Deux « illustres » serviteurs de l’État dans la Gazīra tardo-antique des premiers Marwānides (685-708) (original) (raw)

LES MUNYA-S ET LE PATRIMOINE ROYAL À L’ÉPOQUE NAṢRIDE (XIIIème-XVème SIÈCLES): ENTRE LE SOUVERAIN ET LES ÉLITES

This paper analyses the munya-s, i.e., the country houses of the Naṣrid elites in the outskirts of the Islamic cities in Granada, between the XIIIth and XVth centuries and their relationship with the royal patrimony. The munya-s were part of the properties of the royal household and were mainly used for leisure, productive, political and administrative purposes, as well as temporary court seat. These country houses were also found in the Cordova of the emirs and caliphs and they were still common at the end of the Islamic presence in the Iberian peninsula. Their management and exploitation were the responsibility of the King and of administrative authorities. The munya-s served also to support the royal household and the court. KEYWORDS: Al-Andalus, Naṣrí Kingdom of Granada, munya, royal patrimony.

2005. "L'insigne de pouvoir et le sceau du grand vizir Sin-ah-usur (les symboles personnels d'un haut-dignitaire de Sargon II)" Revue d'Assyriologie et d'Archéologie Orientale 99 (2005) 57-76.

Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, 2005

The present study primarily examines two objects, and tries to highlight a new aspect of one of the most prominent figures of Sargon II's reign. The two objects, an insignia (a symbol of power bearing two inscriptions and two symbolic figures) and a seal with the same figures in central position, constitute the subject of the following interpretation. Beside the texts, the archaeological and the iconographical sources are in the centre of my interest concerning Sîn-ah-usur, whose name was until now only known from the Letter to God Assur, and from his threshold inscription. The unpublished inscriptions and the engraved figures of a bronze macehead with four lion's heads (AO 21368) allow to identify Sargon II's sukkallu (“grand vizier") without ambiguity, and enable us to broaden our knowledge about this court-magnate. To sum up, the inscriptions and figures of this object (AO 21368) allow not only to attribute this symbol of power to Sîn-ah-usur, but also the seal (ND 806 et 809) and the two personal iconographical symbols. In my opinion a parallel can be drawn between these two figures, the dromedary (Camelus dromedarius) and the omega-shaped symbol designating him, and the famous symbolical signs of Sargon II: the lion and the bull well known from his lumasu writing. However, there is a significant difference in this case as it was not the king who used these symbols but Sîn-ah-usur himself who was at the same time Sargon II's favourite brother, the grand vizier, and the commander of the royal guards. La présente étude part de l'examen de deux objets et tente d'éclairer un nouvel aspect d'une des figures les plus marquantes du règne de Sargon II. Il s'agit d'un insigne (symbole de pouvoir portant deux inscriptions et deux figures symboliques) et d'un sceau avec les mêmes figures en position centrale. A côté des textes, les sources archéologiques et iconographiques sont au centre de cette recherche portant sur Sîn-ah-usur, dont le nom n'était jusqu'à présent connu que par la "lettre au dieu Assur" et l'inscription de la pierre de seuil de sa résidence. Les inscriptions inédites et les figures gravées d'une masse d'arme en bronze à quatre têtes de lion (AO 21368) nous permettent d'identifier son propriétaire comme le sukkallu ("grand vizir") de Sargon II et élargissent notre connaissance de ce haut dignitaire; on peut aussi attribuer à ce personnage un sceau (ND 806 et 809) ainsi que les deux symboles iconographiques qui s'y trouvent représentés. On peut faire une analogie entre ces deux figures, un dromadaire et le symbole en forme d'omega qui le désigne, et les fameux signes symboliques de Sargon II: le lion et le taureau. Cependant, en l'occurrence, ces symboles ne furent pas utilisés par le souverain, mais par son frère préféré, grand vizir et commandant de la garde royale.

Les agents de la diplomatie des souverains maghrébins avec le monde chrétien (XIIe-XVe siècle)

Anuario de Estudios Medievales, 38/2, 2008

Une des originalités de la pratique diplomatique des souverains maghrébins en direction des Etats chrétiens du nord réside dans l'envoi d'ambassadeurs de profils très variés. Alors que les ambassades envoyées à d'autres souverains du monde de l'Islam sont tous musulmans, éventuellement juifs, on trouve de nombreux chrétiens comme ambassadeurs chargés de missions auprès des puissances ibériques ou italiennes. Mercenaires ou marchands le plus souvent, ils ont certes une bonne connaissance des relations internationales de l'époque. Mais ils n'en ont pas moins un statut ambigu dans le cadre des relations islamo-chrétiennes en Méditerranée. Les souverains maghrébins utilisent en réalité, selon les besoins de la mission, des agents chrétiens et musulmans, mais tout en gardant un contrôle efficace sur les décisions prises.

Des noms à la carte. Figures antiques de l’Ibérie et de la Gaule

Monografías de Gahia, 2. Publicaciones de la Universidad de Alcalá, 2018

L’Ibérie et la Celtique sont des inventions des Grecs. Façonnées par des poètes, des historiens et des géographes, adaptées et transformées par les Romains, leurs figures se sont transmises jusqu’au Moyen Âge. Ce livre retrace quelques-unes des étapes de cette histoire à l’extrémité occidentale du monde connu des Anciens. Il s’attache d’abord à suivre dans leurs déplacements et leurs métamorphoses des noms de lieux, d’îles et de peuples ; il étudie ensuite, d’Eratosthène à Orose et même jusqu’à al-Idrīsī, des représentations cartographiques dont la plasticité témoigne du poids persistant de la tradition, des controverses scientifiques de la fin de l’époque hellénistique, et pour une part seulement d’un lent progrès de la connaissance réelle des espaces occidentaux.

Gouverner l’Empire. La nomination des fonctionnaires provinciaux dans l’empire almohade (Maghreb, 1224-1269)

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, 2014

Ce terme désigne, à l'époque almohade, d'abord les fils du premier calife almohade, ʿAbd al-Mu'min (r. 1130-1162), ensuite les descendants de ceux-ci. 13 P. BURESI et H. EL AALLAOUI, « La chancellerie almohade ». sur pied par le Mahdī 29 et celle de l'Empire à son apogée 30. Faute de sources contemporaines connues, la période de déclin de l'Empire, à partir des années 1220, a peu attiré les chercheurs 31. Toutes les études mentionnées se sont appuyées sur le même ensemble documentaire, non seulement les sources narratives, mais aussi les écrits attribués au fondateur du mouvement, Ibn Tūmart 32. Les renseignements fournis par ce corpus ont été complétés par ceux, épars, fournis par les dictionnaires biobibliographiques (tabaqāt) 33 ou géographiques 34 , ainsi que par les récits de voyage. En 1997, un ouvrage, synthétisant l'état des connaissances sur l'Empire almohade et renvoyant à une bibliographie prenant en compte non seulement les travaux occidentaux mais aussi les ouvrages en langue arabe a été dirigé par María Jesús Viguera Molíns dans le cadre de la monumentale Historia de España 'Ménendez Pidal' 35. Les contributeurs, choisis parmi les spécialistes espagnols de la question, ont traité les parties qui leur étaient attribuées en dressant au préalable le bilan des études passées, sur les institutions politiques 36 , administratives 37 , judiciaires 38 , sur les structures économiques et fiscales 39 , sur les aspects religieux et théologiques 40 ou encore sur l'organisation militaire 41. Dans cet ouvrage de synthèse, la perspective est résolument ibérique et les Empires, almoravide et almohade, sont traités dans la mesure où ils jouent un rôle 29 J. F. P. HOPKINS, « The Almohad Hierarchy ». 30 A. HUICI MIRANDA, « La participación de los jeques » et « El reinado del califa almohade al-Rašīd » ; É. FRICAUD, « Les ṭalaba ». 31 À l'exception notable de la thèse inédite de Mina Karmi Blomme, La chute de l'Empire almohade, qui utilise les rares informations fournies par les historiens postérieurs comme Ibn Ḫaldūn, et constitue, quoique à partir des seules sources narratives, une très sérieuse synthèse de l'évolution politique, intellectuelle et économique de l'Empire après le règne d'al-Ma'mūn, aucun ouvrage ne porte exclusivement sur la période 1220-1269. Encore faut-il préciser que la moitié de la thèse de M. Karmi Blomme porte sur la mise en place du pouvoir almohade, sur l'instauration du califat mu'minide et sur le dogme almohade « classique ».

De la diplomatie et de l’aristocratie tribale du royaume de Sabaʾ d’après une inscription du IIIe siècle de l’ère chrétienne

2015

En 2006, une visite du site de Jabal Riyām, dans le gouvernorat de Sanaa, Yemen fut realisee sur les ruines d’un temple antique dedie a la divinite Taʾlab ayant fait l’objet d’un recent pillage. Vingt-six inscriptions provenant de ces fouilles clandestines avaient ete reunies dans la cour d’une maison du village de Riyām. Parmi elles, seize textes dates des VIIe-IVe siecles av. J. C. d’apres leur graphie ont fait l’objet d’une publication recente. Un second ensemble comprenant dix textes non publies est date des trois premiers siecles de l’ere chretienne. Parmi ces textes, une inscription presente un contenu tout-a-fait inedit et eclairant d’un jour nouveau l’histoire des tribus du royaume de Sabaʾ, les pratiques diplomatiques sabeennes et la geographie historique de la peninsule Arabique. Cette inscription dite Jabal Riyām 2006-17 fait l’objet de cette note d’information.

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D’un monde à l’autre. Prophètes thébains et fonctionnaires lagides dans la statuaire privée à la fin de l’époque ptolémaïque

Roure, Réjane, avec la collaboration de Lippert, Sandra, Ruiz Darasse, Coline, Perrin-Saminadayar, Éric, éd., Le multilinguisme dans la Méditerranée antique, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux , collection Diglossi@ 1, 2023, 115-140, 2023