Mégalithisme -art rupestre & déesses-mères (original) (raw)
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Monuments en trou de serrure et art rupestre
A better knowledge of the Neolithic populations requires the different anthropic manifestations to be connected. Some 400 keyhole monuments (MTS) have been recorded, scattered over a vast area stretching from the Wa-n-Kaza erg to the eastern frontier of the Ahnet, and from south of the Ahaggar to north of the Immidir. Among the different cultural groups practising rock art in the central Sahara, only that of the Iheren-Tahilali/Wa-n-Amil shepherds occupies an almost identical zone, with the same maxima and minima density: we conclude that the monuments and this group’s rock art images were the work of the same people. The age of the MTS, built between the mid-Holocene Dry Period and the Post-Neolithic Dry Period, leads to an ageing of the paintings in question, which Muzzolini placed after the Post-Neolithic Dry Period. A second consequence is that this group, part of it at least, is contemporary with the Messak shepherds, authors of the engravings in the Messak style and of the basket-shaped monuments. Finally, this leads us to propose an older date for the Caballins and for the flying-gallop chariots that they draw.
2019
Le projet collectif de recherche « Statues-Menhirs, Menhirs et Mégalithisme de la Corse » associe le service régional de l’archéologie de Corse, le Laboratoire d’Anthropologie des Pays de la Méditerranée occidentale (université de Provence-CNRS, URA 164), le Musée de Préhistoire corse de Sartène. Un premier programme triannuel 1995-1997 a été achevé cette année ; les fouilles de Renaghju (Sartène) et du Monte Revincu (Santo-Pietru-di-Tenda) en constituaient les principales opérations. Cette p..
Polythéisme des images médiévales
Les Cahiers du Centre de recherches historiques, 1988
Ce texte constitue une présentation thématique d'une recherche collective du C.R.H. (Groupe d'anthropologie et d'histoire de l'Occident médiéval), qui a bénéficié en 1984-85 du soutien financier du C.N.R.S. au titre de l'Action thématique programmée : « Les polythéismes. Pour une anthropologie des sociétés anciennes et traditionnelles ». Un ensemble d'études, dont la publication est envisagée, a été mené par les membres du groupe de recherche sur les images médiévales, avec le support de son iconothèque informatisée. 1 Dans le christianisme médiéval, le polythéisme ne fut jamais seulement un concept, une abstraction qu'il eût suffi de définir et de juger de l'extérieur pour le rejeter. Ce fut aussi et toujours un problème brûlant, un risque récurrent 1. Il est resté tout au long des siècles comme un défi lancé au christianisme de l'extérieur et comme une menace (ou une tentation) qui l'a travaillé de l'intérieur. Polythéisme des images médiévales Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 2 | 2009
Mégalithes, expérimentation et restauration
Building or rebuilding a megalithic monument... A few ideas and reminders concerning a demanding restoration policy that should reach a genuine compromise between optimal reasoned conservation and the many-sided complicated stakes of an in situ preservation will be discussed first. Next I try to emphasize the potential of experimental Archaeology.
De l’iconographie de l’art rupestre à son interprétation anthropologique
Palethnologie
L'hypothèse selon laquelle la structure iconographique des arts rupestres diffère profondément, en termes de fréquences des motifs animaliers et de leur distribution dans les sites, en fonction de l'organisation socio-économique et du type de croyances est examinée à l'aide de données africaines, australiennes et européennes issues de sociétés préhistoriques de chasseurs-cueilleurs et d'éleveurs. La place de l'art pariétal paléolithique d'Europe occidentale est particulièrement discutée, ainsi que la possibilité de discriminer de cette manière une organisation totémique ou des pratiques chamaniques.
L’art rupestre narratif du centre de l’Inde
L’art rupestre du centre de l’Inde, particulièrement riche dans l’État du Madhya Pradesh, est bien moins connu et étudié que l’art des cavernes européennes, alors que les sites ornés s’y comptent par centaines. Un ensemble spectaculaire d’abris peints non loin de Bhopal, appelé Bhimbetka, fut placé sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco en 2003. Il est partiellement aménagé et ouvert au public. Jean CLOTTES >> Conservateur général du Patrimoine (honoraire)Meenakshi DUBEY-PATHAK >> Spécialiste en art rupestre (Inde)
Les cavaliers dans l'art rupestre
Le Saharien, 2020
Au long d’une série de trois articles, Alessandra Bravin, qui a consacré sa thèse à ce sujet, nous propose une lecture très documentée des cavaliers dans l’art rupestre saharien au Maroc. S’appuyant sur l’étude systématique de nombreuses gures de cavaliers – des centaines parmi les milliers de gravures répertoriées dans l’Atlas marocain–, elle montre ici que la représentation des Cavaliers de la période dite « libyco- berbère » n’est pas uniforme, mais qu’elle nous livre des informations sur les transitions entre différentes périodes. Néanmoins, la phase des cavaliers est facilement reconnaissable d’après sa guration la plus typique, c’est-à-dire le personnage à cheval brandissant un bouclier circulaire et souvent une lance. Ainsi est également mise en évidence la ressemblance des boucliers de certaines gravures avec celles du Bronze nal. Si la datation de l’ensemble des gravures n’est pas parfaitement établie, on peut penser que la phase de cavaliers a débuté au VII s. av. J.-C. dans le Haut Atlas pour se prolonger avec l’arrivée du dromadaire vers le IIIe siècle de notre ère. Elle a perduré jusqu’à l’époque médiévale.
-clés. Dolmen, menhir, Néolithique, mobilier funéraire, pratique funéraire. Résumé. Le mégalithisme en France est un phénomène de longue durée, car il couvre près de trois millénaires, et d'une telle complexité que nul ne peut prétendre le résumer en quelques pages. Enrichie ces dernières décennies par de nouvelles recherches de terrain et par des synthèses thématiques ou régionales, l'étude du mégalithisme a vu ses angles d'approche renouvelés. À la lumière de ces travaux, cet article propose de faire table rase d'un certain nombre d'idées reçues, en insistant avant tout sur la complexité des pratiques funéraires et la non-linéarité de l'évolution des architectures mégalithiques. Chaque monument, aujourd'hui ruiné, est le fruit d'un ou plusieurs projets architecturaux, au sens propre du terme. Parallèlement, la mise en oeuvre du chantier suppose une succession d'actes techniques qui méritent également d'être étudiés en détail, un peu à l'image de ce que nos collègues médiévistes nomment « l'archéologie du bâti ». Nous avons souhaité également mettre l'accent sur la nécessité d'aborder le mégalithisme aussi bien sous l'angle des architectures que sous celui des mobiliers funéraires et des restes humains (lorsqu'ils sont conservés), ces trois aspects étant souvent intimement imbriqués. Enfin, le monument mégalithique mérite d'être compris dans son espace, l'espace funéraire au sens large, mais aussi l'espace sépulcral. Dès lors, une multitude d'interrogations et de nombreuses nouvelles pistes de recherche apparaissent. Le mégalithisme n'est pas un sujet désuet mais novateur, pour lequel beaucoup reste à faire.