Seria et Buffa italien sur la scène de l'Académie royale (1774-1788) : une contribution au répertoire comique et de demi-caractère (original) (raw)

Gli opéras-comiques di Scribe e Auber, simboli dello “spirito francese”: la fortuna di un pregiudizio nell’Europa dell’Ottocento

LANDI, Michela (éd.), La double séance. La musique sur la scène théâtrale et littéraire. La musica sulla scena teatrale e letteraria, Florence, Firenze University Press, coll. « Biblioteca di Studi di Filologia Moderna » n° 39, p. 171-190, 2017

Gli opéras-comiques di Scribe e Auber, simboli dello “spirito francese”: la fortuna di un pregiudizio nell’Europa dell’Ottocento, in: LANDI, Michela (ed.), La double séance. La musica sulla scena teatrale e letteraria, Firenze, Firenze University Press, 2017, p. 171-190. ABSTRACT. The French genre of opéra-comique was broadly disseminated throughout 19th-century Europe. This diffusion was symbolized above all by the international success, particularly in France and in Germany, of the works of the librettist Scribe and the composer Auber. Numerous writers, composers, and music critics associated this genre with the notions of “French spirit” and “art of conversation”, an association of ideas inherited from the French classicism of the 17th and 18th centuries. The “French spirit” and the “gaiety” of this “eminently national” genre depended largely on the intrinsic comic quality of the libretti, but also on a vast field of musical expressivity, in particular through the use of many dance rhythms whose role was less to make the spectator laugh than to make him smile. RÉSUMÉ. Le genre français de l’opéra-comique connaît une importante diffusion en Europe au XIXe siècle qui est symbolisée plus que tout autre par le succès international, particulièrement en France et en Allemagne, des ouvrages du librettiste Scribe et du compositeur Auber. De nombreux écrivains, compositeurs et critiques musicaux associent ce genre aux notions d’« esprit français » et d’« art de la conversation », une association d’idées héritée du classicisme français des XVIIe et XVIIIe siècles. « L’esprit français » et la « gaieté » du genre « éminemment national » reposent en grande partie sur la qualité comique intrinsèque des livrets, mais trouvent également un vaste terrain d’expression au niveau musical, en particulier à travers l’utilisation de nombreux rythmes de danses dont le rôle est moins de faire rire que de faire sourire le spectateur.

La cantate di Luigi Rossi un esempio di drammaturgia da camera alla corte francese in Les Italiens et la vie musicale à Paris (1640-1750) Paris école des chartes 30 novembre 2 décembre 2017

Le composizioni vocali da camera di Luigi Rossi di soggetto amoroso seguono le convenzioni drammaturgiche e musicali dell’opera in musica contemporanea. Esse contribuiscono a descrivere personaggi maschili e femminili assai diversi tra loro. Le numerose figure femminili che compaiono nei lamenti dell’autore romano sono quasi sempre delle donne abbandonate (relictae), che affrontano con forza e aggressività le loro pene amorose, pentendosi della loro impudenza alla fine del loro soliloquio. Rossi e i suoi poeti per tracciare queste figure teatrali imitano quasi sempre il lamento d’Arianna di Rinuccini e Monteverdi. I personaggi maschili invece, effeminati a causa del loro legame amoroso si dolgono dolcemente e si rivelano spesso incapaci di reagire di fronte alle difficoltà. Talora anche in questi casi il modello drammaturgico segue il modello monteverdiano. Questo quadro è il risultato della concezione classica dell’amore, un furore inevitabile che attraversa i giovani allontanandoli dalla virtù. Diversi esempi di questi piccoli drammi da camera si trovano nei volumi F-Pn Rés Vm7 59-101 e Rés Vm7 102-150, due manoscritti che testimoniano efficacemente il repertorio eseguito alla corte francese durante il ministero di Mazzarino.

Thalia Brero, Rituels dynastiques et mises en scène du pouvoir. Le cérémonial princier à la cour de Savoie (1450-1550)

À la fin du Moyen Âge, dans la plupart des cours européennes, le cérémonial connut une expansion sans précédent. Les différents rituels touchant le prince et sa famille firent l’objet de célébrations de plus en plus élaborées, rapportées par une documentation à l’ampleur jusqu’alors inédite. Des textes narratifs d’un genre nouveau apparurent, témoignant d’une volonté de conserver la mémoire de ces événements et d’en diffuser le récit. Les grandes cérémonies publiques, qui théâtralisaient efficacement le pouvoir du souverain, furent mises au service d’une certaine communication politique qui prenait alors son essor dans les cours princières. Cet ouvrage se propose d’appréhender ce phénomène par le biais d’une approche novatrice, qui consiste à prendre en compte l’ensemble des rites dynastiques d’une cour donnée – soit celle de Savoie. Quatre types de célébrations (les mariages, les joyeuses entrées, les baptêmes et les funérailles) sont ainsi tour à tour analysés, puis les résultats obtenus sont réunis et confrontés dans une perspective plus large qui envisage le cérémonial de cour comme un tout. Cette optique comparatiste, d’abord appliquée au champ de recherche spécifique de la Savoie, permet ensuite une plus ample réflexion sur le cérémonial princier du bas Moyen Âge, en particulier dans l’espace francophone (France, Bourgogne). Ce livre reconstitue par ailleurs une période peu étudiée de l’histoire du duché de Savoie et brosse un tableau détaillé de cette cour entre Moyen Âge et Renaissance.

« À la court et au service de nostre prince : l’hôtel de Savoie et ses métiers à la fin du Moyen Âge », dans Corti, poteri ed élites fra Savoia e Piemonte dal Basso Medioevo alla prima età moderna (secc. XV – XVII), éd. L .C. Gentile, P. Bianchi, Torino, Zamorani, 2006, p. 23-53.

He Robinet, d'où viens-tu ? -De court Qu'i fait on ? -Chascun y accourt A quoi faire ? -Pour la practique. Et que fait la chose publicque ? Quant on parle on fait le sourt » 1 . À la fin du XIV e siècle au plus tard, lorsque ces vers sont mis par écrit, la cour, toute cour, est bien l'un des centres névralgiques du pouvoir -politique et symbolique, familial et administratif -que ses rois, princes ou autres seigneurs entendent exercer dans leurs terres, sur leurs sujets, face à leurs voisins. « Chascun y accourt » ; où ? « A la court et au service de nostre prince » 2 : l'univers de la cour se présente comme le lieu essentiel de la représentation de toute société politique et comme un moyen fondamental pour contrôler, intégrer, voire domestiquer les différentes élites qui la composent 3 . Dans le même temps, la cour ne se limite pas à apparaître comme un pôle, certes vital, d'attraction sociale qui correspond souvent à * [Paru sous le titre « À la court et au service de nostre prince : l'hôtel de Savoie et ses métiers à la fin du Moyen Âge », dans Corti, poteri ed élites fra Savoia e Piemonte dal Basso Medioevo alla prima età moderna (secc. XV -XVII), éd. L .C. Gentile, P. Bianchi, Torino, Zamorani, 2006, p. 23-53]. À Jacek Jaworski et à son équipe sans lesquels cet article, si tant est qu'il eût été écrit, aurait été aussi chétif que le genou de son auteur.