Etude des lois de l'Esprit. (Suite et Fin ) (original) (raw)

Le Corps et l'Esprit

Première partie Nous distinguons ordinairement le corps de l'esprit : nous parvenons aisément à concevoir (même si nous n'y croyons pas forcément) que notre esprit survive à notre corps, ou qu'il aille se loger dans un autre corps. Il y a là, pensons-nous, une véritable différence de nature. Mais bien que cette distinction nous soit très intuitive, dès lors que nous cherchons à spécifier le critère sur lequel elle repose, elle se dérobe. Tout se passe comme si nous n'avions aucun mal à classer les choses d'un côté ou de l'autre de la frontière qui sépare le corps de l'esprit, mais que nous ne parvenions pas à la définir précisément. A quel critère obéissonsnous en effet lorsque nous opérons une bipartition entre phénomènes mentaux et phénomènes physiques dans un ensemble tel que : une croyance, le téléphone du salon, un aimant, l'envie d'un florentin, le Mont Blanc, la vue du Mont Blanc, un claquement de porte, un regret, le bruit d'un moulin, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie, la couleur de la neige, le souvenir d'un citronnier à Menton ? Nous serions probablement tous d'accord pour ranger du côté des phénomènes physiques le téléphone du salon, le claquement de porte, la couleur de la neige, l'aimant, le Mont Blanc et le bruit du moulin ; et du côté des phénomènes mentaux la croyance, l'envie d'un florentin, le regret, la vue du Mont Blanc, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie et le souvenir d'un citronnier de Menton. Mais nous divergerions probablement si nous avions à formuler le critère d'après lequel nous avons opéré cette bipartition. La première chose à faire est donc de tenter d'examiner les critères qui peuvent nous permettre d'établir la distinction entre le corps et l'esprit afin de retenir le plus pertinent. Dans la mesure du possible, celui-ci devra être à la fois informatif (ne pas nous renvoyer simplement à la distinction intuitive que nous pratiquons quotidiennement) et neutre (par exemple être acceptable aussi bien par un dualiste que par un matérialiste). Une fois cette distinction établie, nous serons en mesure de poser trois problèmes.

La Phénoménologie de l'Esprit aujourd'hui

Quel regard une époque qui, philosophiquement parlant, semble se définir, comme le dit M. Foucault dans l'Ordre du discours 1 , par sa volonté d'échapper à Hegel, peut-elle porter aujourd'hui sur la Phénoménologie de l'esprit ? A rejeter l'idée d'un savoir achevé ou celle d'un discours clos sur lui-même, n'est-on pas inévitablement conduit à ne voir en l'oeuvre de 1807 qu'une sorte de palais en ruine ? Et à déclarer que ses débris, isolés de ce qui leur conférait unité et cohésion, sont de simples matériaux, utilisables pour nos propres constructions ? C'est en tout cas le jugement que formulait E. Weil, il y a un peu plus de 40 ans, dans un texte intitulé Hegel et nous 2 : Hegel, écrit Weil, continue à être présent et à être présent massivement dans le champ de la philosophie contemporaine. Mais cette présence est aussi curieuse qu'inquiétante « sans parler du fait que certaines traditions philosophiques nationales semblent avoir oublié, ou presque, jusqu'à son nom. Certes, du moins sur le Continent, tout le monde se sert de concepts hégéliens. Qui n'y parle pas de dialectique ? Qui n'y traite pas du maître et de l'esclave et de la lutte des consciences ? Qui ne considère pas comme une idée directrice celle de l'Etat de la reconnaissance mutuelle de tous et de chacun par tous et chacun ?

Etude des différentes Structures de l'Esprit en relation avec le Monde naturel.

Université libre de Bruxelles - ULB, 2022

Dans ce dernier travail ,je tente de mettre en perspective les relations physiques et mentales entretenues par l'être humain envers le monde animal et végétal qui peuplent l'univers naturel. J'ai essayé d'offrir un tableau général des différentes visions des Pères fondateurs de l'Anthropologie relatives au totémisme et à l'animisme. De démontrer que d'après moi, on ne peut pas dire qu'il y ait vraiment une " incarnation" psychique d'un être humain envers un animal dans le cas du Totémisme mais qu'il y a bien un sentiment d'équivalence et d'appartenance à être "comme" celui -ci. Je conclus mon petit travail en mettant en exergue le "cognitivism taking " théorie qui cherche à faire coïncider mentalement les sentiments d'appartenance à un groupe par l'anticipation psychique et la mise en place intuitive à caractère culturel !

Etude_des_lois_de_l'Esprit_relative_au_Discours et à La Parole chez les Peuples premiers. (11).odt

International Journal of Scientific and Engineering Research - ISSN 2229-5518 , 2016

Etude d'anthropologie structurale relative aux fonctions sémantiques du langage que sont le Discours ainsi que la Parole, ceux - ci en phase dans leurs environnements mythiques et sociaux chez les peuples premiers. L'étude s'attache plus particulièrement à dégager les lois du Discours que sont la métaphore et la métonymie, celles prenant place le plus souvent et ayant pour assise le paradigme de l'Echange social !

Au sujet de l'Esprit humain. Exemplaire revu, annoté et corrigé. 4 janvier 2024

Université libre de Bruxelles , 2024

Approche plus cognitiviste et simultanément structuraliste du socle de pensée logico - classificatoire chez l'être humain. Dans la mise en route de l'Esprit humain, celle -ci tant analogique que logique à partir des percepts et de leurs approche du sentiment du Réel, il y les signes médiant avant que d'aboutir à une pensée plus conceptuelle. En effet cette mise en perspective des cheminements de la pensée humaine se développe, d'après moi par une approche qui se veut plus constructiviste que structuraliste..! Par ailleurs , je mets en exergue la chaine reflexive mise en avant par Maurice Godelier ; "Percept, Signe, Concept" telle qu'il l' a notamment définie dans son ouvrage : "l'Imaginaire, l'Imaginé, et le Symbolique" CNRS 2015.Je cite C. Lévi Strauss pour bien faire comprendre le fond de ma pensée :"Puisqu'on peut tjrs le définir de la façon inaugurée par Saussure à propos de cette catégorie particulière que forment les signes linguistiques , comme un lien entre une image et un concept, qui dans l'union ainsi réalisée , jouent respectivement les rôles du signifiant et du signifié"..! (Claude Lévi-Strauss, 1962, 27-28) - Une mise en route de la Pensée humaine métaphorique : "Percept, Signe, Concept", qui peut être mise en corrélation avec la démarche sémantique saussurienne de l' Esprit humain : "Image, Signe, Concept".! Répondre

Le corps et l'esprit de l'enquête

Les sciences de l'Education. Pour l'ère nouvelle., 2020

La théorie de l’enquête de John Dewey permet d’étudier les rapports entre processus mentaux et corporels dans l’activité. Pour ce faire, il s’agit de remettre à l’étude le concept d’enquête selon une approche pragmatiste de l’expérience, puis de rendre compte des dimensions corporelles ou organiques de l’enquête ainsi précisée. En prenant appui sur une étude de cas issue de la formation des masseurs-kinésithérapeutes, le but est de montrer en quoi aspects cognitifs et corporels sont étroitement liés dans l’activité et dans l’apprentissage par l’activité.

De L'Esprit

Helvétius, De l'Esprit, 2024

Claude-Adrien Helvétius, (1715-1771), est souvent qualifié de « matérialiste des Lumières » par ceux qui interprètent son livre “De l’Homme”, paru, à sa demande, en 1772, après sa mort. Pourquoi cette demande ? C’est que la parution de “l’Esprit”, en 1758, fit scandale, et le livre fut brûlé après avoir été condamné par le Pape et la Sorbonne. Avant de passer à la philosophie, il fut fermier général (1738-1751). Avant de se marier (1751), il était déjà fort riche. Après une éclipse de son vivant, on attribue au livre d'Helvétius une influence sur : Bentham, Albert de Mun, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche… un autre fatras idéologique ! Dans la sphère marxiste, Louis Althusser estime que : « Si, effectivement, les hommes deviennent des sots, s’ils deviennent des faux, ou s’ils deviennent des génies, parce qu’ils vivent sous telle ou telle forme de gouvernement, si la démonstration est faite de la toute-puissance du gouvernement sur la formation et sur le destin des individus, la conclusion qu’en tire Helvétius est radicale, mais elle est très simple : il suffit de changer la forme de gouvernement pour changer la nature humaine et le destin de tous les individus.» Convenons-en, il ne suffit pas de changer la forme du gouvernement pour changer la nature humaine… Et Althusser en savait quelque chose !