IT), dr. Ivo Goldstein (HR), dr. Žarko Lazarević (SI), dr. Dušan Mlacović (SI) (namestnik odgovornega urednika), dr. Božo Repe (SI), dr. Franc Rozman (SI), Janez Stergar (SI), dr. Imre Szilágyi (H), dr. Peter Štih (SI) (odgovorni urednik), dr. Marta Verginella (SI), dr. Peter Vodopivec (SI), dr. Marija Wakounig (AT) Za vsebino prispevkov so odgovorni avtorji, prav tako morajo poskrbeti za avtorske pravice za objavljeno slikovno in drugo gradivo, v kolikor je to potrebno. Ponatis člankov in slik je mogoč samo z dovoljenjem uredništva in navedbo vira. Redakcija tega zvezka je bila zaključena 6. aprila 2020.
Un monde nommé et des langues nommantes
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, 2019
collection « Res per nomen » (n° 7). Ce document est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons attribution / pas d'utilisation commerciale / pas de modification 4.0 international.
Occitan : de l'importance d'être une langue
2012
Occitan: how important it is to be a language Linguists often consider it pointless to argue whether an idiom is language or not, and whether two idioms belong to the same language or not. The present contribution aims to underscore that, as far as Occitan is concerned at least, being a language and forming one language is important indeed. Occitan as an (external) language doesn't results from the projection of some political power, past or present. Occitan did rise and function as a language before the modern pattern of a State was even settled. Medieval Occitan existed across various local and feudal powers and interacted with them (receiving support from them and giving them prestige) but did not identify with any of them as French paradigmatically did later, in the context of the Kingdom of France and later of the post French Revolution nation state. In its state of decay, Occitan kept somehow the kind of evidence it had in its days of glory. The language was socially deval...
ANALYSE COMPARATIVE DE L’ÉTYMOLOGIE DES TERMES ORTHODOXES MACÉDONIENS ET FRANÇAIS
L’objectif de cet article est de donner un aperçu étymologique des termes orthodoxes macédoniens et français qui pourrait être très utile lors de la traduction des textes religieux. En fait, même si l’étymologie des termes orthodoxes est très diversifiée dans les deux langues, on note une coïncidence remarquable dans la forme des termes provenant du grec, du latin, de l’hébreu et de l’italien facilitant considérablement le travail du traducteur. La spécificité de la terminologie orthodoxe macédonienne réside dans sa richesse en termes du vieux slavon d’église tandis que leur nombre est très limité dans la langue française. Pour désigner certains concepts typiques orthodoxes, le français recourt aux emprunts, le plus souvent grecs et russes, mais aussi à la généralisation ou à la description. En utilisant l’analyse comparative en tant qu’un outil méthodologique, l’article s’efforce à démontrer les possibles choix du traducteur confronté à l’enjeu de traduire un texte orthodoxe, mais aussi à indiquer les possibles gains ou pertes liés à des choix différentes. Mots-clés : terminologie orthodoxe, étymologie, traduction, le français, le macédonien
Les récits de voyage de Claude d'Abbeville et d'Yves d'Évreux, relatant la tentative française d'implantation coloniale et missionnaire au Brésil, au cours des années 1613-1614, nous permettent d'étudier la mise en place d'un rapport colonial de domination symbolique par la pratique de la dénomination. En nous intéressant plus particulièrement à l'usage colonial d'attribuer de nouveaux noms propres, nous voudrions montrer ici à partir de ces textes en quoi cette pratique constitue une violence symbolique exercée envers les Indiens, comment elle nie leur droit à disposer de leur terre et d'eux-mêmes. Mais les récits de Claude d'Abbeville et d'Yves d'Évreux montrent aussi, presque malgré eux, comment l'espace symbolique du langage peut être en retour investi par les Indiens pour subvertir le « discours du maître » inhérent à l'onomastique européenne colonisatrice. Mots clés : noms propres, récits de voyage, colonisation, évangélisation, toponymie, anthroponymie, ethnonymie