L'impact international des politiques sportives nationales et locales (original) (raw)

L'influence de la politique nationale sur le management des organisations sportives. Etude comparative France-Roumanie

Depuis que les pays d'Europe centrale sont entrés dans la mouvance libérale, on observe un mouvement d'émancipation tutellaire et idéologique des organisations sportives à l'identique du phénomène qui se déroule en France. Sur le terrain, on constate que l'organisation de l'offre s'y structure de la même manière. On enregistre cependant des différences dans le mode de management qui semble plus directif en Roumanie et plus négocié en France. Ce paradoxe induit une interrogation culturelle sur les origines de ces différences. Historiquement, en Roumanie, le sport lors de la mouvance communiste était fortement enpreint d'idéologies alors qu'en France, la dimension fédérale lui confère plus d'autonomie vis-à-vis de la politique nationale. L'enquête explore ces différences à partir d'un questionnaire adréssé à un échantillon de 115 Roumains de la ville de Pitesti et 139 Français de la ville de Nice. Les résultats démontrent que la gestion des professionnels en Roumanie implique une représentation du sport d'avantage centrée sur le corps et la performance, que l'on met en lien avec l'histoire du pays. La gestion des mêmes professionnels en France repose sur la valorisation d'un idéal social en provenance des institutions sportives.

L'internationalisation d’un championnat national

2020

Introduction historique « La Hongrie, nation sportive. » Ce slogan, à la sonorité très officielle, correspond tout de même à une certaine réalité. Si tous les Hongrois ne sont pas des sportifs, loin de là, les résultats obtenus dans les compétitions internationales, ont placé le pays, et ce depuis la création des Jeux Olympiques modernes, parmi les dix-quinze nations les plus sportives de la planète. C'est un grand exploit si l'on tient compte de sa faible population (moins de dix millions d'âmes actuellement, la pointe se situant en 1980, avec 10,7 millions) et de ses ressources financières. Si les grandes tendances du sport hongrois (natation, escrime, tir, lutte...) se sont profilées dès le début du XX e siècle, l'athlétisme et le water-polo s'y sont ajoutés pendant l'entre-deux-guerres. Déjà domaine à succès, le sport hongrois a connu un véritable changement de régime au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Fidèle à l'esprit soviétique et soucieux d'encadrer la jeunesse, l'État a exercé un contrôle pratiquement sans faille sur le sport. Parallèlement, on a entrepris une profonde modernisation du système de sélection des athlètes, en intervenant directement dans le programme d'éducation physique au collège et au lycée et en créant des classes spécialisées dans l'enseignement secondaire. C'est aussi la période de construction des infrastructures nécessaires, comme le Stade du Peuple (Stade Puskás depuis 2002) à Budapest, capable de recevoir jusqu'à 80 000 supporters (avant la fin des années 1970) 1 , et le centre d'entraînement de Tata, dans le nord-ouest de la Transdanubie. Cependant, les performances de la sélection nationale de football, les Onze d'or, ont retenu le plus l'attention du public contemporain et postérieur. Si le football hongrois avait déjà encaissé de très beaux succès, marqués par exemple par une deuxième place à la Coupe du Monde de 1938, en France, derrière une Italie trop brillante, la qualité du jeu de l'équipe des années 1950 demeurait incomparable, alors que sur le plan des symboles, elle incarnait, dans une époque d'internationalisme forcé, le génie hongrois de ces enfants du peuple. Cette construction identitaire, avec tous ses sous-entendus, a été largement exploité 1 Le Stade Puskás, du fait de sa vétusté et de la cherté de son utilisation, a cessé progressivement de donner lieu aux rencontres de la première division. D'ailleurs, au début des années 2000, sa licence UEFA ne permettait plus d'accueillir que 35 100 spectateurs à l'occasion d'un match international, alors que sa capacité officielle pour d'autres manifestations restait encore de 56 000 âmes. Démoli en 2016, il a été remplacé en 2019 par la toute neuve Puskás Aréna (67 215 places), inaugurée le 15 novembre 2019.

Sport et mondialisation

Conférence dans le cadre du programme égalité des chances, 2012

De la mondialisation du sport au sport dans la mondialisation Si l’on s’interroge sur ce que peut représenter la mondialisation des activités sportives, on s’intéressera nécessairement aux effets d’un processus, à savoir l’internationalisation des économies sous l’effet de la mobilité des facteurs de production, sur les pratiques sportives. Mais cette conception valable pour le sport moderne, oublie en grande partie l’olympisme. Néanmoins la restriction de l’examen au sport au sens moderne permet de dresser un bilan empirique éloquent de la mondialisation des activités sportives. (Cf. Ière Partie) Si, en revanche on s’interroge sur la situation du sport, c’est-à-dire d’une pratique sociale caractérisée par des valeurs, des règles, des institutions, dans la mondialisation contemporaine, on découvre alors que les valeurs du mouvement sportif, les principes à l’origine de son autonomie, le caractère universel et massif du sport amateur constituent autant de leviers pour les sportifs en général et les citoyens en particulier, pour les gouvernements et pour les institutions internationales en vue d’une action destinée à corriger les travers de la mondialisation (cf. IIème Partie)

Politique Nationale des Sports POLITIQUE NATIONALE DU SPORT : NOTE DE SYNTHESE ANALYTIQUE

La Politique Nationale du Sport (PNS) est une politique publique axée sur une vision de développement soutenu et durable de l'éducation physique, de l'activité physique et du sport. A ce titre, elle comporte les principes fondamentaux régissant l'éducation physique, l'activité physique et le Sport d'une part; et les axes stratégiques pour le développement durable et soutenu du sport d'autre part.