Étymologie du fleuve Tibre (original) (raw)
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Le Tibre, mythopoétique d'une mémoire transitoire au coeur de la ville éternelle
Les villes-fleuves du monde au fil des siècles : histoire d'eau et d'art, 2017
Communication prononcée au colloque international « Orléans et les villes-fleuves du monde au fil des siècles : histoire d'eau et d'art », 16-18 mars 2017, Université d'Orléans, EA 1210 Cedete et Musées de la Ville d'Orléans, À paraître dans Les villes-fleuves du monde au fil des siècles : histoire d'eau et d'art, B. Sajaloli et P. Voisin (dir.), Garnier. Les fleuves ont puissamment irrigué la vie des hommes et leur imaginaire poétique. Admirés, craints, divinisés, ils tissent un lien originaire avec les hommes, suscitant mythes et histoires, qu'ils s'agissent du Nil ou du Scamandre, de l'Amazone ou du Congo, du Rhin ou du Danube, pour ne citer qu'eux 1. Les fleuves, par leur fertilité et leurs facilités d'accès, font naître les cités. Tel fut le cas de Rome, que le Tibre sema au VIII e siècle avant notre ère. Si ce lien semble exclusif, certains rappellent néanmoins que le Tibre prend sa source loin en amont de Rome, qu'il n'a en soi rien d'insigne 2 , et ne doit sa notoriété qu'au prestige antique de la Ville.
« Romulus, Rémus et le nom du ‘Tibre’ »
SOMMAIRE : dans cet article, on se propose de réfléchir à l'étymologie de trois noms dont l'importance ne se laisse comparer qu'à l'obscurité qui s'y attache, en l'espèce, les deux anthroponymes quasi-légendaires Remus, -ī et Rōmulus, -ī, ainsi que le nom latin du Tibre, Tiberis, -is m. (l'accusatif Tiberim en est fort singulier). Il y a un doublet poétique Thybris attesté dans l'Enéide. Virgile qualifie ce fleuve de Tuscus amnis (En., 8, 473), et il n'est guère besoin de rappeler l'importance de l'étrusque dans la culture primitive de Rome. 1 -Que faire du nom de Remus, -ī ? 1 Testimonium : Cic., De diuinatione, I, 107 : Atque ille Romuli auguratus pastoralis, non urbanus fuit, nec fictus ad opiniones imperitorum, sed a certis acceptus et posteris traditus. Itaque Romulus augur, ut apud Ennium est, cum fratre item augure. 2 Remurinus ager dictus, quia possessus est a Remo<…> Sed et locus in summo Auentino Remoria dicitur.
Centre Camille Jullian, Université de Provence, CNRS (MMSH), Musée départemental Arles Antique, 2009
Zusammenfassung : 1958 kamen während der Ausgrabungen im Inneren des Asklepios-||Tempels von Lissos zwei sehr ähnliche Köpfe ans Licht, die jetzt im Archäologischen Museum Chania aufbewahrt werden. Die Abarbeitungen an Hinterkopf und Nacken belegen, dass die Köpfe ursprünglich an Baugliedern angebracht waren. Es handelt sich um zwei Porträts, in denen man Tiberius erkannt hatte, eine nicht überprüfbare Hypothese, weil das Haar mit Stuck ergänzt war. Aufgrund einiger Unterschiede ist es doch wahrscheinlicher, dass es sich um Mitglieder derselben Familie handelt. Die Porträts kommen aus einer lokalen Werkstatt, deren Produktion auf starke Einflüsse aus der Kyrenaika hinweist.
2016
La périodicité de la Revue d’Etudes Tibétaines est bi-annuelle, les mois de parution étant Octobre et Avril. Les contributions doivent parvenir au moins deux (2) mois à l’avance. Les dates de proposition d’articles au comité de lecture sont Février pour une parution en Avril et Août pour une parution en Octobre. Participation La participation est ouverte aux membres statutaires des équipes CNRS, à leurs membres associés, aux doctorants et aux chercheurs non-affiliés. Les articles et autres contributions sont proposées aux membres du comité de lecture et sont soumis à l’approbation des membres du comité de rédaction. Les articles et autres contributions doivent être inédits ou leur ré-édition doit être justifiée et soumise à l’approbation des membres du comité de lecture. Les documents doivent parvenir sous la forme de fichiers Word 98, dans une disquette MAC (exclusivement), un disque Zip ou un CD-rom.
Tyr dans les sources hagiographiques antiques
Les travaux sur la christianisation du Proche-Orient, en général, et sur les premiers temps chrétiens dans les limites de la Phénicie antique ou du Liban moderne, en particulier, sont suffisamment nombreux, dont certains publiés très récemment 1 , pour qu'il ne soit pas utile de reprendre ici ces sujets d'ampleur considérable, même dans le cadre géographique restreint de Tyr. Le propos de cette étude n'est pas non plus d'envisager l'ensemble des sources écrites de l'Antiquité traitant du christianisme à Tyr, mais de se limiter à une partie d'entre elles, les sources hagiographiques entendues au sens large. Il s'agit d'abord de montrer ce qu'elles apportent, en complément à d'autres types de documents, pour la connaissance à Tyr du culte des saints, phénomène dont le développement constitue l'un des aspects essentiels du christianisme antique. Il faut ensuite, dans les collections de realia que contiennent les sources hagiographiques, repérer ce qui éclaire certains aspects de l'histoire de la ville et en particulier sa topographie. Il ne sera ici directement question ni du territoire de la cité de Tyr, sa chôra, ni de Sarepta (Sarafand), bourg proche de Tyr, qui a ses propres traditions.
"L'onomastique des Celtibères : de la dénomination indigène à la dénomination romaine"
M. Navarro, J. Gorrochategui & J. M. Vallejo, "L’onomastique des Celtibères : de la dénomination indigène à la dénomination romaine", 89-175
Si la bibliographie sur le sujet est très importante, notamment du point de vue philologique, il manque une synthèse générale réalisée à partir d'un recensement exhaustif de toutes les nomenclatures personnelles 1 . Nous avons donc rassemblé tous les témoignages onomastiques sur les Celtibères, qu'ils soient issus de l'épigraphie en langue celtibère (sous toutes ses formes, tant en écriture ibère qu'en alphabet latin) ou des inscriptions latines, d'époque républicaine comme du Haut Empire. Notre enquête s'est arrêtée au dénbut de l'année 2005.
Seth et Osiris au bord du Tibre. Analyse de six tablettes de défixion de la ville de Rome.
Serra Matteo, 2023
Ce travail a comme sujet l'analyse de six tablettes de défixions découvertes dans la ville de Rome. Ces documents sont particulièrement intéressants pour leur apparat iconographique et pour le panthéon qu'elles présentent. Dans le travail, il a été notamment question de définir les relations entre les divinités appelées pour participer la malédiction, d'étudier le précis rapport texte/images qui intervient dans ces tablettes, d'établir la source magique de ces documents, ainsi que de commenter attentivement les différentes formules de malédictions qu'on y retrouve. Finalement, on a pu démontrer le traitement inédit réservé dans les malédictions à certains et la religiosité personnelle et hétéroclite qui les caractérise : il s'agit donc d'un ensemble important et particulièrement intéressant pour étudier le contexte religieux mixte de l'antiquité tardive et ses différentes influences. Seth et Osiris sont alors les divinités les plus importantes dans l'accomplissement de la malédiction mais ils ne sont pas conçus comme ennemis : au contraire, ils collaborent pour la réalisation de celle-ci. Un autre résultat obtenu a été la distinction de l'existence de deux sources différentes qui ont pu servir comme base pour la réalisation de ces tablettes, mais aussi la définition du rapport texte/images et son importance centrale dans le cadre de la défixion : en effet, seulement Seth, Osiris et la victime du maléfice sont toujours invoqués à la fois par la parole et par l'image, signe qu'il s'agit de trois éléments nécessaire pour l'existence de la malédiction.
Revue De Philologie De Litterature Et D Histoire Anciennes, 2003
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