Le pèlerinage, chemin de consolation (original) (raw)

La route du pèlerin

« La route du pèlerin », Dossiers d’archéologie, Année 2018: Voyager dans l’antiquité et au Moyen-Âge, Dijon, n° 387 (Mai/Juin) , pp. 52-58. [Avec illustrations en couleur]., 2018

Le pèlerinage de Charray

Bulletin de la Société Dunoise Archéologie Histoire Sciences et Arts, 2019

Le pèlerinage à saint Marcou au 1er mai à Charray (France, Eure-et-Loir) est en 2019 un des plus vivants du département. Histoire et sociologie

Le pèlerinage: origine, succès et avenir

Cahors, rencontres internationales et pluridisciplinaires des 7 et 8 juin 2018, dans le cadre de la Fête de l'Histoire et des 20 ans du classement à l'UNESCO de la partie française des Chemins de Compostelle.

Le pèlerinage Verhaeren

Le Carnet et les instants n°217, 2023

À notre époque, le mot « culte » a pris une valeur d'adjectif pour désigner toutes sortes de personnalités ou d’œuvres qui déchaînent les passions des amateurs. D'un rituel strictement codifié selon les dogmes et canons d'une religion, le culte est devenu laïque, puis une simple qualité désignant les œuvres et les personnalités autour desquelles se rassemble une communauté : un film culte, un écrivain culte, etc. Ce déplacement sémantique n'est pas seulement emblématique de notre époque, il s'avère aussi symptomatique de l'Histoire de l'Occident depuis près de trois siècles, une Histoire qui voit de nombreux repères traditionnels s'effondrer pour laisser la place à de nouveaux, qui empruntent cependant les structures anciennes, des modes de fonctionnement déplacés mais toujours efficaces, permettant à l'homme de se construire, d'y forger les signes de son identité (individuelle ou collective), de fonder ou d'intégrer une communauté d'élection, de se reconnaître. L'exemple d'un pèlerinage Verhaeren, sur les terres natales du poète à Saint-Amand, permet de comprendre comment fonctionne la sacralisation du lieu de mémoire lié à l'activité littéraire.

Le Prince chrétien en pèlerinage

Sylvain Destephen, Bruno Dumézil, Hervé Inglebert (éd.), Le Prince chrétien de Constantin aux royautés barbares (IVe-VIIIe siècle), 2018

In the Eastern half of the late Roman Empire, rulers never stopped travelling in the fourth century. They acted in such a way to reinforce and defend the frontiers threatened by barbaric invasions. For these reasons, the religious dimension of imperial journeys was episodic and piety of rulers on the move limited to a few, incidental acts of devotion performed in some places of worship met along their path. Situation began to change slowly in the late after the rule of Theodosius II, who cultivated an official life of devotion and paid public tribute to several shrines during the travels he made in south-eastern Thrace and western Asia Minor, emperors did not leave Constantinople and its surrounding area anymore. Their spiritually motivated journeys became quite exceptional and again limited in time and space.fourth and early fifth centuries, when emperors decided to focus their moves and religious activities on Constantinople and the neighbouring provinces. Thus they experienced a new form of religious journey by making short-distance visits to churches located in the capital or its vicinity. From the second half of the fifth century onwards,

Pèlerinage aux trois montagnes

Carnets du paysage n°31 "Sacré" 2017// La Conférence de sept Parfums Accademia Editori 2017 , 2017

The mountain is a symbol and an essential place in the Gnawa alchemical tradition, the cult of genies of Sahelian descent in the Maghreb. Every commissioned ceremony, every healing ritual of any importance begins with the making and consecration of the mida, a small circular low table with a high edge and topped with a wickerwork cone covered with cloth. A symbol of the human being and the mountain, the mida is - among other things - the representation of the sponsor of the ritual. The quest of the Gnawa initiate also passes through places of pilgrimage, often ante-Islamic, which are characterized by their particular topography (spring, waterfall, cave, etc.). This is an account of a journey made "on the orders of the genies" from the mida of a Gnawa seer in Casablanca to the mountain of the king of the genies, Sidi Chamharouche, near Marrakech, and then to the mountain of Lalla Mimouna, on the edge of the Saharan world. This article is the result of a field survey conducted with Malika Lasfar. Photos and text by Pierre Guicheney Translated with www.DeepL.com/Translator (free version) Français La montagne est un symbole et un lieu essentiel de la tradition alchimique Gnawa, le culte des génies d'ascendance sahélienne au Maghreb. Toute cérémonie commandée, tout rituel de guérissage de quelque importance commencent par la confection et la consécration de la mida, une petite table basse circulaire ceinte d'un haut bord et surmontée d'un cône de vannerie couvert de tissus. Symbole de l'être humain et de la montagne, la mida est – entre autres – la représentation du commanditaire du rituel. La quête de l'initié gnawa passe par ailleurs par des lieux de pèlerinages souvent anté-islamiques qui se singularisent par leur topographie particulière (source, cascade, grotte, …). Récit d'un voyage accompli « sur commande des génies » depuis la mida d'une voyante gnawa de Casablanca jusqu'à la montagne du roi des génies Sidi Chamharouche près de Marrakech, puis à celle de Lalla Mimouna, au bord du monde saharien. Cet article est le résultat d'une enquête de terrain menée avec Malika Lasfar. Photos et texte de Pierre Guicheney

Sur le chemin de Marie Madeleine. Des lectures au pèlerinage

What are the problems encountered by an ethnographer in describing pilgrims influenced by recent reinterpretations of Mary Magdalene? Which books do these pilgrims rely on in formulating their own ideas, and what pilgrimage routes do they follow in France? Dan Brown’s novel The DaVinci Code has popularized the idea that Mary Magdalene was Christ’s wife and the mother of his children. Even before the publication of this best-seller, however, pilgrims were making their “energetic connections” in churches from Provence to Burgundy. Their theories of the Magdalene, consisting of an eclectic mix of Christianity and elements of the New Age and Wicca movements, form a contemporary mythology and serve as the basis for ritual practices. This way of understanding pilgrimage is both recent and rapidly evolving, and a number of Catholic shrines in France are now receiving a new type of pilgrim.

Le pèlerin et la mort

Jacomet (Humbert), « Le pèlerin et la mort », Archéologia, no 328 (novembre 1996), pp. 36‑45., 1996

Le voyage du pèlerin ne semble prendre véritablement fin que dans la mort. C'est du moins ce que racontent les vestiges lapidaires et épigraphiques dans les églises, dans les demeures ou encore à la croisée des chemins.

Chemins et lieux de pèlerinage : nouvelles "valeurs sûres" du tourisme ?

Interroger les chemins de Compostelle au XXIe siècle , 2024

Il s’agira ici de s’interroger sur la valeur spatiale des lieux et chemins de pèlerinage catholiques dans le contexte spécifique de la sécularisation ainsi que sur l’hybridation des pratiques qui l’accompagne et la caractérise. La sécularisation, se traduisant notamment par l’effacement des marqueurs territoriaux du sacré dans l’espace, est paradoxalement propice à la revalorisation des lieux et chemins sacrés, se traduisant par une forme de réinscription territoriale du sacré. L’actuel regain de pratique des chemins et lieux de pèlerinage fait-il évoluer la valeur sacrée dont ils sont porteurs ? Comment ces nouvelles modalités du sacré s’inscrivent-elles dans l’espace ? Cette problématique sera ici traitée à travers le cas du Mont-Saint-Michel, en travaillant sur les chemins mais aussi sur la destination, à savoir le sanctuaire lui-même, afin de cerner ce qui pousse les visiteurs à parcourir le chemin.