Dénutrition Chez Les Patients Cancéreux À L'hôpital National De Niamey (Niger) (original) (raw)
Related papers
Mali Santé Publique
Introduction: La malnutrition aigüe sévère est un problème de santé publique au Mali en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. C'est dans ce contexte que la présente étude de la fréquence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré et leur dévenir a été réalisée ; Matériel et méthodes: Une étude prospective a été réalisée auprès de 6573 enfants de 0 à 15 ans hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré t entre Mai 2011 et Avril 2012. Le test de Chi² de Pearson a été utilisé pour la comparaison des moyennes avec un niveau de confiance de 95 % et un risque d'erreur de 5%. Résultats : La malnutrition a représenté 54.1% des hospitalisations dont 54,8% de garçons. L'âge moyen à l'admission était de 24,5 mois (extrêmes 5 mois -15 ans). Le motif de consultation était l'altération de l'état général dans 30,3% des cas. La prévalence du retard de croissance était de 40,9% dont 20%...
Any morbid condition exposes the patient to nutritional risk. This paper focuses on determining the correlation between reasons for consultation, malnutrition, length ofstay, and patient stabilization in pediatric emergency unit. We conducted a cross-sectional study in two reference hospitals in Niamey (Niger). A total of 287 children were collected and classified according to the weight/height ratio. The reasons for consultations identified were: syndromes poorly defined by mothers (Smd) (32.06%), fever (30.66%), diarrhoea (21.25%), and acute respiratory infections (ARI) (9.06%). Severe acute malnutrition was more prevalent (58.54%). The variation in incidence of malnutrition displayed febrile statement (23.34%), diarrhoea (18.46%), ARI (5.57%), vomiting (Vst) (4.53%), and syndromes poorly defined by mothers (Smd) (24.04%) (p = 0.0811). The rate of consultations among the malnourished showed 38.07% febrile (p>0.05) OR =1.3 (0.7-2.3); 31.65% diarrhoea (p>0.05) OR = 0.7 (0.3-1.0); 7.3% IRA (p>0.05) OR = 0.4 (0.1-1.2); 13.30% Vst (p= 0.025) OR =2.1 (1.0-4.3); and 31.65% Smd (p>0.05) OR = 0.9 (0.5-1.7). Almost all patients (93.3%) had remained in the stabilization phase for more than three days and 82.67% had a favourable outcome. Smd, IRA, and Vst are correlated to malnutrition respectively with 32.05% (p=0.07), 0.9 (0.5; 1.7); 31.65% (p=0.071), 0.4 (0.1; 1.2); 9.05% (p=0.025), 2.1 (1.0; 4.3).
The Pan African medical journal, 2018
This study aims to determine the frequency and identify the factors associated with undernutrition among patients undergoing visceral surgery in 2014. We conducted a cross-sectional, descriptive and analytical study over the period September 11, 2014-December 11, 2014. The study population comprised patients who had undergone visceral surgery at the National University Hospital Centre Koutoucou Hubert MAGA, Cotonou. Undernutrition is defined as a body mass index less than 18.5 kg/m. A total of 90 patients were included in the study, 57,78% (52 patients) were male. The average age of patients was 55±6,32 years. Undernutrition was found in 42 patients (46.67%). The factors associated with undernutrition in postoperative patients were: age greater than or equal to 50 years, low level of protein, water and energy intake, diarrhea, cancer, digestive system surgery, emergency surgery, significant weight loss and hyperleukocytosis. Undernutrition is common in postoperative patients. Hence ...
Science et Technique, Sciences de la Santé, 2017
L'évaluation de l'état nutritionnel des patients admis aux soins intensifs doit faire partie d'une prise en charge globale au même titre que l'état hémodynamique, respiratoire ou infectieux. En effet, cette évaluation peut, si elle est suivie d'une prise en charge adéquate, limiter les risques de complications, en particulier infectieuses, et réduire la durée de séjour. C'est dans l'optique de sensibiliser l'équipe des soins intensifs du CHBA de Seraing que nous avons réalisé une « photographie » de l'état nutritionnel des patients admis plus de 24 heures durant trois mois. Celle-ci montre une dénutrition de départ et un lien entre l'amélioration de l'état de santé et les paramètres nutritionnels.
Évaluation Des Apports Alimentaires Des Malades Hospitalisés
2003
Reçu le 15 juillet 2003 Résumé La dénutrition des patients hospitalisés est fréquente et peut dépasser 50 %. Elle s'aggrave au cours du séjour. Cette aggravation s'explique par un déséquilibre entre les besoins énergétiques et protéiques d'un organisme malade et des ingesta insuffisants. Ce déséquilibre est dû soit à des apports inadaptés soit à une consommation alimentaire insuffisante. Plusieurs études ont souligné cet état. L'analyse des causes révèle que la moindre consommation n'est en rapport avec la maladie que dans un tiers des cas, avec une organisation inadaptée dans plus de 50 % des cas. Le gaspillage qui en découle est significatif en termes médical et économique puisque 25 à 45 % des denrées sont non consommées et jetées. Une analyse des dysfonctionnements doit permettre de réduire cette inefficacité. Les solutions passent par une meilleure éducation de tous les professionnels, une meilleure organisation des circuits, la prise en compte du repas dans l'organisation des soins et des examens, l'adaptation du cahier des charges des unités de production, une aide au repas et une surveillance de la consommation des patients dénutris ou à risque.
Malnutrition et anémie chez des enfants hospitalisés en Martinique
Afin d'établir les prévalences, la nature et les facteurs de risque des malnutritions et des anémies chez les enfants hospitalisés, un bilan clinique et biologique a été réalisé chez 100 enfants âgés de 6 mois à 6 ans. La prévalence des déficits du poids en fonction de la taille atteint 47 % et celle de l'anémie 38 %. Deux groupes d'âge se distinguent nettement : les moins de 24 mois oÙ prédominent les anémies et la carence en fer; les plus de 24 mois oll prédominent les déficits pandéraux, Avant deux ans les facteurs de risque d'anémie et de déficit pondéral sont liés aux modalités de l'allaitement maternel; après deux ans le seul facteur de risque de déficit pondéral identifié est un faible poids de naissance. L 'étude montre que le pédiatre hospitalier doit rester vbilant vis-à-vis des problèmes nutritionnels. Une supplémentation en fer, après résolution des infections, paraît souvent justifiée. Malnutrition and anemia in children hospitalized in Martinique. Summary. In order to assess prevalences, characteristics and risk factors of malnutrition and anemia, a clinical and biological study was undertaken at Lamentin hospital in 100 hospitalized children aged 6 months to 6 years. Forty seven p. cent of children were underweight and 38p. cent were anemic. Anemia and iron deficiency predominated in the under-24-month age group, whereas wasting. was the dominate finding in older children. Under 2 years of age, risk factors for wasting and anemia were associated with method of breastfeeding. Over 2 years of age, low birthweight was the only risk factor of wasting identified. In Martinique, nutritional deficiency is common in children admitted to hospital and a high index of suspicion is indicated in the hospitalized population. Following the resolution of infections, supplemental iron therapy must be considered for a great number of children under 2years of age.
Tendances de la mortalité et de l’état nutritionnel au Niger
Research Papers in Economics, 2021
L'étude présente une analyse des tendances de la mortalité et de certains de ses facteurs au Niger depuis 1960. L'accent est mis sur la mortalité infanto-juvénile (de 0 à 4 ans) et sur la mortalité des jeunes adultes (de 15 à 49 ans). En l'absence de statistiques d'état civil, les différentes enquêtes et recensements démographiques sont utilisés pour reconstruire les tendances et les variations annuelles de la mortalité, et tout particulièrement les enquêtes DHS. Dans l'ensemble, la mortalité des jeunes enfants a fortement baissé entre 1960 et 2010, mais irrégulièrement. Après une évolution favorable dans les premières années, la mortalité infanto-juvénile a stagné pendant une vingtaine d'années, avant de baisser rapidement après 1990. La période difficile des années 1970-1989 a été sérieusement affectée par deux périodes de sécheresse, au cours desquelles la mortalité a augmenté sensiblement.
Anorexia in cancer patients | Anorexie chez le malade cancéreux
2006
L'anorexie, perte du désir de manger, est un symptôme fréquent (touchant jusqu'aux deux tiers des patients) chez le malade cancéreux, tous stades confondus [1] et d'autant plus qu'on s'approche de la fin de vie [2]. Elle se caractérise par des altérations du goût et de l'odorat, des aversions alimentaires, peut se manifester dans le cadre d'un syndrome dépressif, douloureux ou de troubles digestifs et est fréquemment associée à une satiété précoce [3].